
Obs’COP 2021
OBSERVATOIRE INTERNATIONAL
CLIMAT ET OPINIONS PUBLIQUES
Le baromètre de la perception du changement climatique dans 30 pays.
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répondants dans le monde
questions posées
Ni relégué, ni prioritaire : l’environnement concurrencé par le quotidien
La question du coût de la vie se hisse cette année à la première place des préoccupations (52 %), à égalité avec le Covid. La pauvreté arrive en 3e position (47 %) et le système de santé en 4e (43 %).
L’environnement n’est pas déclassé : en 5e position à 41 %, il ne rivalise pas avec ces inquiétudes plus proches de la vie quotidienne, mais il dépasse le chômage ou la délinquance.
Une courte majorité (50 %) à l’échelle globale se dit favorable à un choix de société qui donnerait la priorité à l’environnement sur la croissance et l’emploi, tandis que 35 % feraient le choix inverse et 15 % ne se prononcent pas.
estiment qu’il faudrait donner la priorité à l’environnement

Malgré la multiplication des évènements climatiques extrêmes en 2021, le climato-scepticisme progresse plutôt
On assiste plutôt à une progression du climato-scepticisme : 31 % en 2019, 32 % en 2020 et 34 % en 2021.
Pourtant, 77 % des habitants de la planète ont le sentiment de déjà voir les effets du changement climatique dans leur région, notamment dans les pays du Sud, la canicule étant le phénomène le plus souvent constaté (avec le dérèglement des saisons en Europe).
doutent de l’origine humaine du changement climatique

Production d’électricité : tout faire pour remplacer les énergies fossiles
Partout dans le monde, l’accueil réservé aux énergies renouvelables pour produire l’électricité est très consensuel (entre 70 % et 90 % selon les technologies). À l’autre extrémité du spectre, le charbon n’est accepté que par 25 %.
Le nucléaire et le gaz sont dans une situation intermédiaire : des majorités courtes (respectivement 51 % et 49 %) désapprouvent leur usage, mais 39 % des interviewés approuvent le recours à ces énergies.
Lorsqu’il s’agit de la nécessité de construire des centrales au gaz ou nucléaires « pour réduire les émissions de gaz à effet de serre », les opinions deviennent positives à plus de 60 %.
jugent acceptable de remplacer les centrales au charbon ou au fioul par des centrales nucléaires

Une mobilisation qui doit être initiée par les gouvernements
L’idée que seul un changement de mode de vie permettra de lutter contre le changement climatique ne fait pas consensus : elle est partagée par un habitant de la planète sur deux (51 %) et elle a plutôt reculé depuis deux ans (-2 points).
Pour 69 % de la population mondiale, les leviers de résolution des problématiques climatiques restent avant tout l’affaire des gouvernements. Les consommateurs ont le sentiment d’agir déjà à leur échelle (50 %) et seulement 45 % estiment que c’est à eux d’agir.
jugent que c’est au gouvernement d’agir contre le changement climatique

Des actions quotidiennes encore modestes
Globalement, les citoyens pratiquent déjà quelques gestes au quotidien : 40 % en font quatre de façon systématique, 67 % deux ou plus. Mais il s’avère que les gestes les plus pratiqués ne sont pas ceux qui seraient les plus efficaces pour lutter contre le changement climatique.
À l’échelle mondiale, les mesures ciblant la voiture sont celles qui recueillent l’acceptabilité la plus faible, notamment en Europe.
De la même façon, les mesures qui ont un impact financier sont moins bien acceptées : la taxe carbone (52 %), mais aussi la taxation des billets d’avion (48 %).
déclarent éviter de prendre la voiture lorsque c’est possible

L'essentiel
La méthodologie
Échantillonnage, recueil des données : retrouvez les détails de la méthodologie du baromètre.
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