
Dalkia recrute !
Pour participer aux défis de la transition énergétique et développer vos compétences au sein d'un fort collectif alliant innovation et technicité, rejoignez-nous !
Vous êtes :
Pour participer aux défis de la transition énergétique et développer vos compétences au sein d'un fort collectif alliant innovation et technicité, rejoignez-nous !
Travailler chez EDF
EDF accueille chaque année plus de 3 500 stagiaires du BEP au Bac +5 parmi nos 230 métiers.
Pourquoi choisir EDF ?
Découvrez les bonnes raisons de nous rejoindre
Rencontrons-nous
Vous souhaitez en savoir plus sur le Groupe et nos métiers ?
Stanislas, 43 ans est robinetier à EDF. Chaque année, il se déplace 180 jours en moyenne, partout en France où le Groupe a des centrales. Son métier ? Assurer la maintenance des robinets des centrales et inspecter des vannes qui pèsent parfois 800 kilos
Sophie GUICHARD
« C’est une belle vie. Bien sûr, il y a des moments de galère, comme partout, mais une fois sur le chantier, il y a beaucoup de rigueur et aussi des collègues, voire une bande de copains et des moments de rigolade. » Stanislas, 43 ans, a l’œil bleu qui veut voir la vie du bon côté. Pourtant, il passe chaque année une nuit sur deux en dehors de chez lui. Soit 180 jours en moyenne, partout en France où EDF a des centrales nucléaires. Son métier ? Assurer la maintenance des robinets des centrales, inspecter des vannes qui pèsent parfois 800 kilos et vérifier s’il faut en changer les pièces. Il vient de terminer six semaines de chantier sur la centrale nucléaire du Blayais, en Nouvelle-Aquitaine, et s’apprête déjà à repartir pour Saint-Laurent, en bord de Loire :
« De chantier en chantier, je suis dans l’itinérance. C’est un boulot très technique, où l’on s’engage pour la sûreté, mais c’est aussi un choix de vie. »Ce choix, Stanislas l’a réalisé après avoir travaillé chez Kodak, à Chalon-sur-Saône d’où il est originaire : « Je coupais les plaques de radios sur les machines en production. La fermeture de l’usine, c’était vraiment la fin d’un monde… Près de 2500 personnes ont dû retrouver du travail. » Avec un BEP maintenance des systèmes mécaniques et automatisme en poche, il se fait embaucher par Médiatec, spécialisé dans la maintenance industrielle, où il commence dans la robinetterie. Premier contact avec EDF en tant que prestataire : « Je sillonnais la France en voiture, partout où il y a une centrale. Déjà, je passais plus de temps avec mes collègues qu’avec ma femme et mes enfants. Plus qu’un boulot, c’était déjà une vie. » En 2011, lorsqu’EDF l’embauche à l’agence de maintenance Est de Woippy, en Moselle, son quotidien s’améliore. Désormais il assure ses déplacements en train et en avion. Et il se retrouve avec des collègues, une centaine de spécialistes de la cuve au circuit primaire, qui, comme lui, passent beaucoup de temps ensemble : « La première chose que l’on demande quand on part en déplacement le lundi, c’est, « qu’est-ce qu’on mange ? » Comme une petite famille, on achète pour la semaine et on s’organise. Car la vie de chantier, c’est avant tout une vie en communauté, où il faut savoir s’adapter aux autres : « On dort en gîte ou à l’hôtel, on appelle les collègues avec lesquels on a une affinité, mais personne n’est jamais laissé sur le bord de la route. La solidarité avant tout. » Une vie qui commence à 6 heures et finit souvent à 21 heures, mais qui est aussi rythmée d’une ambiance spéciale, faite de barbecues et de rigolades. Sur ces chantiers qui l’éloignent de sa femme et de ses cinq filles, Stanislas en profite même pour faire du sport, du squash, et aussi pour voir du pays. Avec les collègues, il visite le Château de Chambord ; à Flamanville, il découvre le sous-marin « Le Redoutable », et arpente les gorges de l’Ardèche. Depuis toutes ces années, des liens se sont tissés avec les habitants : « on s’échange les bonnes adresses. Ce que j’aime c’est rencontrer des gens et découvrir d’autres mentalités, je m’ennuierais ferme dans la routine d’un bureau. »
Depuis quatre ans, Stanislas travaille pour l’unité logistique et maintenance Sud-Ouest d’Ambès où travaillent 50 robinetiers qui, comme lui, arpentent la France avec, sous le bras, un planning pour l’année. « C’est un travail très technique, avec une exigence extrême au niveau de la sûreté. On n’est pas dans une chocolaterie ! Aujourd’hui, mon savoir-faire est très demandé et j’essaye de transmettre aux jeunes. » Au Blayais, Stanislas a montré le métier à Adrien, qui arrivait de l’hydraulique et à Romain, nouvel embauché : « Les jeunes ont forcément un autre regard, une autre façon de travailler. Je demande toujours « Et toi, comment tu ferais ? » Il leur explique le b.a.-ba du métier, les méthodes « du quick-look à l’Rpad, deux outils de diagnostic », glisse-t-il satisfait, mais enseigne aussi sa philosophie, le sens des responsabilités, l’exigence de remonter l’information à chaque contrôle. Au final, Stanislas ne quitte jamais un chantier sans se retourner : « Je dis toujours, tant que je ne vois pas la vapeur d'eau sortir de l’aéroréfrigérant, je ne suis pas rassuré… » Le sentiment d’avoir été utile à un moment au milieu de la chaîne. Cela ne s’appelle-t-il pas aussi le sentiment du travail bien fait ?