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« La participation citoyenne est un facteur-clé de la réussite des projets urbains »

  • « La participation citoyenne est un facteur-clé de la réussite des projets urbains »

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Directrice d’EIFER, acronyme de European Institute for Energy Research, Ludmila Gautier a participé comme jurée à la sélection des finalistes de la catégorie « Ville Bas Carbone » de l'édition 2016 des Prix EDF Pulse. Entretien.

Un mot d'abord sur l'institut que vous dirigez...

EIFER a été créé en 2002, sous le statut de groupe d'intérêt économique européen. C'est en quelque sorte un partenariat public-privé entre EDF et l'Université de Karlsruhe – devenue en 2009  l'institut technologique de Karlsruhe (KIT). L'institut se veut un trait d'union entre la recherche et l'industrie. Pour EDF, c'est une manière de faire de la R&D autrement et à l'international en profitant d'un réseau de partenaires scientifiques et industriels en Allemagne et des innovations qui peuvent émerger outre-Rhin. L'intérêt est de se confronter à un système énergétique très différent du modèle français, à savoir une production très décentralisée, très distribuée.Et du côté du partenaire scientifique, le but est de travailler sur des questions initiées par un industriel et débouchant sur des solutions d'exploitation. Par exemple, EIFER et KIT apportent un accompagnement scientifique à deux projets de géothermie en Alsace.

Quels en sont vos principaux axes de recherche ?

On travaille autour de trois grands sujets inspirés du modèle allemand. A commencer par le développement des systèmes énergétiques locaux, autrement dit tout ce qui relève de la production décentralisée : Technologies de puissance inférieure au MW, de cogénération, d'énergies renouvelables à une échelle locale. Une autre de nos activités emblématiques concerne l'ingénierie des villes durables. C'est un modèle qui a été initié très tôt en Allemagne, avec la mise en place des régies municipales adossées à la ville et qui associent planification urbaine et question énergétique. Or c'est un modèle qui commence à émerger en France. Fortes consommatrices d'énergie et donc responsables de fortes émissions de gaz à effet de serre, les villes ont inversement en leurs mains tous les leviers pour mieux gérer leur consommation.  Au travers d'actions menées pour les villes notamment de Karlsruhe ou Berlin, l'institut aspire ainsi à élaborer des méthodes de planification énergétiques urbaines.

Enfin, notre dernière mission s'articule autour de l'interaction entre local et global. En France, dans un modèle centralisé, il s'agit de voir comment on peut intégrer de la production locale. En Allemagne, la transition énergétique implique au contraire progressivement une plus grande régulation au niveau fédéral. A nous de réfléchir au meilleur système pour répondre aux objectifs d'intégration des ENR et de réduction des gaz à effet de serre tout en prônant l'efficacité énergétique.

Pour se faire, EIFER ne repose pas uniquement sur des ingénieurs...

Effectivement, l'institut dispose de compétences très multidisciplinaires. Toutes les dimensions sont étudiées avec des architectes, des urbanistes, des politologues pour aborder les politiques de planification urbaine, des économistes pour la quête d'un modèle optimisé, mais aussi des sociologues, des spécialistes de l'économie de l'environnement ou encore des agronomes pour se servir au mieux des ressources locales...  En tout, EIFER compte 110 personnes qui abordent les questions énergétiques avec une approche la plus systémique possible.

Avec l'émergence de la ville bas carbone, vous partagez l'une des priorités des Prix EDF Pulse. Comment avez-vous participé 

EIFER a eu un double rôle aux Prix EDF Pulse 2016. Avec d'abord un rôle de sourcing, en informant les start-up innovantes en Allemagne, en France et en Europe du lancement du Prix, via nos partenariats avec des clusters et des pôles de compétitivité. Puis au sein du jury, il s'agissait d'apporter une expertise sur la  problématique de la ville bas carbone, à savoir les évolutions technologiques et informatiques qui permettent une meilleure gestion de l'énergie dans les villes.

Qu'avez-vous mis en avant pour effectuer votre sélection ?

J'ai d'abord mis en avant les dossiers qui montraient en quoi ils se différenciaient de leurs concurrents dans leur secteur. Il me semble important que les compétiteurs aient regardé ce qui se faisait autour d'eux. Autre critère pour mes choix : que les postulants précisent à qui leur projet se destine. Apportent-ils de la valeur à des citoyens, des villes, des industriels... ? Enfin, j'ai gardé un œil attentif sur  la possibilité de commercialisation dans l'année. Car le concours finalement pousse à mettre en avant des projets assez mûrs - un prototype bien avancé, une plateforme déjà en ligne...

Des tendances se sont-elles dégagées des dossiers ?

On retrouvait nombre de dossiers autour des énergies renouvelables, de la mobilité et de l'éclairage. Ce n'est pas un hasard : ce sont les trois secteurs où l'énergie est la plus visible et où les collectivités locales ont un fort levier d'action. Les candidats l'ont bien compris. Plus étonnant et frappant est la montée du collaboratif, de l'économie de partage. Cela montre bien que la participation citoyenne est un facteur-clé de la réussite des projets en ville, notamment énergétiques. La ville et les industriels lancent des projets mais si le citoyen n'adhère pas, le risque est grand de le voir capoter. Il est donc primordial de l'impliquer au plus tôt des projets, au travers par exemple de plateformes collaboratives basées sur la mise à disposition d'un maximum de données, à même de faire appréhender ce qu'est l'énergie et les modes de consommation responsables.

Prix EDF Pulse 2016, place aux comités de sélection

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