Améliorer en continu la sûreté des centrales nucléaires
Priorité absolue pour EDF, la sûreté des centrales nucléaires est une préoccupation de tous les instants, de la conception à la déconstruction des installations, en passant par l’exploitation. Encadrée par une réglementation très stricte, dont le respect fait l’objet de contrôles réguliers, elle est garantie au quotidien par une « culture sûreté » qui se veut en constante amélioration. De la formation des salariés à l’intégration des retours d’expérience internationaux, EDF met tous les moyens en œuvre pour maintenir un haut niveau d’exigence.
Une activité réglementée et contrôlée en permanence
Les centrales nucléaires sont encadrées par une réglementation très stricte destinée à protéger, en toutes circonstances, l'homme et l’environnement. Toutes sont soumises au contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire qui assure, en toute indépendance, au nom de l’Etat, le respect des exigences réglementaires en matière de sûreté. En 2020, 343 inspections des centrales nucléaires françaises ont été effectuées par l'Autorité de sûreté nucléaire.
D'autres inspections sont menées par des organismes internationaux tels que l'Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) ou l’Association mondiale des exploitants nucléaires (WANO). Elles permettent d’évaluer la sûreté des installations selon les normes internationales et de la faire progresser.
Transcription
EDF et la sûreté nucléaire
La sûreté nucléaire est la priorité première du groupe EDF, exploitant responsable, pour les 58 unités de production des centrales en fonctionnement en France. La politique Sûreté du Groupe repose sur des principes clés dont le développement de la culture sûreté, la transparence, la recherche de progrès permanent, la préparation aux situations d’urgence et l’ouverture aux meilleures pratiques internationales.
Votre navigateur ne prend pas en compte le javascript.
Pour vous permettre d'accéder à l'information, nous vous proposons de consulter la vidéo EDF et la sûreté nucléaire dans un nouvel onglet.
EDF et la sûreté nucléaire
Voici une centrale nucléaire en activité. Autour d'elle, tout un écosystème qui gravite, des hommes et des femmes, des entreprises, des écoles, la faune et la flore, un monde qu'il faut protéger en toute circonstance contre une éventuelle dispersion de produits radioactifs. Cette protection, on l'appelle la certaine nucléaire et c'est la priorité première d'EDF.
Le groupe a mis en place tout un ensemble de dispositifs, techniques, humains et organisationnels pour garantir la sûreté et ceux à toutes les étapes de la vie d'une centrale nucléaire. La sûreté, ça commence dès la phase de conception du réacteur, là où sera produite l'électricité. Un réacteur doit être capable de refroidir le combustible en fonction de l'énergie produite.
Confiner les produits radioactifs derrière trois barrières successives et enfin contrôler et maîtriser à toute instant sa puissance pour adapter sa production à la demande d'énergie. Une fois conçu de façon sûre, le réacteur doit être exploité avec la même sûreté et ça, c'est la faire d'EDF, c'est sa responsabilité d'exploitant. Comment, en assurant le bon pilotage et la maintenance des installations grâce à la formation, la qualification et une culture sûreté commune à l'ensemble des salariés d'EDF et entreprises prestataires. Car la sûreté nucléaire, c'est surtout une histoire d'hommes et de femmes.
Procédures strictes, formation en continu, exercices pour s'entraîner à la gestion de crise. Voilà le programme pour chaque salarié d'EDF. Chaque année, ce sont trois mille heures de formation à la sûreté qui ont été dispensées, soit la moitié du volume d'heures total de formation chez EDF.
Et le niveau du sûreté nucléaire, ça se mesure au quotidien. De l'interne, EDF dispose d'auditeurs et ingénieurs sûreté pour contrôler toute la filière. En complément, les experts audite chaque année l'ensemble du parc nucléaire d'EDF pour en mesurer la sûreté.
L'inspection nucléaire est l'inspecteur général pour la sûreté nucléaire et la radioprotection. Ce dernier rédige un rapport publié sur le site edf.fr et conseille la direction du Groupe sur les éventuelles améliorations à porter. De l'externe, EDF est également contrôlé par l'ASN, l'Autorité de sûreté nucléaire.
Cet organisme indépendant visite les installations soit de façon programmée, soit de façon inopinée, pour en évaluer le bon niveau de sûreté et demander si nécessaire des actions correctives. Et en matière de sûreté nucléaire, tous les avis sont bons à prendre. C'est pourquoi EDF croise son expérience avec celle de ses pairs internationaux et se fait également, volontairement, évaluer dans le but d'atteindre les meilleurs standards mondiaux.
Et on ne répétera jamais assez. En matière de sûreté, il faut dialoguer. EDF se doit donc d'être transparent en apportant une information régulière auprès des Commissions Locales d'Information.
Les CLI, ce sont des lieux d'information indépendants qui recueillent et diffusent l'information relative au fonctionnement des centrales et à leur impact sur environnement et la santé des populations. EDF compte également de nombreux échanges avec les pouvoirs publics. Et n'hésite pas non plus à parler à parler sûreté aux populations qui ont de fortes attentes et qui sont autant de partenaires au quotidien.
Ouvrir ces installations aux grands publics, c'est faire preuve de transparence. La visite des installations permet de rendre concrets le principe de sûreté auquel est attachée EDF. Un exemple, les journées de l'industrie électrique où 20 000 visiteurs ont découvert les sites de production du Groupe.
Ce devoir de transparence, EDF l'a également avec l'ASN, une autorité indépendante de sûreté qui définit les objectifs de sûreté et en contrôle l'application de façon rigoureuse. Il faut donc que l'information circule. C'est certain.
La sûreté nucléaire est bien la priorité première du groupe EDF et ce, dans un contexte de prolongement de la durée de fonctionnement des centrales.