Karlsruhe, Allemagne

EIFER (Europäisches Institut für Energieforschung EDF-KIT EWIV) est un institut indépendant de recherche franco-allemand sur l’énergie fondé par EDF et KIT en 2002, pour renforcer leur collaboration par le biais de projets communs appliqués à des questions industrielles.

Principaux domaines de recherche

  • Territoires à neutralité climatique
  • Systèmes multi-énergétiques locaux
  • Solutions hydrogène bas carbone
  • Transition énergétique, marchés et environnement

Missions et activités

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Pour vous permettre d'accéder à l'information, nous vous proposons de consulter la vidéo Bienvenue au Centre de Recherche EIFER dans un nouvel onglet.

[Ce film d'animation présente le Centre de recherche EIFER, co-fondé par EDF et KIT, développe des solutions énergétiques bas carbone adaptées aux territoires. De l’hydrogène aux e-fuels, en passant par la neutralité carbone locale, EIFER associe expertise scientifique, innovation et coopération franco-allemande au service de la transition énergétique.]

Bienvenue au Centre de Recherche EIFER

Fondé par EDF et KIT (Karlsruher Institüt für Technologie) en 2002, EIFER est un institut indépendant franco-allemand de recherche sur l’énergie.

EIFER compte plus de 100 collaborateurs avec des profils multidisciplinaires et internationaux.

Nos missions

Concevoir les systèmes énergétiques de demain, faibles émetteurs de CO₂ adaptés aux besoins de la société.

Accompagner la transition vers des systèmes énergétiques fiables et durables.

Nos activités

EIFER est un acteur clé dans le domaine des solutions hydrogène bas carbone, de la recherche sur les composants en laboratoires aux démonstrateurs sur site.

EIFER développer de fortes collaborations avec EDF et d’autres partenaires industriels et scientifiques.

Depuis plusieurs années, EIFER étudie en particulier les e-fuels et les carburants de substitution.

EIFER aide les territoires à atteindre la neutralité carbone :

  • plans de mobilité à faible émission de CO₂
  • stratégies d’optimisation des territoires
  • méthodes d’analyse spatiales
  • outils permettant d’évaluer les impacts environnementaux et sociétaux

EIFER étudie les potentiels et limites de la séquestration carbone en milieu naturel afin d’en évaluer les bénéfices environnementaux et sociétaux.

EIFER analyse et évalue les tendances observées sur les marchés énergétiques allemands.

EIFER travaille en étroite collaboration avec les autres sites de R&D du groupe EDF en France et dans le monde. 

Zoom sur...

La R&D vous emmène, projet CACTUS

Le projet CACTUS, « Séquestration CArbone, fonCier et soluTions natUrelleS 2027 », est piloté par EIFER et a pour objectif de construire et de fournir au Groupe EDF une expertise sur la séquestration du carbone dans les écosystèmes naturels. CACTUS vise à être force de propositions quant aux solutions naturelles à déployer par l’entreprise.

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[Ce reportage présente le projet CACTUS, à travers lequel la R&D d’EDF explore des solutions naturelles de séquestration du carbone aux côtés d’EIFER et de partenaires scientifiques. Forêts, prairies ou tourbières deviennent des terrains d’expérimentation pour renforcer la captation du CO₂ tout en préservant la biodiversité et les équilibres territoriaux. Il fait intervenir Loraine ROY (cheffe de groupe Transition énergétique, Marchés et Environnement à EIFER Allemagne), Léa Dieckhoff (ingénieure de recherche, référente scientifique pour le projet CACTUS) et Marie-Laure Rabot-Querci (cheffe de projet CACTUS, EIFER).]

La R&D vous emmène à la découverte des solutions naturelles de séquestration du carbone

Pour EDF, l’atteinte des objectifs de neutralité carbone passe avant tout par la production d’une électricité bas carbone et l’électrification des usages. Mais saviez-vous que la R&D d’EDF s’intéresse aussi aux solutions naturelles de séquestration du carbone, notamment avec le projet CACTUS, piloté par EIFER (European Institute for Energy Research) qui explore des moyens de maintenir et de renforcer la capacité de la nature à capter et stocker du CO₂ ?

Loraine ROY : Dans le projet CACTUS (séquestration Carbone fonCier et soluTions natUrelleS), on étudie la séquestration du carbone dans les écosystèmes : la séquestration naturelle. On va regarder différents milieux : les forêts, les tourbières, les prairies. Ces milieux stockent déjà actuellement du carbone et on peut augmenter cette séquestration grâce à la mise en place d’un certain nombre de pratiques de gestion.

La restauration de la forêt permet par exemple de maintenir ce stock de carbone, mais aussi de contribuer à l’épuration de l’eau, à la lutte contre l’érosion des sols, et à la préservation de la biodiversité.

On va mener des actions de concertation avec les acteurs du territoire et adresser des défis sociétaux majeurs comme l’adaptation au changement climatique.

[L’équipe se rend dans un bâtiment.]

Léa Dieckhoff : Depuis cette année, on a plusieurs sites pilotes qui nous permettes d’enrichir nos travaux avec des données de terrain.

[Zoom sur l’écran d’ordinateur de Léa Dickhoff qui nous montre une carte vue du ciel d’un site.]

Léa Dieckhoff : Là par exemple, on a le premier site qui est le site près de la centrale d’Aramon où on est en train de convertir des cultures annuelles en prairies permanentes.

[On voit des membres d’EDF effectuer des mesures et des prélèvements dans une prairie.]

Léa Dieckhoff : Et à cet endroit, on va suivre l’évolution des stocks du carbone du sol, mais également la biodiversité et l’hydrologie. Et c’est particulièrement important l’hydrologie parce que ça va devenir une zone tampon pour les inondations.

[Un membre d’EDF observe les arbres à l’aide de jumelles dans une forêt.]

Léa Dieckhoff : Nous travaillons aussi sur des sites forestiers comme à Civaux en Nouvelle-Aquitaine, sur un terrain qui appartient à EDF.

[On revient de nouveau sur l’écran de Léa Dickhoff, nous montrant la forêt vue du ciel.]

Léa Dieckhoff : Là, on va tester une technique de laser, le LiDAR terrestre qui nous permet de mesurer le volume de la biomasse forestière.

[De retour dans la forêt, des employés d’EDF mesurent le diamètre d’un tronc d’arbre.]

Léa Dieckhoff : On compare les résultats de ces mesures avec une méthode traditionnelle de mesure du volume de biomasse en forêt basée sur des mesures de diamètre et de hauteur d’arbres.

Un des défis des sites pilotes, c’est la mesure du carbone. Mesurer un stock à un moment donné, c’est relativement facile. Ce qui est plus compliqué, c’est de mesurer une évolution de stock car ce stock évolue très lentement et il faut aussi gérer les incertitudes de mesure. Pour cela, nous travaillons avec des partenaires académiques qui nous accompagnent, comme par exemple l’INRAE de Clermont-Ferrand.

Un autre défi, c’est de ne jamais considérer un seul enjeu lors de la conception et de la réalisation des sites pilotes. Par exemple, la séquestration du carbone ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité.

Marie-Laure Rabot-Querci : On est partis de presque zéro et cela nous a pris plusieurs années pour monter ce projet. Pour nous appuyer sur des fondements scientifiques solides, nous avons constitué une équipe R&D multidisciplinaire, curieuse et débrouillarde pour pouvoir jongler entre les aspects théoriques d’un côté et la mise en pratique.

Aujourd’hui, nous travaillons dans des projets concrets avec des partenaires que nous avons rejoint, notamment dans les territoires et des entités académiques ou scientifiques.  

Loraine Roy : La raison d’être d’EDF nous conduit à nous intéresser à ces sujets et à déployer et expérimenter des solutions naturelles qui font partie du panel de pratiques qu’il faut mettre en oeuvre pour construire un avenir énergétique neutre en carbone.

Et à la R&D d’EDF, nous avons la chance de pouvoir travailler sur ces sujets d’avenir. 
 

Portraits de chercheurs

Paulina NOWAK

Rencontre avec Paulina NOWAK, chercheuse à l'European Institute for Energy Research (EIFER) à Karlsruhe, en Allemagne.

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Chercheurs d'ici et d'ailleurs nous emmène à la rencontre de Pauline Nowak, chercheuse à l'European Institute for Energy Research (EIFER) à Karlsruhe, en Allemagne.

Paulina Nowak : Je suis polonaise et une fière native de la belle ville de Cracovie. Je suis chercheuse à l'European Institute for Energy Research (EIFER), qui se trouve à Karlsruhe, en Allemagne.

L'axiome

Question : Historique professionnel

Paulina Nowak : Je suis née et j'ai grandi à Cracovie, j'y ai aussi fait mes études universitaires. Mon doctorat porte sur l'ingénierie environnementale, l'énergie et la mine.

Mon premier emploi après mon doctorat a été assistante au service informatique d'EDF. Puis, quand l'opportunité s'est présentée, je suis passée au département R&D. Un ancien collègue d'EDF m'a indiqué qu'il y avait une vacance de poste à EIFER dans un domaine intéressant. J'ai donc décidé de postuler.

Le centre

Question : Le centre EIFER

Paulina Nowak : EIFER a été fondé par EDF et le Karlsruhe Institute of Technology en tant que centre de recherche indépendant pour renforcer la coopération entre le monde scientifique et l'industrie.

Mon poster à Eifer constitue mon premier emploi à l'étranger. Nos collègues viennent littéralement du monde entier, pas uniquement d'Europe, mais aussi de l'autre côté du globe, de pays très différents, avec des bagages très différents, une vision différente de ce qui est normal dans le secteur de l'énergie et de ce qui constitue de l'innovation, et avoir la chance d'échanger sur cela permet vraiment de s'enrichir en tant que spécialiste.

L'équation

Question : Quel problème essaies-tu de résoudre ?

Paulina Nowak : Voyons d'abord brièvement ce que sont en fait les e- ou les électro carburants.

Il s'agit de carburants synthétiques fabriqués à partir de CO2 capturé dans l'air ou sur des sites industriels et d'hydrogène obtenu par électrolyse de l'eau réalisée en utilisant de l'électricité renouvelable.

Le processus global s'appelle « Power to X ».

J'assiste actuellement notre équipe R&D EDF dans la préparation de la spécification pour la plateforme d'essais pour les carburants « power-to-liquid » où nous aimerions tester, par la suite, différentes technologies actuellement développées dans ce domaine.

La médiane

Question : Passions, équilibre personnel

Paulina Nowak : Enfant, j'ai intégré un groupe folklorique polonais qui interprète des danses et des chants traditionnels de mon pays en costumes et accompagnements traditionnels et j'en fais toujours partie.

Pendant plusieurs mois avant mon déménagement à Karlsruhe, il a été ma soupape de décompression. C'était super.