Dans le cadre du Pack Quantique Île-de-France, la Région Île-de-France et ses partenaires (GENCI, Teratec et Le Lab Quantique) ont annoncé le lancement d’un nouveau projet dédié à la parallélisation des algorithmes quantiques : AQADOC. Une étape nécessaire pour permettre le passage à l’échelle du calcul quantique. Porté par la R&D d’EDF et la start-up Welinq, il embarque également les sociétés Quandela et Pasqal ainsi que le laboratoire LIP6. Une première mondiale pour ce consortium qui inclut à la fois des fabricants d’ordinateurs quantiques, des utilisateurs finaux et un fabricant d’interconnexions de machines quantiques. Leur but ? Faire de l'informatique quantique distribuée une réalité.

Qu’est-ce que le Pack Quantique Île-de-France ?

Lancé en 2020 par la Région Île-de-France, ce programme finance des projets explorant le potentiel du calcul quantique appliqué à des cas d’usages proposés par des industriels. Ce soutien à l’écosystème quantique francilien (acteurs économiques, industriels et startups) permet de renforcer le leadership de la Région dans le domaine du quantique et améliorer la compétitivité des entreprises locales à l’international.
Le lancement du projet AQADOC constitue la 13ème initiative de ce programme. D’une durée de trois ans, il bénéficie d’un financement de la Région à hauteur de 2 millions d’euros.

Explorer le potentiel de la parallélisation d’algorithmes quantiques

Les acteurs du domaine de l'informatique quantique s'accordent aujourd'hui à dire que la meilleure façon de développer l'informatique quantique est de paralléliser les processeurs quantiques à l'aide d'interconnexions quantiques. C’est tout l’objet du projet AQADOC qui vise à développer des algorithmes quantiques distribués et des solutions de réseaux quantiques afin d'obtenir un avantage quantique pour le secteur de l'énergie.

Un consortium complémentaire d'acteurs investis

La R&D d’EDF proposera des cas d’usages liés à la simulation du vieillissement des matériaux, aux problèmes de simulation de structures, ou encore aux problèmes logistiques liés à la maintenance des centrales. En effet, la R&D développe aujourd'hui des codes de calcul intensifs qu'elle exploite sur des supercalculateurs. Certains de ces codes atteignent des limites que nous souhaiterions lever avec le calcul quantique. Le projet AQADOC est essentiel pour relever ces défis.