Réglementations et politique de l'énergie

Transition énergétique et climatique : réunion exceptionnelle à Paris consacrée à la question du financement

À l'occasion du cinquantième anniversaire de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), une trentaine de ministres internationaux de l'Énergie et du Climat, membres de l'organisation, se sont réunis à Paris pour étudier les moyens permettant de financer la transition énergétique et climatique. Au cours de ce rassemblement, John Kerry, émissaire américain pour le climat, a insisté sur l’importance de faire évoluer le monde de l’énergie « vers plus d’innovation ». Selon lui, « nous devons déployer les technologies existantes (…) aussi vite que possible » et « amener sur le marché de nouvelles technologies » permettant d’économiser et d’utiliser plus efficacement l’énergie, de capter le CO2, de stocker l'électricité et de produire de l'hydrogène. Fatih Birol, directeur de l'AIE, a appuyé ce discours en soulignant qu’il fallait renforcer les efforts déjà déployés pour accroître l'utilisation des énergies propres et atteindre les objectifs climatiques fixés pour 2050. L’Agence chiffre à 4 500 milliards de dollars par an d’ici 2030 les investissements mondiaux nécessaires pour concrétiser ces objectifs.

connaissancedesenergies.org - Publié le 13/02/2024

Énergie et climat : l’Agence internationale de l’énergie annonce étendre ses missions

Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de deux jours à Paris, les ministres de l'Énergie et du Climat des pays membres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ont annoncé un élargissement de l'agence et de ses missions. Une des évolutions majeures réside dans le lancement des discussions pour l'intégration de l'Inde (membre associé depuis 2017) en tant que membre à part entière. L'agence a également été mandatée par les ministres pour créer une nouvelle antenne à Singapour, une région d’Asie-Pacifique déterminante pour le futur de l'énergie et du climat. Par ailleurs, l'AIE va travailler sur un « filet de sécurité » pour l'approvisionnement en métaux et matériaux indispensables à la transition énergétique de ses membres. Avec ces décisions, « les Gouvernements disent clairement que le combat contre le réchauffement climatique est une priorité pour eux », a commenté Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. Selon les ministres, « les investissements destinés aux économies en développement devront plus que tripler, à 2 200/2 800 milliards de dollars par an d'ici le début des années 2030 ».

connaissancedesenergies.org - Publié le 14/02/2024

Economies d'énergie et émissions carbone

Australie : un plan ambitieux pour réduire les émissions des véhicules neufs

Le Gouvernement australien a présenté un plan visant à instaurer pour la première fois une limitation des émissions de CO2 des véhicules neufs. Baptisé New Vehicle Efficiency Standard (NVES), ce nouveau programme vise à réduire de 12,2% les émissions de CO2 pour les voitures et de 12,4% pour les utilitaires et les vans d'ici à 2029. Pour ce faire, les véhicules seront catégorisés selon leur poids et devront respecter des normes strictes d'émissions. À partir de 2025, les voitures neuves devront donc se conformer à une limite de 141g de CO2 par kilomètre, tandis que pour les utilitaires légers, ce seuil sera de 199g/km. Ces limites seront abaissées en 2029 à 58g/km et 81g/km respectivement. Une option encore plus stricte est à l'étude pour 2029 : descendre à 34g/km et 56g/km de CO2. Pour encourager la vente de véhicules électriques et hybrides rechargeables, un système de crédits sera mis en place. Ces mesures sont en phase de consultation jusqu'au 4 mars 2024, date à laquelle le Gouvernement australien prendra sa décision définitive.

automobile-magazine.fr - Publié le 13/02/2024

Energies renouvelables

Afrique de l’Est et australe : un prêt de 300 millions de dollars pour favoriser l’accès aux énergies renouvelables

La Banque de commerce et de développement de l'Afrique orientale et australe (TDB) a obtenu un prêt de 300 millions de dollars de la Banque mondiale pour financer l’accès aux énergies renouvelables dans la région. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme Accelerating Sustainable and Clean Energy Access Transformation (ASCENT) qui vise un investissement total de 5 milliards de dollars pour aider l'Afrique orientale et australe à atteindre le 7e objectif de développement durable (ODD7) sur « l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable ». La TDB utilisera ce prêt pour soutenir des entreprises privées développant des projets d'énergies renouvelables dans les pays éligibles à l'Association Internationale de Développement (IDA). Cette initiative devrait permettre à au moins 5 millions de personnes d'accéder à l'électricité, à 1 million de personnes de bénéficier d’une cuisson propre, et d’accroître de 35 MW la capacité énergétique des États membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) parmi lesquels figurent l'Éthiopie et la Zambie. Pour rappel, l’IDA entend offrir un accès à l'électricité à 100 millions de personnes répartis dans 20 pays d'ici 2030 grâce à ce programme régional.

afrik21.africa - Publié le 14/02/2024