Pour ces Jeux, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 visait le plus petit record : réduire de moitié l'empreinte carbone de l'événement par rapport à la moyenne de Londres 2012 et Rio 2016 (soit 3,5 millions de tonnes équivalent CO₂)⁽¹⁾.

Une électricité 100 % renouvelable…

Du siège du comité d’organisation aux compétitions olympiques et paralympiques, EDF a fourni une électricité 100 % renouvelable. Cette contribution déterminante à l’ambition environnementale du COJO a été rendue possible grâce aux savoir-faire d'EDF SA et des six filiales du groupe EDF incluses dans le partenariat : EDF Renouvelables, EDF solutions solaires, EDF PEI (Production Electrique Insulaire), Dalkia, Hynamics et Izivia.

... et 100 % traçable

Pour chacun des sites et infrastructures de Paris 2024, EDF a fourni des garanties d'origine. Celles-ci certifient qu'une quantité d'électricité d’origine renouvelable⁽²⁾équivalente à la consommation de ces sites a bien été injectée sur le réseau électrique, en provenance des 8 parcs de production du groupe EDF situés en France. On parle de « concomitance au pas horaire » entre la production des parcs et la consommation des sites.

Cette concomitance est certifiée grâce une blockchain spécialement conçue pour le monde de l’énergie. Elle est associée à un outil d’analyse mis au point par les experts d’EDF, pour une traçabilité incontestable des données.

Concrètement, donner aux sites olympiques l’énergie de briller, ça signifie répondre à :

  • 80 %

    des besoins du centre d’accueil et d’information des délégations internationales

  • 70 %

    des besoins du centre commercial du Village des athlètes (entre 7h et 19h)

Des parcs de production d'électricité renouvelable complémentaires

Répartis sur l’ensemble du territoire, 8 parcs de production ont été retenus pour répondre aux besoins en électricité d’origine renouvelable des sites olympiques et paralympiques. Ce maillage géographique a permis de maximiser le foisonnement de la production éolienne et solaire, en tirant le meilleur parti des conditions météorologiques.

  • 6 parcs éoliens

  • 2 parcs solaires

Le parc solaire d’Ottmarsheim

Intégrant un corridor écologique, le parc solaire d’Ottmarsheim est aussi le plus grand d’Alsace. Ses 28 000 panneaux photovoltaïques ont été mis à contribution pendant toute la période des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Le parc solaire de Lazer

Le parc solaire de Lazer (Hautes-Alpes), l’un des premiers en Europe mettant en œuvre la technologie innovante du photovoltaïque flottant, faisait partie des sites ayant produit une électricité d'origine renouvelable injectée sur le réseau pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Le parc éolien de Chemin-d’Ablis

Le parc de Chemin-d’Ablis en Eure-et-Loir compte parmi les 8 sites de production d’électricité d'origine renouvelable retenus. C'est l’un des plus grands parcs éoliens français.

Des solutions bas carbone exemplaires

Les innovations technologiques déployées par le groupe EDF ont fait de Paris 2024 une vitrine en matière de développement durable.

  • Une ombrière photovoltaïque

    Elle abritait du soleil comme des intempéries. L’ombrière de la gare routière du Village des athlètes produisait aussi une partie de l'énergie nécessaire à la consommation électrique du Village, grâce à ses 1 500 m² de panneaux solaires. 

  • Une centrale solaire flottante

    Située sur la Seine, cette centrale pliable et démontable accueillait 720 m² de panneaux photovoltaïques contribuant à l’alimentation du Village olympique. Stockés dans un container, ses panneaux précâblés pourraient prochainement répondre aux besoins en électricité des péniches ailleurs en France.

  • 800 bornes de recharges

    Réparties sur plusieurs sites de compétition, les bornes de recharge alimentaient les véhicules électriques de la flotte de Paris 2024, en même temps qu’elles transmettaient de l’électricité au réseau. Elles seront réutilisées sur les sites d’EDF, dont la flotte (45 000 véhicules) sera électrifiée à 100 % avant 2030.

Deux premières mondiales, pour plus de sobriété énergétique

Deux innovations ont permis de minorer l’empreinte énergétique du bâtiment tertiaire du quartier Les Belvédères, au sein du Village des athlètes : Flowcast® & F'Air Play®.

Elles ont été conçues et développées par Dalkia, avec la participation d’autres filiales et entités du groupe EDF : EDF solutions solaires, DREEV, Agregio Solutions, Izivia, EDF R&D et EDF Pulse Connect.
 

Flowcast® : pour réduire sa facture… et la consommation d’électricité

Cette solution permet à un bâtiment de diminuer sa part d’électricité provenant du réseau et de lisser ses pics de consommation à travers un pilotage prédictif et en temps réel.

Flowcast® repose sur 3 leviers :

  • la production photovoltaïque en toiture, grâce aux panneaux installés par EDF ENR, répondant aux besoins quotidiens des utilisateurs dans leurs espaces de vie et de travail (ventilation, rafraîchissement, chauffage…) ;
  • le stockage de cette électricité (d’une part dans les batteries du bâtiment, et d’autre part dans les véhicules électriques, grâce à la technologie bidirectionnelle des bornes développées par DREEV) ;
  • le pilotage du système et des usages électriques du bâtiment par des algorithmes prédictifs imaginés par Agregio Solutions, afin de solliciter l’électricité au meilleur coût et avec l’impact carbone le plus faible.

F'Air Play®, pour dire adieu aux polluants, sans augmenter la consommation énergétique

Ce système de filtration de l’air permet d’identifier, de mesurer et d’analyser les polluants intérieurs et extérieurs.

F’Air Play® utilise deux systèmes de filtration :

  • la phytoremédiation (l’air circule au travers d’un mur de plantes qui emprisonne les polluants dans les racines) ;
  • une technologie de filtration moléculaire (les polluants et particules fines sont piégés à l’intérieur d’une batterie de filtres à haute performance).

De plus, des algorithmes prédictifs permettent d’optimiser les renouvellements d’air par anticipation pour limiter l’entrée de polluants dans le bâtiment.

⁽¹⁾ Au sens de la réglementation en vigueur et notamment en conformité avec les mécanismes de garantie d’origine.
⁽²⁾ L’empreinte carbone des Jeux de Paris 2024 ne devait pas dépasser 1,5 million de tonnes de CO₂, c’est-à-dire deux fois moins que la moyenne des éditions précédentes des Jeux d’été. Source : site internet de Paris 2024 – Diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux.