EDF, premier producteur mondial d’électricité bas carbone propose des solutions innovantes
et adaptées au service de la transition énergétique en :
EDF veille à concilier le développement de ces activités avec :
Produire davantage d’électricité bas carbone, dont en zones littorales et les énergies marines renouvelables
Le groupe EDF s’appuie sur une forte implantation en zones littorales, estuariennes et maritimes, avec 25 GW de capacités installées en France, dont près de 90 % sont bas carbone :
- Plus de 21 GW issus de centrales nucléaires situées en bord de mer ou d’estuaire en France.
- Près de 3 GW de centrales thermiques en métropole et dans les territoires insulaires.
- Environ 1 GW d’éolien en mer exploité par EDF Renouvelables, et 2,6 GW en développement ou construction.
- 240 MW fournis par l’usine marémotrice de la Rance, en Bretagne (2ème plus grande usine marémotrice au monde).
- Et le développement de solutions innovantes comme la thalassothermie ou les STEP marines (projet Tanika à la Réunion).
Cette dynamique s’inscrit dans la stratégie d’EDF visant à augmenter la production d’électricité bas carbone, notamment à travers le lancement d’un programme industriel de trois paires de réacteurs EPR2 en France, dont deux pourraient être implantées en bord de mer à Penly et Gravelines, ainsi que par le développement des énergies marines renouvelables et l'éolien en mer.
Accélérer la décarbonation du secteur maritime
Depuis 2024, EDF soutient l’institut MEET2050, dédié à la transition énergétique du secteur maritime et a participé activement à l’élaboration de la feuille de route française de décarbonation du secteur. Cette mobilisation collective, en lien avec l’ensemble des parties prenantes du secteur, est essentielle pour répondre à l’urgence climatique et transformer durablement la filière maritime.
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EDF accompagne la transition énergétique du secteur maritime
Consultez le livre blanc « Quelle transition énergétique pour le secteur maritime et industrialo-portuaire ? »Afin d'accompagner la transition énergétique du secteur maritime et fluvial, le groupe EDF propose des solutions innovantes pour décarboner les ports et l'industrie, développer des énergies marines renouvelables, inventer les transports maritimes et fluviaux de demain.
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Electrification et hybridation des navires
EDF, à travers sa filiale Hynamics, participe au projet HYNOVI qui vise à produire du e-méthanol bas carbone. Ce projet devrait permettre d’éviter l’émission de plus de 850 000 tonnes de CO₂ chaque année et a pour ambition d’être répliqué par la suite dans d’autres sites industriels européens et internationaux.
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Sobriété environnementale des ports
EDF, avec son offre eCo-Port, accompagne les ports de plaisance dans leur transition en proposant un nouveau modèle d’optimisation de l’activité portuaire (système de supervision centralisée) et des infrastructures durables via :
- La modernisation des installations électriques et la rénovation énergétique.
- L’électrification de la mobilité.
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Economie circulaire dans les zones industrialo-portuaires
En savoir plus sur le projet EPIFLEXLe projet EPIFLEX, portée par EDF avec Mines ParisTech et l’ADEME, favorise la coopération industrielle à Dunkerque pour réduire l’empreinte environnementale en valorisant chaleur fatale et eau usée. Ce dispositif a permis :
- 43 000 tonnes de CO₂ évitées/an.
- Jusqu’à 1,3 TWh de chaleur réutilisée/an.
- 1,5 million de m³ d’eau économisés/an.
La préservation de la biodiversité marine
Concilier la préservation de la biodiversité et le développement de ses activités est une priorité pour EDF. Des études d’impact rigoureuses sont réalisées avec des experts pour évaluer les effets potentiels sur les écosystèmes locaux. Cela permet d’identifier des actions concrètes pour minimiser l’impact environnemental des différentes installations. Au-delà des obligations réglementaires, EDF s’engage activement avec des acteurs de référence comme l’Ifremer, le CNRS ou l’UICN pour mener des travaux de recherche approfondis pour mieux comprendre la faune et la flore marines, notamment dans le contexte des évolutions liées au changement climatique.
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Suivi écologique autour des installations littorales
Dans le cadre de son programme de recherche Thermie-Hydrobiologie 2023-2027, EDF conduit plusieurs projets en partenariat avec l’IFREMER pour mieux comprendre les effets du changement climatique sur le milieu marin. Parmi eux, le projet LOTERIE analyse l’évolution des communautés côtières de la Manche sur quarante ans, et le projet STREEESS étudie l’adaptation du bar européen aux nouvelles conditions environnementales.
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Mesures environnementales des parcs éoliens en mer
Le suivi des impacts et la mise en place de mesures environnementales sont au cœur du développement des parcs éoliens en mer, afin de concilier production d’énergie renouvelable et préservation des écosystèmes marins. Ainsi, sur le parc éolien en mer de à Saint-Nazaire, une démarche rigoureuse et innovante s’appuyant sur des programmes de recherche en partenariat a été déployée tout au long du projet pour approfondir la connaissance des impacts et améliorer l’intégration environnementale du projet :
- Des suivis détaillés et des campagnes d’observation menés avec des associations locales, permettant notamment de constater une rapide colonisation des fondations par la faune marine et la création de nouveaux habitats ;
- Le développement de solutions innovantes, comme des techniques de forage moins bruyantes pour protéger les mammifères marins ;
- Le suivi des oiseaux marins, appuyé par des observations à long terme et des mesures spécifiques pour préserver les espèces sensibles, en lien avec des associations spécialisées.
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Conception d’une prise d’eau innovante
La centrale nucléaire Hinkley Point C (Royaume-Uni) est conçue pour minimiser les impacts sur l’environnement marin, notamment sur les poissons, grâce à :
- Des prises d’eau à faible vitesse pour limiter l’aspiration de poissons.
- Des filtres et grilles devant les pompes pour protéger la faune aquatique.
- Un système de récupération et de retour des poissons vers la mer.
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Préservation des littoraux
EDF s’engage activement pour la préservation de la biodiversité marine, notamment à travers des partenariats scientifiques et des programmes de suivi écologique. Ainsi, dans la Calanque de Podestat (dont EDF est propriétaire), située au cœur du Parc National des Calanques à Marseille, cet engagement se traduit par plus de 12 ans de collaboration avec l’Institut Océanographique Paul Ricard (IOPR) pour étudier, recenser et protéger la faune et la flore locales.
Cette collaboration a permis :- L’étude et le suivi de l’état écologique de la calanque et de plusieurs sites du Parc.
- D'établir un inventaire détaillé de sa faune et de sa flore.
- De mettre en place des techniques de suivi innovantes.
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Acquisition de connaissances scientifiques sur la biodiversité marine
EDF contribue à la préservation de la biodiversité marine avec le programme Vigilife Aires Marines Sentinelles, mené en partenariat avec l’Université de Montpellier, le CNRS et Spygen. Basé sur l’analyse de l’ADN environnemental contenu dans des échantillons obtenus par filtration d’eau de mer, ce programme permet de détecter une grande diversité d’espèces, y compris les plus rares ou menacées, de façon non invasive.
13 Aires Marines Sentinelles sont suivies tous les ans le long des côtes françaises, dont 3 à proximité de sites de production d’électricité EDF.Le renouvellement de ce programme à partir de 2025 vise à pérenniser les suivis et à élargir le réseau à de nouveaux territoires et partenaires.
L’adaptation au changement climatique
EDF se mobilise sur les enjeux liés aux impacts du changement climatique sur la mer et les océans. Depuis 1990, la R&D d’EDF travaille sur le climat et ses effets, avec notamment un service climatique interne et des travaux de recherche en collaboration avec des organisations comme Météo-France, dont certains consacrés aux conséquences du changement climatique sur la mer.
Dans la continuité de ces travaux, EDF a déployé des programmes d’adaptation au changement climatique dans ses entités.
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Le Service Climatique
Le groupe EDF dispose de son propre Service Climatique, structuré dès 2014 au sein de la R&D et en collaboration avec les ingénieries du Groupe.
Ses trois objectifs sont :
- Disposer des données de projections climatiques les plus récentes.
- Développer des méthodes et des outils spécifiques pour traduire les projections climatiques en indicateurs pertinents et localisés pour les installations du Groupe.
- Contribuer à la réalisation des études d’impact climatique pour les métiers du Groupe.
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Ouvrages de protection des centrales nucléaires bord de mer
Les centrales nucléaires les plus récentes construites par le groupe EDF (Flamanville 3) ou en cours de construction (Hinkley Point C et Sizewell C) ont toutes été dimensionnées en prenant en compte les perspectives de hausse du niveau de la mer correspondant au scénario pessimiste du GIEC et en intégrant encore une marge supplémentaire. La durée de vie nominale de cet ouvrage est de 100 ans, de façon à pouvoir couvrir à la fois la période d’exploitation et la phase de démantèlement de la centrale.
La R&D d’EDF réalise des modélisations en bassin d’essai (modèles physiques) et des simulations numériques (openTelemac) pour vérifier le bon dimensionnement des protections vis-à-vis des aléas en accord avec la méthodologie définie par l'ASN.
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Étude de l’érosion du littoral
Depuis l’automne 2024, EDF et le BRGM encadrent une thèse commune sur la résilience du territoire dunkerquois face à la montée du niveau de la mer et l'action des tempêtes marines. La thèse a trois objectifs principaux :
- Développer une méthode de modélisation numérique permettant d’explorer les effets de l’érosion du cordon dunaire littoral (évolutions morphodynamiques) sur les submersions.
- Appliquer la méthode à des échelles évènementielles, (par exemple une tempête, sur quelques jours) et plus long-terme (comme la remontée du niveau marin, à l'échelle de plusieurs décennies), en considérant plusieurs scénarios de changement climatique.
- Identifier ainsi les zones vulnérables aux risques submersions pour les différents scénarios et proposer des pistes de solutions d’adaptation (ouvrages de défense du littoral, évolution de l’occupation des territoires… )
L’ancrage dans les territoires littoraux et l’économie bleue
EDF s’investit localement au cœur de l’économie bleue, en participant activement au développement économique, social et environnemental des territoires où l’entreprise est implantée. Par sa politique d’achats locaux et de création d’emplois, EDF favorise la vitalité des territoires. Le Groupe s’engage également dans des démarches de dialogue et de concertation avec les parties prenantes afin d’intégrer leurs attentes et de favoriser les co-activités, garantissant une intégration harmonieuse de ses projets.
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Démarche de concertation et dialogue
En savoir plus sur la démarche concertation et dialogue chez EDFDepuis 2010 le groupe EDF s’est engagé à organiser de façon systématique un dialogue transparent et contradictoire dans le cadre de ses nouveaux projets et ce à toutes les étapes du projet. C’est par exemple le cas pour le projet d’EPR2 à Penly :
- En 2023, un débat public a permis d’aborder l’opportunité du projet, ses alternatives et ses impacts socio-économiques et environnementaux.
- A l’issue de ce débat public, la concertation se poursuit grâce à des dispositifs adaptés
(réunions, échanges en ligne et ateliers territoriaux) favorisant la participation de tous, y compris les plus jeunes.
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Co-activités humaines en mer
EDF est l’un des mécènes fondateurs de la Chaire Maritime de la Fondation Nantes Université. Ce programme est dédié à la production et au partage d’une réflexion originale sur les dynamiques des activités humaines en mer, Après une première phase de 2019 à 2023, la Chaire est renouvelée pour 2025-2029.
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Contribution à l’économie locale
EDF, dans le cadre de ses grands chantiers industriels et ses initiatives dans la transition énergétique, joue un rôle clé dans le dynamisme économique des territoires littoraux avec la création d’emplois qualifiés en France et à l’international :
- 1 300 personnes ont ainsi été employées au Havre pour la fabrication des éoliennes du parc de Fécamp.
- Environ 12 000 personnes travaillent sur le site à la construction de la centrale d’Hinkley Point C au Royaume-Uni. Le chantier devrait fournir 71 000 emplois dans tout le pays d'ici la fin de la construction.
Pour EPR2 Penly à fin 2024 :
- 50,8 M€ réglés à des établissements Normands depuis 2020.
- 71 % des marchés de site ont été obtenus par des entreprises locales.
- 100 % des stagiaires ont été recrutés, avec 75 % d’entre eux résidant sur la communauté d’agglomération Dieppe Maritime.