EDF Lab Asie-Pacifique

Chercheurs d'ici et d'ailleurs nous emmène à la rencontre avec Huajun Zhang, en charge de l'e-mobilité et des systèmes énergétiques à l'EDF Lab Asie-Pacifique de Singapour.

Huajun Zhang : Bonjour à tous, je suis Huajun d'EDF Lab Asie-Pacifique, qui se trouve à Singapour.

[L'axiome]

Question : Comment es-tu arrivée à ton poste aujourd'hui ?

Huajun Zhang : J'ai obtenu mon doctorat à l'Université technologique de Nanyang en 2020. J'y suis restée pour travailler en tant que chercheuse. J'y suis restée pour travailler en tant que chercheuse. Cela a duré deux ans et demi. Et fin juillet de l'année dernière, j'ai intégré EDF Lab Asie-Pacifique.

Je travaille essentiellement sur l'e-mobilité et les systèmes énergétiques. Je travaille notamment sur des projets d'e-mobilité autour de la recharge intelligente, le Vehicle-To-Grid et l'électrification du secteur maritime.

Vous le savez peut-être : Singapour est le deuxième port du monde. Le pays s'est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre des navires.

Nous collaborons étroitement avec des centres de recherche des start-ups, des entreprises et des autorités à l'échelle locale pour décarboner le secteur maritime.

Nous travaillons sur les infrastructures de recharge, les énergies renouvelables pour la recharge ou encore les stratégies d'optimisation.

Dans les systèmes énergétiques, je travaille sur les microgrids, l'interconnexion des réseaux, l'amélioration de la flexibilité, les certificats d'énergie renouvelable et la fiabilité des systèmes.

[L'alchimie]

Question : Comment s'illustre l'alchimie dans ton équipe ?

Huajun Zhang : Environ 15 personnes travaillent au Lab. Il y a parfois des stagiaires donc les équipes changent souvent.

Au sein du Lab, nous misons sur une communication ouverte et efficace. Cela passe par des réunions de projets, des réunions d'équipe régulières et des réunions avec la direction, ainsi que des échanges informels autour d'un café ou d'un déjeuner.

Pour que le travail en équipe soit efficace, il est crucial de connaître nos habitudes de travail et nos parcours respectifs.

Sans oublier, comme je viens de le dire, une communication claire, qui évite les malentendus.

Parfois, nous allons boire un verre ou nous faisons du sport ensemble.

[L'étincelle]

Question : Qu'aimes-tu le plus dans ton travail ?

Huajun Zhang : Si j'aime mon travail c'est d'abord parce que je participe à des projets avec d'autres centres de R&D. J'aime collaborer avec des personnes différentes et apprendre et évoluer au quotidien.

Ensuite, notre travail a un impact concret sur les consommateurs et consommatrices. Je suis du genre à me demander constamment : « à quoi ça sert ? ». Et je sais exactement ce pour quoi nous travaillons.

[La médiane]

Question : Quelles sont tes passions ? Comment trouves-tu ton équilibre personnel ?

Huajun Zhang : Je suis passionnée par mon travail, mais j'ai aussi des activités de détente qui me permettent d'avoir un équilibre dans ma vie. Généralement, je suis concentrée sur mon travail et j'essaie d'être efficace.

[L'intersection]

Question : Qu'est-ce qui t'a fait choisir ce chemin ?

Huajun Zhang : J'ai beaucoup réfléchi à mes perspectives de carrière pendant et après mon doctorat. J'ai réalisé que je n'étais pas sûre d'avoir envie de poursuivre une carrière dans la recherche, donc j'ai décidé d'intégrer une entreprise. Ça m'a permis de me rendre compte de ma valeur et de m'épanouir. Le fait de travailler sur des projets pour résoudre des problèmes concrets, comme les émissions de CO₂, c'est très gratifiant. J'ai le sentiment d'avoir un impact positif.

Chercheurs d'ici et d'ailleurs nous emmène à la rencontre avec Christophe Nappez, responsable des réseaux et des énergies renouvelables au centre R&D d'Asie-Pacifique de Singapour.

Christophe Nappez : Bonjour, je suis Christophe Nappez. Je suis responsable des réseaux et des énergies renouvelables au Centre R&D d'Asie-Pacifique ici à Singapour.

[L'axiome]

Question : Comment es-tu arrivée à ton poste aujourd'hui ?

Christophe Nappez : J'ai suivi une formation en astrophysique avant de faire un MBA à l'ESSEC et j'ai travaillé pendant cinq ans, au Japon, chez un fabricant de panneaux photovoltaïques.

J'ai une équipe de six personnes. Nous travaillons sur les sujets à réseaux, c'est-à-dire le transport et la distribution et aussi les énergies renouvelables telles que le solaire flottant. Notre zone géographique est toute l'Asie et le Pacifique à l'exception de la Chine. 

Nous cherchons à développer les coopérations avec les universités de la région. En particulier, pour le moment, Singapour mais aussi le Vietnam et l'Australie.

[Le centre]

Question : Peux-tu nous le décrire et expliquer ses missions ?

Christophe Nappez : Nous sommes une quinzaine de personnes. Nous travaillons sur des sujets divers et variés. En plus de ce que j'ai déjà évoqué, nous travaillons aussi sur les marchés de l'électricité, sur l'hydrogène et sur les véhicules électriques et tout ce qui est mobilité électrique, par exemple les bateaux.

Nous servons de relais envers les autres centres de R&D qui sont en France ou dans d'autres pays du monde.

[L'étincelle]

Question : Qu'aimes-tu le plus dans ton travail ?

Christophe Nappez : Travailler dans une équipe multiculturelle nécessite beaucoup d'écoute. Il faut savoir dialoguer avec les autres, leur donner le temps de s'expliquer. Il y a la barrière des langues mais il y a aussi les cultures très différentes et les façons de s'exprimer qui sont différentes. Et c'est passionnant.

[L’alchimie]

Question : Comment s’illustre-t-elle dans ton équipe ?

Christophe Nappez : Nous sommes une équipe pluridisciplinaire mais nous avons chacun nos spécialités. Nous travaillons ensemble ici et avec la France et avec les autres pays pour essayer de créer des synergies avec les différents collègues, entre les différents sujets. Et ces synergies permettent d'aller vers plus d'innovation. Dans l'équipe il y a une très bonne ambiance.

[La médiane]

Question : Passions, équilibre personnel

Christophe Nappez : Dans mon temps libre, à part visiter Singapour et la région, j'aime bien écrire et il se trouve que j'ai écrit un roman qui a été publié chez l'Harmattan. Il s'appelle L'île mécanique. N'hésitez pas à le commander.