Veiller à l’intégration locale de ses installations industrielles est un enjeu constant pour EDF. Aujourd’hui, le Groupe a l’ambition de renouveler & systématiser ses pratiques de dialogue autour de chaque nouveau projet. Pour mieux prendre en compte les attentes des territoires et de leurs habitants.

Le groupe EDF s’engage à mettre en oeuvre les règles de dialogue des standards internationaux(1) en matière de participation des parties prenantes, et à en assurer un reporting public.

Concrètement, il s’agit sur chaque projet de :

  • identifier les parties prenantes ;
  • initier la concertation le plus en amont possible ;
  • informer de façon claire et transparente sur le projet ;
  • recueillir les avis des parties prenantes et d’y répondre ;
  • mettre en place un système de traitement des propositions et des réclamations ;
  • veiller à la participation des peuples autochtones dans le processus de concertation.

Sont concernés dès 2017 les nouveaux projets de plus de 50 millions d’euros(2), ayant un impact significatif sur les territoires et l’environnement.
En 2030, l’ambition du Groupe est de porter ce seuil financier à 30 millions d’euros.

(1) International Finance Corporation (World Bank Group) ; Principes de l’Equateur
(2) En France, ce seuil financier est 6 fois inférieur à celui défini pour la procédure réglementaire de débat public

Concerter pour faire évoluer les projets

En France, EDF Energies Nouvelles développe plusieurs projets de parcs éoliens. Que ce soit, en mer, au large de Saint-Nazaire (Pays-de-la-Loire) ou bien sur terre, à Wavignies (Oise), découvrez la façon dont l'entreprise dialogue sur ces projets avec les ong environnementales, les pêcheurs ou les riverains et les associations de développement économique local.

10 ans de dialogue préalable pour le projet hydraulique camerounais

Au Cameroun, EDF participe, aux côtés de l’Etat et de la Société Financière Internationale, au projet de construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal Amont, sur le fleuve Sanaga. Les premières études environnementales débutent dès 2006, et ont donné lieu à des ateliers de restitution, puis à des audiences publiques dans les villages concernés. Les partenaires ont installé une équipe sociétale sur le terrain en 2014. Elle alimente un dialogue permanent avec les parties prenantes locales. Plus de 5 000 personnes dans 38 villages ont été impliquées. Les principales questions abordées sont liées aux usages de la rivière, au recrutement et à la formation de la main d’œuvre, à la propriété foncière, aux dommages et dégâts sur les terres cultivées, et aux compensations financières. Un mécanisme transparent et simple de gestion des plaintes et des requêtes est mis en place depuis 2015. 360 plaintes ont été traitées sur 362 reçues. Un site internet informe les parties prenantes du lancement des appels d’offres, des recrutements et de l’évolution du projet.

Le paysage, un objet de dialogue

Parce que le paysage est un espace partagé, l’intégration de ses ouvrages dans les territoires constitue une préoccupation pour EDF. C’est pourquoi, l’entreprise a noué un partenariat avec l’Ecole nationale supérieure du paysage.

Des étudiants de l’ENSP ont travaillé sur les résonances de la centrale nucléaire de Cruas, trente ans d’existence, dans son paysage. Durant quelques mois, ils sont allés à la rencontre des habitants des villages drômois et ardéchois avoisinants, des élus, des associations locales, des commerçants, des usagers de la route, …, pour comprendre, puis restituer, la perception qu’ont ces parties prenantes de la centrale, dans un environnement qui est le leur.

Stratégie CAP 2030

Dans le contexte de transition énergétique, EDF a défini une stratégie baptisée CAP 2030 qui porte l’ambition du Groupe : être l’électricien performant et responsable, champion de la croissance bas carbone.