Actualités
Déclaration d’un événement significatif de sûreté de niveau 1 (échelle INES) sur l’unité de production n°2
Publié le 20/02/2019
Dans le cadre du programme de maintenance, une pompe d’alimentation en eau de secours des générateurs de vapeur* est mise en fonctionnement pour être graissée.
Cette opération entraine une montée du niveau d’eau dans les générateurs de vapeur.
Les vannes du circuit d’alimentation de secours sont alors automatiquement fermées par un système de protection prévu à cet effet.
Conformément aux règles d’exploitation, l’opérateur dispose d’une heure pour reconfigurer le circuit de manière conforme (vannes d’alimentation ouvertes et disponibles).
Or, l’opérateur a dépassé de 6 minutes le délai réglementaire pour réaliser cette opération.
Cet écart, qui n’a pas eu de conséquence ni sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement, ni sur la santé du personnel, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 19 février 2019 au niveau 1 de l’échelle INES graduée de 1 à 7.
*La centrale de Gravelines compte 3 générateurs de vapeur, des échangeurs de chaleur entre le circuit primaire et le circuit du groupe turbo-alternateur.
Pour pallier toute défaillance du circuit normal d’alimentation en eau, les générateurs de vapeur sont également alimentés en eau par un circuit de secours (ASG), situé en partie non nucléaire de l’installation.
Arrêt de l'unité de production n°2 : la campagne 2019 démarre !
Publié le 16/02/2019
*arrêt de tranche : il existe 3 types d'arrêt de tranche. L'ASR, "arrêt pour simple rechargement" du combustible, avec peu ou pas de maintenance ; les « visites partielles » avec rechargement du combustible et maintenance ; et les visites décennales, durant lesquelles sont réalisés le rechargement du combustible, la maintenance et les actions d’amélioration de la sûreté de la centrale ainsi que les grands contrôles des différents composants.
Pour en savoir plus sur son déroulement, voici les 7 étapes d'un arrêt de tranche (https://lenergeek.com/2018/03/06/reacteur-nucleaire-arret-de-tranche/) :
Apres le temps des réunions publiques vient le temps des ateliers thématiques
Publié le 15/02/2019
Près de 200 personnes ont assisté aux réunions publiques de Calais et Dunkerque les 1er et 8 février 2019 sur le 4ème ré-examen de sûreté des centrales nucléaires 900 MW. A leur issue, les organisateurs ont pu dégager 2 domaines de questions récurrentes posées. La 2ème étape du processus de concertation consistera désormais à venir participer aux ateliers thématiques inspirés par les contributions des réunions publiques. Ces ateliers thématiques ont pour vocation de produire des idées ou des pistes d’actions concrètes, directement auprès des parties prenantes que sont l’ASN, l’IRSN ou EDF.
Ainsi, le 15 mars à la Maison des associations à Audruicq, les participants réfléchiront sur le thème suivant : Comment tendre vers le niveau de sûreté de l’EPR dans un contexte d’un vieillissement des installations ? (récupérateur de corium ; intégrité du bâtiment combustible ; gestion du vieillissement des installations ; robustesse de la cuve et de l’enceinte ; gestion de la corrosion ; contrôles spécifiques des VD4 et contrôles des éléments inaccessibles ; remplacement des pièces…)
Le 29 mars, l’atelier thématique se tiendra au restaurant Une Faim de Loon à Loon-plage, et posera la question « Quelle prise en compte des facteurs environnementaux, industriels, humains et sociaux ? » (évolutions climatiques ; interactions industrielles ; transmission et évolution des compétences ; formation et qualification des prestataires pour faire face aux besoins de demain ; contrôle social : rôles des représentants du personnel, inspection du travail…).
Chaque atelier démarrera à 18h30 pour se terminer vers 20h30.
Que vous ayez ou pas assisté aux réunions publiques, vous pouvez contribuer aux ateliers thématiques. Vous pouvez inscrire depuis le site de la CLI de Gravelines http://www.cli-gravelines.fr/
Déclaration d’un événement significatif générique de niveau 1 (échelle INES) concernant le défaut de robustesse au séisme de vannes
Publié le 12/02/2019
A la centrale de Chinon sur le réacteur n°2, lors d’activités de maintenance sur des vannes du système de ventilation de l’enceinte du bâtiment réacteur, un intervenant a constaté que l’intensité du serrage des goujons n’est pas conforme à l’attendu. En effet, pour ces matériels, il convient de respecter la relation entre la matière utilisée (acier noir ou acier inoxydable) et l’intensité de serrage. Après des analyses approfondies, la centrale de Chinon met en évidence que l’intensité de serrage utilisée était celle pour l’acier noir, non conforme à la matière utilisée (acier inoxydable).
Cette non-conformité de serrage étant susceptible d’engendrer une détérioration de la structure du métal, la manoeuvrabilité de ces vannes depuis la salle de commande ne serait potentiellement pas garantie en cas de séisme d’intensité SMHV*.
Dès qu’un écart sur l’une des unités du parc est constaté, EDF étend les analyses à l’ensemble des matériels concernés et installés dans les centrales. Ainsi, des analyses ont été menées pour toutes les centrales du parc en exploitation. Pour l’ensemble des centrales, excepté celles de Bugey et Fessenheim, il s’est avéré que cette non-conformité ne peut être exclue pour les vannes du système de ventilation, mais également pour les vannes du système de surveillance atmosphérique de l’enceinte du bâtiment réacteur.
Les goujons des centrales concernées seront remplacés par des goujons en acier noir serrés avec l’intensité prescrite.
Cet événement n’a eu aucune conséquence réelle sur la sûreté des installations. En cas de séisme, la sûreté du réacteur serait également garantie. Cet événement représente cependant un potentiel défaut de robustesse au séisme de ces vannes pour lequel EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 11 février 2019 un événement significatif de sûreté dit « générique », car commun à plusieurs unités de production**, au niveau 1 de l’échelle INES, échelle internationale de classement des événements nucléaires qui en compte 7.
* Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis mille ans.
**Concerne tous les réacteurs, excepté ceux de Bugey et Fessenheim
Déclaration d’un événement significatif générique de niveau 1 (échelle INES) concernant le défaut de robustesse au séisme de vannes
Publié le 12/02/2019
A la centrale de Chinon sur le réacteur n°2, lors d’activités de maintenance sur des vannes du système de ventilation de l’enceinte du bâtiment réacteur, un intervenant a constaté que l’intensité du serrage des goujons n’est pas conforme à l’attendu. En effet, pour ces matériels, il convient de respecter la relation entre la matière utilisée (acier noir ou acier inoxydable) et l’intensité de serrage. Après des analyses approfondies, la centrale de Chinon met en évidence que l’intensité de serrage utilisée était celle pour l’acier noir, non conforme à la matière utilisée (acier inoxydable).
Cette non-conformité de serrage étant susceptible d’engendrer une détérioration de la structure du métal, la manoeuvrabilité de ces vannes depuis la salle de commande ne serait potentiellement pas garantie en cas de séisme d’intensité SMHV*.
Dès qu’un écart sur l’une des unités du parc est constaté, EDF étend les analyses à l’ensemble des matériels concernés et installés dans les centrales. Ainsi, des analyses ont été menées pour toutes les centrales du parc en exploitation. Pour l’ensemble des centrales, excepté celles de Bugey et Fessenheim, il s’est avéré que cette non-conformité ne peut être exclue pour les vannes du système de ventilation, mais également pour les vannes du système de surveillance atmosphérique de l’enceinte du bâtiment réacteur.
Les goujons des centrales concernées seront remplacés par des goujons en acier noir serrés avec l’intensité prescrite.
Cet événement n’a eu aucune conséquence réelle sur la sûreté des installations. En cas de séisme, la sûreté du réacteur serait également garantie. Cet événement représente cependant un potentiel défaut de robustesse au séisme de ces vannes pour lequel EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 11 février 2019 un événement significatif de sûreté dit « générique », car commun à plusieurs unités de production**, au niveau 1 de l’échelle INES, échelle internationale de classement des événements nucléaires qui en compte 7.
* Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis mille ans.
**Concerne tous les réacteurs, excepté ceux de Bugey et Fessenheim
Le lieutenant Laurent Ryckenbusch, nouvel officier sapeur-pompier à la centrale
Publié le 08/02/2019
Le lieutenant Laurent RYCKENBUSCH est le nouvel officier sapeur-pompier professionnel (OSPP) mis à disposition par le SDIS 59, dans le cadre de la convention signée cette année pour trois ans.
Son parcours professionnel l'avait presque destiné à être le maillon fort entre les équipes de la centrale et celles du SDIS. Actuellement chef de groupement du centre de secours de Bourbourg, la carrière de ce spyckerois d'origine, a été marquée par une forte appétence pour la formation et la pédagogie. Il débute en 1984 chez les pompiers de Paris, puis revient aux sources en 86 à Fort Mardyck. Il rejoint ensuite les services du groupement 1 à Coudekerque-Branche au service opérationnel, avant de devenir adjoint au chef de centre d'Hazebrouck puis chef du service prospective et contrôle au groupement formation departementale à Lille. Diplômé « concepteur de formation », il a à cœur la formation d’approche par les compétences, formation qui permet d'améliorer encore la qualité de service rendu à la population. Durant ses 35 ans de carrière, il a conçu de multiple applications et quelques logiciels, mis en place à l'échelle du SDIS.
La prévention et la formation seront les principales missions confiées au lieutenant Laurent Ryckenbusch. Prévention, conseil et formation, auprès de tous les services de la centrale mais aussi des sapeurs-pompiers des principaux centres de secours intervenants sur le site (Bourbourg, Loon-plage et Gravelines). Le but de ces formations et de cet oeil expert ? toujours améliorer l’efficacité de la chaîne des secours sur le site.
Souhaitons la bienvenue à notre nouvel OSPP, animé par une passion à la fois insatiable et dévorante... être utile aux autres !
La filière nucléaire et l'Etat signent une feuille de route
Publié le 08/02/2019
Pourquoi signer un contrat stragégique de filière ?
La filière nucléaire regroupe 2 600 entreprises dont plus de 50% ont une activité à l’export et totalise aujourd’hui 220 000 emplois directs et indirects. Elle constitue ainsi la troisième filière industrielle française. Ce contrat stratégique va permettre de décliner de façon concrète les orientations définies par la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en matière d’énergie nucléaire et de garantir à la filière la visibilité dont elle a besoin pour préserver le savoir-faire national et maintenir les compétences dans la filière.
Conformément à l’orientation donnée aux filières industrielles par le Conseil national de l’industrie (CNI), la filière nucléaire française a élaboré un plan d’action concret portant sur un nombre limité de projets structurants à forts enjeux, et propose à l’Etat, sous la forme d’un contrat de filière, un ensemble d’engagements réciproques visant à accompagner leur réalisation.
Un plan d'action avec 4 axes majeurs
- Axe 1 : Emploi, compétences et formation. Il s’agit pour la filière de garantir les compétences et l’expertise nécessaires pour une filière nucléaire attractive, sûre et compétitive. Le maintien et le renouvellement des compétences de la filière constituent en effet une condition essentielle de sa pérennité, de sa capacité à exploiter l’outil industriel dans de bonnes conditions (notamment de sûreté), de sa capacité d’innovation et de développement futur.
- Axe 2 : Transformation numérique de la filière nucléaire. L’objectif poursuivi est de structurer, grâce au numérique, la supply chain et la démarche d’innovation au sein de la filière.
- Axe 3 : R&D et transformation écologique de la filière nucléaire. Deux enjeux structurants fondent cet axe : promouvoir une économie circulaire au sein de la filière particulièrement dans le domaine du cycle combustible et du recyclage des métaux de très faible activité ; définir les réacteurs et outils du futur, en visant plus particulièrement à accélérer l’initiative « Usine Nucléaire du Futur » lancée par EDF, le CEA et Framatome et à développer un modèle de SMR (small modular reactor) de technologie française.
- Axe 4 : L’international. Il est fondamental que la filière se dote d’une stratégie globale dans ce domaine qui portera notamment sur l’amélioration de son positionnement vis-à-vis du marché et des organisations internationales et la mise en place d’un portefeuille d’offres qui répond aux besoins du marché international dans les prochaines années.
En complément des axes de travail retenus ci-dessus, et afin d’accompagner les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (PME-ETI) pour mettre en œuvre les transformations nécessaires dans les années à venir, la filière nucléaire décide de lancer en 2019, la démarche « Accélérateur de PME » de Bpifrance.
Afin de mener de manière cohérente les actions du contrat de la filière nucléaire et lui permettre de conserver dans l’avenir ses savoirs faire, les principaux industriels de la filière ont décidé, le 14 juin 2018, de créer le GIFEN (Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire). L’objectif est également de parler d’une seule voix pour développer, ensemble, des actions visant à représenter l’ensemble des industriels de la filière (y compris le démantèlement des centrales).
Signature d'une convention triennale avec le SDIS 59
Publié le 31/01/2019
François Goulain, Directeur de la centrale de Gravelines et le Colonel Dominique Jacques, représentant le SDIS du Nord, ont signé le 30 janvier 2019 une convention de coopération et d'assistance. Il s’agit d’un renouvellement de la convention signée en 2018 mais pour une période triennale cette fois-ci. Cet engagement opérationnel fixe les conditions d’intervention réelle du SDIS sur nos installations, prévoit le cadre de nos exercices communs et des rencontres attendues pour mieux connaitre nos organisations réciproques. Cette convention rend possible la mise à disposition sur site d’un officier sapeur-pompier, le Lieutenant Laurent Ryckenbush, arrivé début janvier, et à qui nous souhaitons la bienvenue.
Dépassement du délai de réparation d’un piège à iode
Publié le 31/01/2019
Après plusieurs interventions et des tests d’efficacité du piège à iode non satisfaisants, les équipes de la centrale réalisent une expertise. Les vis de serrage fixant le piège à iode sur son support sont remplacées et le joint refait. Le 27 janvier 2019, le test d’efficacité est réalisé avec succès et le piège à iode est à nouveau disponible. Pour respecter les procédures, le piège à iode aurait dû être réparé pour le 25 janvier 2019.
Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquences sur la sûreté des installations, l’environnement et la santé des intervenants. En effet, les conditions dans lesquelles se trouvait le réacteur ne nécessitaient pas l’utilisation du piège à iode. Cependant, le dépassement du délai de réparation est redevable d’un événement significatif de sûreté de niveau 1 sur l’échelle INES, qui compte 7 niveaux. La direction de la centrale de Gravelines l’a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 29 janvier 2019.
*Le piège à iode est un filtre absorbant, constitué de charbon actif. Il fait partie du circuit de ventilation et de confinement des locaux sensibles comme la salle de commande. En situation accidentelle, il assure les conditions de sécurité du personnel, en filtrant l’iode radioactive.
LA CENTRALE PARTICIPE AUX ASSISES DE L’ENERGIE DE DUNKERQUE
Publié le 30/01/2019
La centrale de Gravelines a participé à la 20ème édition des Assises Européennes de la Transition Energétique. Elle s’est déroulée les 22, 23 et 24 janvier au Kursaal de Dunkerque, en présence de François de Rugy, Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire.
Cet évènement rassemble chaque année l’ensemble des acteurs de l’énergie. La présence de la centrale de Gravelines était incontournable à l’heure où prolongation des durées de vie des réacteurs, fermeture de réacteurs, accueil d’EPR et développement des Energies Renouvelables (EnR) sont au cœur de la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Si la centrale de Gravelines était aux côtés de la Délégation régionale EDF et de Nucléi, c’était bien pour afficher la volonté du site de compter parmi les énergéticiens qui prennent le tournant de la transition écologique. Le nucléaire produit massivement et sans CO2. La réussite de la transition écologique, ce sera l’alliance du nucléaire et des EnR : un message clé du Groupe EDF et plus localement de la centrale de Gravelines qui sera largement diffusé tout au long de ces trois journées d'échanges, de débat et de plénières.
François De Rugy en dira d'ailleurs quelques mots : « La décision de construire de nouvelles unités à Gravelines sera prise en 2022 en fonction des éléments que donneront EDF et les études économiques et techniques sur le coût et l’implantation d’EPR »,
Une convention « Transition Énergétique » a été signée conjointement avec la CCI Littoral Hauts-de-France pour développer les EnR et le nucléaire en région.
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