Chercheurs d'ici et d'ailleurs nous emmène à Bruxelle, au Bureau de représentation de la R&D, à la rencontre d'Émilie Mercier, Fadela Choual et Pietro Bernardara
Fadela, Emilie, Pietro : nous sommes l'équipe de Bruxelles (Direction des Affaires Européennes).
Émilie Mercier : Émilie Mercier, directrice des projets européens, basée à Bruxelles.
Pietro Bernardara : Pietro Bernardara, directeur projets Européens au sein de l'équipe R&D à Bruxelles et de la direction des affaires européennes du groupe EDF.
Fadela Choual : Fadela Choual, chargée de financements européens, je réalise un volontariat international en entreprise au sein de l'équipe R&D à Bruxelles, à la suite d'un master en droit de l'Union européenne et d'un stage à Paris-Saclay sur le programme Horizon Europe.
Le centre
Question : Pouvez-vous nous le décrire et expliquer ses missions ?
Fadela Choual : On soutient et accompagne les chercheurs désireux d'être investis dans des projets européens, notamment via la recherche de consortia, de partenaires, en s'appuyant sur nos réseaux européens.
Pietro Bernardara : Concrètement, on participe également à des associations, à des think tanks, à des groupes de travail, qui portent des messages scientifiques à Bruxelles et qui réfléchissent également à la création de programmes de financement de ma recherche de demain.
Les projets Européens, c'est dans l'ADN de la R&D. On en a réalisé plus de 100 depuis 2014. En 2021, on a sécurisé 3 millions d'euros de subventions européennes. En 2022, 5,5 millions et en 2023, on est à 6,5 millions. Une progression qu'on a l'ambition de continuer pour alimenter notre recherche et pour être présents dans la place européenne.
L'axiome
Question : Que se passe-t-il à Bruxelles ?
Fadela Choual : À Bruxelles, toutes les entités du groupe sont présentes et la Direction aux Affaires Européennes (DAE) porte les messages de toutes ces entités. Il est très intéressant de travailler avec eux puisqu'il y a une grande synergie entre les sujets de recherche de la R&D et les messages qu'ils portent auprès des institutions européennes.
C'est notamment lors de discussions informelles, autour de la machine à café, que divers arguments peuvent être échangés entre les équipes de la R&D et la DAE.
L'étincelle
Question : Qu'aimes-tu le plus dans ton travail ?
Fadela Choual : Bruxelles est le cœur de l'Union européenne et les sujets de demain sont décidés ici. Ils ont un impact aussi bien sur notre pays que sur l'entreprise EDF.
Émilie Mercier : Parce que Bruxelles, c'est aussi toute la dimension internationale, qui est particulièrement excitante, que j'ai d'ailleurs toujours cherchée à retrouver, dans mon parcours, donc je suis particulièrement contente de travailler ici.
Pietro Bernardara : Les décisions qui sont prises ici, au Parlement européen, ont un impact sur nos vies, la société, l'entreprise.
La R&D est parfaitement légitime avec son savoir-faire scientifique, de porter des messages, de faire connaître les sujets qui nous intéressent. Les collègues du Parlement et de la Commission ont besoin de ça, ils sont à l'écoute.
La médiane
Question : Passions, équilibre personnel
Pietro Bernardara : À la fin de la journée, pour décompresser, un bon resto, un peu de sport ou gentiment se mettre dans un Thalys, rentrer vers Paris en écoutant de la musique.