Prix EDF Pulse Africa : et les gagnants sont…
Le 19 décembre dernier, quatre d’entre eux ont été récompensés à l’occasion des premiers Prix EDF Pulse Africa. Sans plus attendre, découvrez ces lauréats porteurs d’avenir !

1 objectif : mettre en lumière et accompagner les innovateurs africains qui participent au développement énergétique et économique de leur continent
97 candidatures autour des problématiques de production électrique off-grid, d’usages et de services électriques, d’accès à l’eau
10 finalistes
3 lauréats et 1 prix spécial du jury
« Il faut que l’innovation dépasse nos frontières pour aller au-devant des besoins des populations », a rappelé Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général d’EDF, avant de désigner les 4 lauréats. Le lancement de ces prix marque une nouvelle étape dans notre engagement pour l’électrification et le développement de la production off-grid en Afrique : nous souhaitons soutenir les initiatives de cette jeunesse africaine qui construit l’avenir énergétique de son continent.
Mais ne faisons pas durer le suspense plus longtemps, place aux lauréats !
Sur la 3e marche du podium : la médiathèque nouvelle génération EduAir

Plus besoin de connexion internet pour accéder à des millions de contenus éducatifs, de vidéos et même à Wikipédia ! La box numérique EduAir, portée par le camerounais Yann Nkengue, est une véritable médiathèque portable qui fonctionne hors ligne. Mais cela ne l’empêche pas pour autant d’être connectée : les utilisateurs peuvent communiquer entre eux grâce à une webcam et à un micro. Ils ont également la possibilité de discuter et de partager des fichiers. Cerise sur le gâteau, la box EduAir fonctionne 24h/24 grâce à l’énergie solaire. Autant d’atouts qui participent à la réduction de la fracture numérique et énergétique en Afrique !
Yann Nkengne, fondateur d’EduAirL’entrepreneuriat est une activité complexe, notamment lorsque l’on a des difficultés de financement ou encore de visibilité. Je suis fier de rentrer dans mon pays avec ce prix qui va motiver nos équipes.
En 2e position : la valorisation des déchets à l’honneur avec Lono

« Les déchets organiques sont une inépuisable source d’énergie encore trop négligée en Afrique », explique Louise Bijleveld, co-fondatrice de Lono. C’est pourquoi cette start-up ivoirienne a développé un procédé pour transformer ces déchets en biogaz. Ce dernier peut ensuite être utilisé comme combustible pour la cuisson ou être transformé en électricité à destination des zones off-grid.
Louise Bijleveld, co-fondatrice de LonoConfronter nos idées, partager nos méthodes et mutualiser nos connaissances a permis à chaque porteur de projet d’agrandir son champ de vision.
Le grand vainqueur : bravo à Majik Water !

Ce sont trois jeunes entrepreneurEs qui montent sur la première marche du podium. Avec leur projet Majik Water, ces startupeuses kenyanes démocratisent l’accès à l’eau potable dans les communautés arides. Comment ? Tout part d’un constat : sur Terre, il y a 6 fois plus d’eau dans l’air que dans nos rivières. Donc, si vous avez de l’air, vous pouvez avoir de l’eau potable ! C’est ainsi qu’est née l’idée de créer des générateurs d’eau atmosphériques, alimentés par des panneaux solaires, qui transforment comme par magie (ou presque) l’humidité de l’air en eau.
Beth Koigi, co-fondatrice de Majik WaterEDF Pulse Africa nous donne l’opportunité de traverser les frontières et de développer notre projet en Afrique francophone.
Et sans oublier le coup de cœur du jury : Nanoé

Face à la richesse des projets présentés, le jury des Prix EDF Pulse Africa a décidé de récompenser une quatrième start-up. Cette fois-ci, direction Madagascar pour découvrir le projet porté par Nicolas Saincy ! Nanoé propose un nouveau modèle d’électrification : des systèmes solaires collectifs (nano-réseaux) permettront de produire, de stocker et de distribuer de l’électricité au niveau local.
A la clé ?
Les lauréats remportent des dotations allant de 5 000 à 15 000 euros. Nous allons également les aider à accéder à notre écosystème d’innovation et aux institutions financières françaises ou internationales. Enfin, comme le rappelle Jean-Bernard Lévy, « la récompense aujourd’hui, ce n’est pas tellement la valeur monétaire mais la notoriété, le tremplin, l’encouragement. Les lauréats vont maintenant servir de modèles à ceux qui vont chercher à les imiter ». Et de conclure : « J’espère que ce n’est qu’une première étape et qu’il y en aura bien d’autres ! »

Une ambition : soutenir et d’accompagner les innovateurs africains, véritables acteurs du développement énergétique.