[Dans ce reportage au cœur du PVLab, Christine Abdel-Nour et Florian Piétrois nous font découvrir les coulisses des tests de performance et de durabilité des panneaux photovoltaïques. Grâce à des équipements de pointe, la R&D d’EDF évalue les modules solaires dans des conditions extrêmes pour accompagner l’évolution des technologies et accélérer la transition énergétique.]
La R&D vous emmène au PVLab, tester les performances des panneaux solaires
De nouvelles générations de panneaux photovoltaïques, plus grands, plus performants et plus puissants arrivent sur le marché. Les filiales du groupe EDF s’adaptent en proposant de nouvelles offres solaires.
La R&D d’EDF teste la performance des panneaux solaires pour le compte de ses filiales. Elle fait aussi évoluer ses méthodes et moyens d’essais pour intégrer ces nouvelles avancées et exigences.
Nous retrouvons Christine Abdel-Nour et Florian Piétrois au sein du PVLab, un des meilleurs laboratoires de recherches d’Europe dédié aux tests des panneaux photovoltaïques.
Florian Piétrois : Bienvenue à PVLab, ici on va tester les panneaux photovoltaïques.
Christine Abdel-Nour : Ici, on va caractériser les modules photovoltaïques et on va tester leur durée de vie. On caractérise les différentes technologies de modules photovoltaïques qui existent aujourd’hui sur le marché, d’anciennes et de nouvelle génération.
Florian Piétrois : Le cycle de vie du panneau commence par ses mesures de performance.
[Christine Abdel-Nour et Florian Piétrois traversent un long couloir pour se rendre dans un autre espace nommée la salle flasher.]
Christine Abdel-Nour : Nous sommes là où la première étape de ce test va démarrer.
Florian Piétrois : Cette salle s’appelle la salle flasher car elle vient reproduire le soleil. On installe un module sur un support et on vient envoyer un flash de 10 millisecondes pour mesurer les performances du panneau.
[On voit Christine Abdel-Nour changer de pièce. Elle ouvre une porte et présente le système de mesure suivant, reposant sur un module photovoltaïque.]
Christine Abdel-Nour : Et en complément au flasher, notre deuxième système de mesure de performance des modules photovoltaïques, c’est le système d’électroluminescence. L’idée est d’injecter un courant électrique dans les modules photovoltaïques qui à leur tour vont émettre un rayonnement. Ce rayonnement est analysé par traitement d’image. Ces images sont prises via une caméra infrarouge.
Sur ces images, on peut voir différents types de fissures, de défaillances, et d’autres types de défauts qui ne sont pas visibles à l’oeil nu.
[Christine Abdel-Nour montre les images de la caméra infrarouge sur un écran.]
Christine Abdel-Nour : Enfin, les enceintes climatiques et la salle UV, permettent de réaliser des essais complémentaires au cycle de test au vieillissement accéléré.
[Christine Abdel-Nour et Florian Piétrois traversent un couloir et nous montrent les enceintes climatiques.]
Florian Piétrois : Les nouveautés du laboratoire PVLab, c’est l’arrivée récente des deux enceintes climatiques. Ces enceintes permettent d’accueillir jusqu’à dis modules de très grande taille.
[Zoom sur l’intérieur des enceintes climatiques.]
Christine Abdel-Nour : La taille des dernières technologies du marché est de deux mètres cinquante sur un mètre trente. Dans ces enceintes, on peut faire plusieurs types de vieillissement accéléré, du cyclage thermique avec des températures entre moins cinquante et cent degrés Celsius, de la chaleur humide pour reproduire un climat tropical. On peut également combiner plusieurs types de vieillissement accéléré : la chaleur humide, le cyclage thermique et les UV, pour représenter des conditions climatiques extrêmes.
Florian Piétrois : Les enceintes climatiques nous permettent d’être à la pointe de la technologie énergétique.
Christine Abdel-Nour : Et à PVLab, aujourd’hui, on peut reproduire tous les climats de la planète.
[Christine Abdel-Nour et Florian Piétrois se rendent dans la salle UV.]
Florian Piétrois : Ici, juste derrière nous, on va retrouver la salle UV. Celle-ci nous permet de faire du vieillissement accéléré sur les panneaux photovoltaïques.
Christine Abdel-Nour : On applique une intensité de 250 watts par mètre carré sur les modules photovoltaïques pour simuler les environnements bien critiques comme un environnement désertique. Pour vous donner un ordre de grandeur, à Marseille, en été, on n’atteint pas des doses d’UV qui sont au-delà de 50 watts par mètre carré.
Florian Piétrois : Cette dose de 250 watts par mètre carré permet de faire des simulations et des conditions avec des cycles durcis.
Christine Abdel-Nour : Nous sommes très fiers de pouvoir contribuer au développement de l’énergie solaire.
Florian Piétrois : Et d'être au service de la transition énergétique !