Résultats semestriels 2025

Performance opérationnelle à l’attendu
Cash-flow positif dans un contexte de baisse des prix de marché
et de croissance des investissements
Baisse de la dette financière nette

Performance soutenue par la production nucléaire en France
Production : 257 TWh (dont production nucléaire en France : 181,8 TWh, soit +4,4 TWh et production hydraulique : 26,0 TWh, soit -5,2 TWh)  
Chiffre d’affaires : 59,4 Mds€
EBITDA : 15,5 Mds€
Résultat net part du Groupe : 5,5 Mds€
Cash-flow opérationnel : 7,9 Mds€ - cash-flow : 4,3 Mds€
Endettement Financier Net : 50,0 Mds€ - Ratio EFN / EBITDA ([1]) : 1,5x
 

  • EBITDA

L’EBITDA s’élève à 15,5 Mds€ versus 18,7 Mds€ au premier semestre 2024 dans un contexte de baisse des prix de marché, malgré la hausse de la production nucléaire en France. Les activités régulées sont en croissance. 
 

  • EBIT

Malgré le recul de l’EBITDA, l’EBIT s’établit à 9,0 Mds€ versus 9,6 Mds€ au premier semestre 2024 qui avait été marqué par l’estimation des coûts prévisionnels non courants suite à la révision du scénario d’entreposage des combustibles usés en France pour -3,2 Mds€.
 

  • Résultat financier

Le résultat financier est une charge de 1,3 Md€ versus 13 M€ au premier semestre 2024 en raison de :

  • la performance limitée du portefeuille des actifs dédiés (1,9 % versus 5,5 % au premier semestre 2024), liée à la dégradation des marchés actions. Elle contribue au recul des autres produits et charges financières de 1,5 Md€ (avec un impact cash limité) ;
  • la gestion active de la dette, dans un contexte de recul des taux d’intérêt qui a permis de diminuer le coût de l’endettement financier brut de 0,4 Md€ ;
  • la hausse de la charge de désactualisation de 0,2 Md€.

Le résultat financier courant est stable à -1,6 Md€. Il est retraité des éléments non récurrents, dont en particulier la variation de juste valeur du portefeuille d’actifs dédiés.
 

  • Résultat net

Le résultat net courant s’élève à 5,5 Mds€ versus 8,4 Mds€ au premier semestre 2024 principalement en raison du recul de l’EBITDA.
Le résultat net part du Groupe de 5,5 Mds€ versus 7,0 Mds€ au premier semestre 2024 est en recul de 1,6 Md€ en raison principalement des éléments après impôt non courants suivants :

  • la variation de juste valeur des instruments financiers pour -1,2 Md€ ;
  • la volatilité des commodités pour -0,6 Md€ ;
  • l’estimation des coûts prévisionnels au premier semestre 2024 suite à la révision du scénario d’entreposage des combustibles usés en France pour 2,4 Mds€.

 

  • Cash-flow

Le cash-flow s’établit à 4,3 Mds€ versus 2,0 Mds€ au premier semestre 2024. Il s’explique par un cash-flow opérationnel de 7,9 Mds€ essentiellement lié au cash généré par les activités de trading et les activités en France (régulées et non régulées), la cession de l’activité de stockage de gaz Edison Stoccaggio en Italie pour 0,6 Md€ et la distribution d’une prime d’émission de 2 Mds€ à l’État.
Le besoin en fonds de roulement diminue de 2,9 Mds€, dont :

  • une amélioration de 5,3 Mds€ en raison de la diminution des créances clients liée à la saisonnalité (volume et prix),
  • une dégradation de 1,6 Md€ liée à un déficit de compensation des charges dans le mécanisme de CSPE.

Les investissements nets atteignent 11,5 Mds€, en hausse de 0,4 Md€ en raison principalement du projet Hinkley Point C et du programme EPR2, ainsi que du développement et du renforcement des réseaux. En 2024, les investissements intégraient l’acquisition d’Arabelle Solutions et des 5 % d’Assystem dans le capital de Framatome pour 0,9 Md€.
 

  •  Endettement financier net ([2])

L’endettement financier net de 50,0 Mds€ est en baisse de 4,4 Mds€ par rapport à fin 2024.
Les émissions obligataires réalisées pour un montant d’environ 7,4 Mds€ et la baisse des taux et de la dette court terme permettent la maîtrise du coût du financement.

Le Conseil d’administration d’EDF, réuni le 24 juillet 2025 sous la présidence de Bernard Fontana, a arrêté les comptes consolidés clos le 30 juin 2025. Bernard Fontana, Président-Directeur général d’EDF a déclaré : « Le premier semestre 2025 est marqué par des résultats opérationnels et financiers à l’attendu, dans un contexte de baisse des prix de marché. Ces résultats reflètent les actions engagées pour augmenter les niveaux de production et proposer des offres commerciales adaptées aux besoins de nos clients. Pour l’avenir, nos priorités sont :  fournir une énergie décarbonée, fiable et compétitive, au service de tous nos clients ainsi que de la souveraineté énergétique et industrielle de la France ; démontrer notre capacité à mener à bien les grands projets dans le respect des exigences de sûreté, de sécurité, de santé, de délais et de coûts. Pour y parvenir, je compte sur l’engagement de l’ensemble des équipes d’EDF et je les remercie. Fier d’être EDF. »

Perspectives 2025 inchangées
EBITDA solide, attendu en retrait dans un contexte de baisse des prix de marché.
Production nucléaire en France, y compris Flamanville 3, estimée à 350-370 TWh en 2025, 2026 et 2027.

Objectifs 2027 confirmés ([3])
Endettement financier net / EBITDA : ≤ 2,5x
Dette économique ajustée / EBITDA ajusté ([4]) : ≤ 4x 

 

NB : l'ensemble du communiqué de presse est disponible dans le fichier PDF ci-contre
 
([1]) Le ratio est calculé sur la base du cumul de l’EBITDA du 2nd semestre 2024 et du 1er semestre 2025. 
([2]) L’endettement financier net n’est pas défini par les normes comptables et n’apparaît pas en lecture directe dans le bilan consolidé du Groupe. Il correspond aux emprunts et dettes financières diminués de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des actifs liquides. Les actifs liquides sont des actifs financiers composés de fonds ou de titres de taux de maturité initiale supérieure à 3 mois, facilement convertibles en trésorerie, et gérés dans le cadre d’un objectif de liquidité
([3]) Sur la base du périmètre et des taux de change au 01/01/2025 et d’une hypothèse de production nucléaire en France y compris Flamanville 3 de 350-370 TWh en 2025, 2026 et 2027.
([4]) Ratio à méthodologie S&P constante.