Les salles propres consomment en moyenne 1 000 kWh/m²/an, ce qui en fait des environnements très énergivores. Pour répondre à l’essor du secteur en France, la R&D EDF développe depuis plusieurs années des solutions d’optimisation énergétique. Son logiciel OpTHum Pro permet d’identifier des économies de 20 à 30 %. Ces technologies sont déjà déployées dans l’industrie et le secteur hospitalier. Des recherches en cours visent à dépasser 40 % d’économies grâce à la combinaison de réduits et d’une régulation optimisée en temps réel.
Que sont les salles propres ?
Les salles propres, indispensables à des secteurs comme la pharmacie, l’aéronautique ou la santé, sont parmi les environnements les plus énergivores, avec une consommation moyenne de 1 000 kWh/m²/an. Cette énergie sert principalement à filtrer, chauffer, refroidir et réguler l’humidité de l’air.
Les enjeux
Réduction de la consommation énergétique
La transition énergétique impose d’optimiser la performance des salles propres pour atteindre les objectifs de sobriété et de décarbonation. Les salles propres sont parmi les environnements les plus énergivores. Les solutions actuelles permettent d’atteindre 20 à 30 % d’économies, et les recherches visent à dépasser 40 % grâce à des régulations optimisées en temps réel.
Optimisation des systèmes de traitement d’air
La régulation de la température et de l’humidité constitue un défi majeur, car elle représente la majeure partie de la consommation énergétique.
Innovation technologique
La R&D EDF développe le logiciel OpTHum Pro pour simuler et optimiser les consommations des centrales de traitement d’air.
Compétitivité de la technologie
La R&D EDF chiffre les économies et les temps de retour pour favoriser l’adoption des solutions et renforcer la compétitivité.
Croissance du secteur en France
Elles connaissent un essor dans l’industrie (pharmacie, dispositifs médicaux, spatial, aéronautique, agroalimentaire) et dans le tertiaire (établissements de santé).
Les travaux de recherche de la R&D d’EDF sur les salles propres
Développer le logiciel OpTHum Pro
Développé par la R&D EDF, OpTHum Pro simule et optimise les consommations des centrales de traitement d’air (CTA). Il permet 20 à 30 % d’économies et calcule le retour sur investissement. Déployé dans l’industrie pharmaceutique et hospitalière.
Utiliser le logiciel sur des cas pratiques
Exemple : une salle propre active 24h/24 alors que l’activité n’est pas continue. OpTHum Pro calcule les économies possibles en réduisant la ventilation hors occupation : jusqu’à 30 % d’économies.
Faire de la recherche avancée sur de la régulation optimisée
Objectif : dépasser 40 % d’économies grâce à la Régulation Optimisée pour Centrales de Traitement d’Air (RéOCeTA). Principe : maintenir température et hygrométrie en périphérie de la zone de confort. Premiers résultats : +20 % de gains.
Réaliser le guide technique ASPEC-EDF
Publication du fascicule Performance énergétique des Salles Propres : 80 pages, 13 cas pratiques modélisés avec OpTHum Pro, dont 2 en milieu hospitalier.
Extension vers d'autres secteurs d'activité
Depuis 2019, fort de cette expertise technique, le Pôle Clients, Services et Territoires d’EDF propose un service d'efficacité énergétique dédié aux clients des secteurs hospitaliers et industriels, transformant ainsi les innovations de la R&D en solutions concrètes pour les clients d’EDF dont les salles propres sont essentielles. L'industrie pharmaceutique, les fabricants de dispositifs médicaux, le secteur spatial et aéronautique, certains hôpitaux… bénéficient déjà de ces innovations.
Le secteur agroalimentaire présente également un potentiel d'application intéressant. Bien que les installations agroalimentaires ne soient pas classées selon les normes particulaires (ISO) des salles propres, elles partagent des contraintes similaires en matière de contrôle environnemental et représentent donc un terrain d'application prometteur pour les solutions développées par la R&D d’EDF.
Un cas pratique
Un exemple couramment rencontré est le cas d’une salle propre fonctionnant 24 h/24 et 7 jours/7 alors que l’activité n’y est pas permanente.
OpTHum Pro peut alors calculer ce que consomme actuellement cette salle propre et l’économie qui résulterait d’un fonctionnement réduit lors de l’inoccupation, en abaissant la ventilation, en élargissant les plages de consignes… : ces économies sont parfois très importantes (30% et plus), et en les chiffrant en €, OpTHum Pro détermine rapidement quel est le temps de retour sur investissement si des travaux d’adaptation sont nécessaires.
En résumé
Les salles propres sont très énergivores, avec une consommation moyenne de 1 000 kWh/m²/an.
La R&D EDF développe des solutions innovantes, dont le logiciel OpTHum Pro, pour optimiser les centrales de traitement d’air.
OpTHum Pro permet 20 à 30 % d’économies d’énergie, déjà déployées dans l’industrie et le secteur hospitalier.
Des recherches avancées visent plus de 40 % d’économies, grâce à des périodes de fonctionnement réduit et une régulation optimisée en temps réel.
EDF accompagne le secteur avec des outils et guides techniques, validés par des cas pratiques et reconnus lors d’événements professionnels.
FAQ – Salles propres et performance énergétique
1. Pourquoi les salles propres consomment-elles autant d’énergie ?
Les salles propres nécessitent un contrôle strict de la température, de l’humidité et de la qualité de l’air. Ces contraintes impliquent une ventilation continue et des systèmes de traitement d’air puissants, ce qui entraîne une grande consommation d'énergie.
2. Quelles solutions la R&D EDF propose-t-elle pour réduire cette consommation ?
EDF a développé OpTHum Pro, un logiciel qui simule et optimise les centrales de traitement d’air. Il permet 20 à 30 % d’économies d’énergie en ajustant les débits et les consignes selon l’occupation des salles.
3. Quels sont les objectifs futurs en matière d’efficacité énergétique ?
Les travaux de recherche visent à dépasser 40 % d’économies grâce à la combinaison de périodes de fonctionnement réduit et d’une régulation optimisée en temps réel, qui ajuste les paramètres sans compromettre la qualité de l’air.