EDF UK R&D

[Ce film d'animation présente la R&D UK d’EDF active dans le nucléaire, les énergies renouvelables, les systèmes énergétiques et l’innovation numérique. Elle soutient les ambitions bas carbone du Royaume-Uni et collabore avec les plus grandes universités britanniques pour accélérer la transition vers le « Zéro Émission ».] 

Nos missions

Soutenir les unités opérationnelles et les filiales d’EDF UK.

Contribuer aux ambitions de la R&D du Groupe EDF.

Tirer parti de l’écosystème de la recherche et de l’innovation au Royaume-Uni.

Créer des synergies entre EDF UK et le Groupe EDF : 

• Plus de 100 chercheurs
• Plus de 20 doctorants
• Plus de 25 nationalités
• Sur 4 sites : Londres, Hove, Gloucester et Manchester

5 principaux partenaires académiques :

• Université de Manchester
• Université College London
• Université de Bristol
• Imperial College London
• Université de Sheffield

Les équipes se répartissent en 4 activités :

• Nucléaire
• Énergies renouvelables
• Systèmes énergétiques
• Innovation numérique

EDF UK E&D mène des activités de recherche et d’innovation pour aider la Grande-Bretagne à atteindre son objectif « Zéro Emission ».
 

[Ce reportage présente le projet FLASH à travers lequel la R&D d’EDF UK développe des solutions concrètes pour rendre les foyers plus intelligents et flexibles. Il fait intervenir Cécile Geier, responsable de la stratégie flexibilité à la R&D EDF Royaume-Uni.]

FLASH, le projet pour allier flexibilité du système électrique et maison intelligente

Le Royaume-Uni doit s’orienter vers un système énergétique intelligent et flexible s’il veut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Alors même que le système électrique évolue, les ingénieurs de la R&D d’EDF au Royaume-Uni collaborent avec le service client pour relever ce défi qui nécessite de repenser totalement la consommation d’énergie à domicile.

Cécile Geier : Le projet FLASH signifie « Flexibility Assets and Smart Homes ». C’est un projet d’innovation financé par le gouvernement britannique. Il vise à permettre aux consommateurs de réduire leur consommation d’électricité et de faire des économies, tout en mettant l’accent sur la flexibilité pour garantir la stabilité du réseau.

La R&D joue un rôle essentiel dans le cadre du projet FLASH. Nous sommes chargés de l’analyse et de l’étude d’impact des cinq tests, mais également de la coordination du projet entre tous les partenaires et le gouvernement.

Après avoir simulé et élaboré cinq propositions de flexibilité, nous entamons à présent la phase de test à grande échelle avec plus de 2000 clients en 2024 et 2025.

Premier test : Beat the Peak

Cécile Geier : Notre premier test, baptisé « Beat the Peak », a été lancé. L’objectif est de les inciter à consommer en heures creuses. En contrepartie, l’électricité leur est offerte un dimanche.

Deuxième test : HeatSmart Tariff

Cécile Geier : Le test « HeatSmart Tariff » concerne les pompes à chaleur et le stockage d’eau chaude. Les clients se voient proposer un tarif à trois niveaux et une application qui leur permet de définir leurs préférences et de visualiser la manière dont leur pompe à chaleur est optimisée.

Troisième test : Sunshine Saver

Cécile Geier : Nous installons des panneaux solaires sur des logements sociaux afin que nos solutions de flexibilité soient accessibles à tous, quelle que soit leur situation économique. Certains logements sociaux sont également équipés d’une batterie, lorsque le prix de l’électricité augmente sur le réseau, les gens peuvent utiliser l’électricité stockée dans leur batterie pour alimenter leur logement. C’est ce qu’on appelle l’autoconsommation.

Quatrième test : EV OptiCharge

Cécile Geier : Le test « EV OptiCharge » permet de recharger les véhicules électriques à des moments précis afin de réduire la demande sur le réseau. Les clients peuvent ainsi opter pour un tarif heures creuses moins cher et définir leurs préférences dans l’application. De cette façon, les plages de recharge des véhicules électriques peuvent être adaptées à leurs besoins.

Cinquième test : Go Electric Flex

Cécile Geier : Lorsque le prix de l’électricité flambe, les clients peuvent compter sur leurs panneaux solaires pour recharger les batteries, puis utiliser l’électricité stockée dans les batteries pour satisfaire les besoins énergétiques de leur logement.

Nous sommes d’ailleurs devant la maison de Kevin qui participe à ce test.

[Cécile Geier se présente devant la maison de Kevin qui lui ouvre la porte et l’accueille.]

Cécile Geier : J’ai entendu dire que vous aviez fait installer une borne de recharge V2X, j’aimerais bien la voir.

[Kevin l’accompagne voir la borne de recharge, installée sur l’un des murs de sa maison.]

Kevin : J’ai personnellement décidé de décarboner ma maison et mon mode de transport. J’ai commencé avec les panneaux solaires et la voiture électrique, puis la pompe à chaleur air-air m’a permis d’abandonner le gaz.

[Nous pouvons voir le toit de la maison de Kevin couvert de panneaux solaires, puis sa pompe à chaleur.]

Kevin : Lorsque j’ai entendu parler de ce test, j’ai tout de suite voulu y participer. Ça parait logique de recharger sa voiture via les panneaux solaires ou aux heures creuses à un prix réduit, puis de compenser la consommation domestique grâce aux batteries de la voiture donc l’utiliser pour réalimenter la maison. Cette technologie est géniale, j’espère qu’elle va se généraliser très bientôt.

Cécile Geier : Pouvez-vous me montrer comment cela fonctionne concrètement ?

Kevin : Oui, bien sûr.

[Kevin ouvre l’unité de charge de sa voiture, puis y branche le chargeur, avant d’appuyer sur un bouton.]

Kevin : J’ouvre l’unité de charge de la voiture et je branche le chargeur bidirectionnel. J’ai déjà défini mes plages de recharge via le Smart Portal, donc je n’ai plus qu’à appuyer sur le bouton on/off.

Cécile Geier : Parfait, merci pour la démonstration.
Avec le projet FLASH, nous sommes très fiers de contribuer au développement d’un système énergétique intelligent et flexible.

Chercheurs d'ici et d'ailleurs nous emmène à la rencontre de Jordan Murkin, responsable Innovation digitale au centre de R&D d'EDF au Royaume-Uni

Jordan Murkin : Bonjour, je m'appelle Jordan. Je travaille ici, à Brighton, au Royaume-Uni en tant que responsable Innovation digitale au centre de R&D d'EDF au Royaume-Uni.

[L'axiome]

Question : Que fais-tu concrètement au sein de l'équipe R&D digital à Brighton ?

J.M. : J'encadre une équipe qui explore comment la technologie numérique peut potentiellement transformer le secteur de l'énergie. Mon équipe comprend deux groupes : une équipe « données » et une équipe « développement ».

L'équipe données explore les technologies comme l'apprentissage profond, la vision par ordinateur et le traitement du langage naturel.

L'équipe de développement se concentre sur le côté technologique du numérique, explorant et construisant des outils en utilisant les technologies émergentes comme la réalité virtuelle et la blockchain, tout en apportant une aide pour accompagner la transformation numérique de notre activité.

Nous travaillons avec toutes les business units (BU) du Groupe EDF et avec toutes les activités susceptibles, selon nous, de bénéficier de notre travail.

Nous travaillons avec nos collègues des centres d'appels, les ingénieurs des centrales nucléaires, nos collègues français qui travaille sur les énergies renouvelables et nous collaborons avec les centres internationaux disséminés dans le monde.

[Le centre]

Question : Peux-tu nous le décrire et expliquer ses missions ?

J.M. : Le centre R&D d'EDF au Royaume-Uni se compose de cinq équipes : Innovation digitale (mon équipe), Clients intelligents, Énergies renouvelables, Nucléaire et Innovation pour le net zéro.

La mission de notre centre R&D est d'appuyer l'activité Énergie locale d'EDF ici au Royaume-Uni, en l'aidant à fournir ses services aux clients, à accompagner les ingénieurs dans la production d'énergie et à soutenir la construction de nouvelles installations de production d'énergie comme la centrale de Hinkley Point C.

Pour y parvenir, l'un des principes de notre centre de R&D est d'être connecté à l'activité. Cela veut dire travailler aux côtés de nos collègues d'EDF et nous assurer de comprendre leurs méthodes de travail et les difficultés qu'ils rencontrent.

[L'alchimie]

Question : Comment s'illustre-t-elle dans ton équipe ?

J.M. : J'aime beaucoup l'ambiance de mon équipe. Tout le monde apporte sa façon de travailler avec enthousiasme et passion pour le travail que nous faisons. Tout le monde est encouragé à partager ses idées et il y a un véritable sentiment de collaboration et d'esprit d'équipe.

Nous fonctionnons comme une start-up au sein d'EDF, avec nos méthodes, notre culture et nos technologies, jusqu'à nos propres façons d'organiser nos réunions et nos projets.

[L'intersection]

Question : Qu'est-ce qui t'a fait choisir ce chemin ?

J.M. : Dans le cadre de mes études universitaires, j'ai choisi de faire un stage en alternance en industrie, c'est-à-dire en travaillant dans une entreprise pendant un an tout en étudiant.

J'ai décidé de postuler chez EDF. Pour moi, c'était une entreprise qui me permettrait véritablement de réaliser mes objectifs, à savoir rendre nos modes de vie durables, ou au moins les améliorer.

À la fin de mon stage, j'ai tout de suite réintégré EDF en tant que doctorant cette fois-ci, travaillant pour l'entreprise en parallèle de mon doctorat.

Mes recherches ont porté sur l'exploration des blockchains et ce qu'elles peuvent apporter au secteur de l'énergie. Cela a été fabuleux de pouvoir voir le résultat de mon travail dans les mains des clients et de me rendre chez eux pour déterminer comment les aider.

À la fin de mon doctorat, j'ai rejoint EDF à temps plein comme développeur. Je suis ensuite devenu développeur en chef pour l'équipe et cette année j'ai été nommé à la tête de l'équipe elle-même comme responsable Innovation digitale.

[La médiane]

Questions : Quelles sont tes passions ? Comment trouves-tu ton équilibre personnel ?

J.M. : Il y a quelques années, j'ai acheté mon domicile, qui nécessitait pas mal de travaux. Une grande partie de mon temps libre ces dernières années a donc été consacrée à sa rénovation. J'aime beaucoup la musique et me rendre à des concerts, on me voit donc souvent me précipiter à la fin de la journée pour aller à des concerts après le travail. Cette année, j'ai même réussi à me rendre à quatre ou cinq festivals, notamment à Glastonbury pour la première fois, c'est un festival vraiment spectaculaire.