
Une puissante attente sociétale, des conditions économiques de plus en plus attractives, une réglementation nouvelle… L’autoconsommation a le vent en poupe. Dans sa version « collective », elle rencontre cette autre idée dans l’air du temps qu’est l’économie du partage. Les sociétés du groupe EDF sont aux côtés de leurs clients, et notamment des collectivités, pour contribuer à son avènement.
Produire sa propre énergie et l’utiliser pour ses propres besoins : c’est la possibilité offerte par l’autoconsommation. Les solutions techniques permettant d’y recourir existent depuis longtemps. Si son essor dans l’électricité s’est fait attendre, c’est que les énergies renouvelables produites localement, comme le solaire photovoltaïque, ont longtemps pâti d’un manque de compétitivité par rapport aux filières hydraulique, thermique et nucléaire. Le paysage est aujourd’hui tout autre. D’une part, le solaire bénéficie – via le mécanisme de l’obligation d’achat – d’un débouché à prix garanti sur une longue durée. De quoi encourager l’investissement dans des installations photovoltaïques. D’autre part, le prix de revient des énergies renouvelables s’est orienté à la baisse, sous l’influence des avancées technologiques. Le tarif « obligation d’achat » ayant suivi la même tendance, il est désormais plus avantageux, pour certains clients, de consommer leur propre production.
Comment se traduisent ces impulsions sur le dynamisme du marché ? Fin 2016, Enedis dénombrait 14 000 autoconsommateurs. Un chiffre qui peut sembler limité, comparé aux 350 000 producteurs individuels qui revendent leur électricité à EDF… Mais les perspectives sont très favorables : plus de 15 000 nouvelles installations sont attendues en 2017 et on estime que l’autoconsommation pourrait représenter, en 2020, de 0,5 à 1 GW de puissance installée par an.
Cette accélération soudaine trouve ses origines dans les évolutions réglementaires récentes. La loi du 24 février 2017 exonère de la contribution aux charges de service public de l’électricité (CSPE) et de taxes locales la part autoconsommée pour les puissances installées jusqu’à 1 MW.
Sous réserve du respect de critères définis, l’arrêté du 9 mai 2017 prévoit une prime à l’investissement pour les installations de moins de 100 kW (de l’ordre de 5 à 7 % du coût total), ainsi qu’un tarif de rachat spécifique de l’excédent éventuel de production. Pour les installations comprises entre 100 et 500 kW, les clients peuvent concourir dans le cadre des appels d’offres autoconsommation de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) : entre 1 000 et 1 500 projets seront sélectionnés dans les trois prochaines années, avec à la clé une prime au mégawatt heure produit.
éco-quartiers…
La loi du 24 février 2017 définit le cadre légal de raccordement d’une installation d’autoconsommation collective. En particulier, les participants à l’opération – producteurs et consommateurs – doivent avoir leur point de soutirage et d’injection en aval d’un même poste de transformation d’électricité de moyenne en basse tension, ce qui suppose leur proximité géographique. Ils doivent, par ailleurs, se regrouper au sein d’une personne morale, dont l’objet est notamment de les représenter auprès de l’opérateur de réseau.
Ces particularités font de l’autoconsommation collective un challenge technique – par exemple pour piloter les équipements et optimiser la répartition de la production –, mais aussi juridique, car le fonctionnement du système suppose une gestion précise entre tous les intervenants, la personne morale, les producteurs, les clients finaux, l’opérateur du réseau et le(s) fournisseur(s) chargé(s) de délivrer le complément d’énergie. Mise en place d’un dispositif de traitement des données de consommation, adaptation des systèmes d’information des fournisseurs et des distributeurs, fixation d’un tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) spécifique : il faudra sans doute quelques années avant que l’autoconsommation collective prenne un rythme de croisière.
« Cela ne nous empêche pas de travailler activement sur plusieurs projets pilotes initiés par des promoteurs, des collectivités ou des bailleurs sociaux », précise Frédéric Marcos
Comment EDF accompagne-t-elle ses clients Collectivités sur le chemin de l’autoconsommation – qu’elle soit individuelle ou collective? Notamment en menant des études à l’amont des projets, avec l’aide ponctuelle de la R&D sur les cas complexes. « Pour définir la meilleure solution au plan technique, économique et juridique, il faut remonter à la source du besoin, souligne Florence Jacquemart, chef du département Nouveaux Modèles d’affaires à la direction Collectivités d’EDF Commerce. C’est d’autant plus vrai à l’échelle territoriale, car les ressources et les configurations envisageables sont nombreuses. Les études de préfiguration visent à prendre le recul nécessaire pour examiner les différentes possibilités et isoler les plus pertinentes. »
EDF ENR Solaire propose une offre destinée aux clients particuliers – « Mon Soleil & Moi » –, mais aussi des prestations personnalisées pour les entreprises et les collectivités. Y sont rassemblées des solutions de financement, l’exploitation et la maintenance de l’installation.
D’autres filiales opérationnelles, comme Dalkia et Netseenergy, contribuent pleinement au déploiement de ces services. « Dans le cadre de son plan stratégique, EDF met l’accent sur le développement des énergies renouvelables et bas carbone.
En tant que fournisseur d’énergie, elle accompagne depuis longtemps ses clients dans l’optimisation de leurs consommations, rappelle Frédéric Marcos. Deux raisons qui inscrivent naturellement l’autoconsommation dans nos domaines de compétence et d’engagement ! »
Agir en « consom’acteurs »
Si le contexte est favorable à l’autoconsommation, c’est aussi parce que cette pratique fait écho à des aspirations sociétales. « Nos clients agissent de plus en plus en “consom’acteurs” et se reconnaissent dans l’idée de générer eux-mêmes leur électricité, analyse Frédéric Marcos, directeur de programme au pôle Clients, Services et Action régionale d’EDF. Pour les acteurs des territoires, le fait de répondre à cette appétence est un enjeu d’attractivité, de même qu’une preuve d’engagement dans la transition énergétique. »Comment se traduisent ces impulsions sur le dynamisme du marché ? Fin 2016, Enedis dénombrait 14 000 autoconsommateurs. Un chiffre qui peut sembler limité, comparé aux 350 000 producteurs individuels qui revendent leur électricité à EDF… Mais les perspectives sont très favorables : plus de 15 000 nouvelles installations sont attendues en 2017 et on estime que l’autoconsommation pourrait représenter, en 2020, de 0,5 à 1 GW de puissance installée par an.
Cette accélération soudaine trouve ses origines dans les évolutions réglementaires récentes. La loi du 24 février 2017 exonère de la contribution aux charges de service public de l’électricité (CSPE) et de taxes locales la part autoconsommée pour les puissances installées jusqu’à 1 MW.
Sous réserve du respect de critères définis, l’arrêté du 9 mai 2017 prévoit une prime à l’investissement pour les installations de moins de 100 kW (de l’ordre de 5 à 7 % du coût total), ainsi qu’un tarif de rachat spécifique de l’excédent éventuel de production. Pour les installations comprises entre 100 et 500 kW, les clients peuvent concourir dans le cadre des appels d’offres autoconsommation de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) : entre 1 000 et 1 500 projets seront sélectionnés dans les trois prochaines années, avec à la clé une prime au mégawatt heure produit.
Un défi technique et juridique
À ce jour, seule l’autoconsommation individuelle – c’est-à-dire le fait pour un producteur, dit autoproducteur, de consommer lui-même et sur un même site tout ou partie de l’électricité produite par son installation – a pris une réalité concrète. Mais la perspective d’introduire l’autoconsommation collective fait de nombreux adeptes, pressés de pouvoir produire de l’énergie sur un seul toit en vue de la partager entre plusieurs usagers : logements collectifs, lotissements,éco-quartiers…
La loi du 24 février 2017 définit le cadre légal de raccordement d’une installation d’autoconsommation collective. En particulier, les participants à l’opération – producteurs et consommateurs – doivent avoir leur point de soutirage et d’injection en aval d’un même poste de transformation d’électricité de moyenne en basse tension, ce qui suppose leur proximité géographique. Ils doivent, par ailleurs, se regrouper au sein d’une personne morale, dont l’objet est notamment de les représenter auprès de l’opérateur de réseau.
Ces particularités font de l’autoconsommation collective un challenge technique – par exemple pour piloter les équipements et optimiser la répartition de la production –, mais aussi juridique, car le fonctionnement du système suppose une gestion précise entre tous les intervenants, la personne morale, les producteurs, les clients finaux, l’opérateur du réseau et le(s) fournisseur(s) chargé(s) de délivrer le complément d’énergie. Mise en place d’un dispositif de traitement des données de consommation, adaptation des systèmes d’information des fournisseurs et des distributeurs, fixation d’un tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) spécifique : il faudra sans doute quelques années avant que l’autoconsommation collective prenne un rythme de croisière.
« Cela ne nous empêche pas de travailler activement sur plusieurs projets pilotes initiés par des promoteurs, des collectivités ou des bailleurs sociaux », précise Frédéric Marcos
La maîtrise des usages au cœur de l’accompagnement
Comment EDF accompagne-t-elle ses clients Collectivités sur le chemin de l’autoconsommation – qu’elle soit individuelle ou collective? Notamment en menant des études à l’amont des projets, avec l’aide ponctuelle de la R&D sur les cas complexes. « Pour définir la meilleure solution au plan technique, économique et juridique, il faut remonter à la source du besoin, souligne Florence Jacquemart, chef du département Nouveaux Modèles d’affaires à la direction Collectivités d’EDF Commerce. C’est d’autant plus vrai à l’échelle territoriale, car les ressources et les configurations envisageables sont nombreuses. Les études de préfiguration visent à prendre le recul nécessaire pour examiner les différentes possibilités et isoler les plus pertinentes. » EDF ENR Solaire propose une offre destinée aux clients particuliers – « Mon Soleil & Moi » –, mais aussi des prestations personnalisées pour les entreprises et les collectivités. Y sont rassemblées des solutions de financement, l’exploitation et la maintenance de l’installation.
D’autres filiales opérationnelles, comme Dalkia et Netseenergy, contribuent pleinement au déploiement de ces services. « Dans le cadre de son plan stratégique, EDF met l’accent sur le développement des énergies renouvelables et bas carbone.
En tant que fournisseur d’énergie, elle accompagne depuis longtemps ses clients dans l’optimisation de leurs consommations, rappelle Frédéric Marcos. Deux raisons qui inscrivent naturellement l’autoconsommation dans nos domaines de compétence et d’engagement ! »
L’AUTOCONSOMMATION COLLECTIVE
Pour répondre aux attentes des copropriétés, bailleurs sociaux et particuliers résidants en habitat collectif, EDF ENR Solaire lance l’offre « Notre Soleil & Nous ». « L’idée de cette offre, expérimentée sur plusieurs projets pilotes, est de favoriser la production et le partage de l’énergie à l’échelle d’un immeuble ou d’un éco-quartier », résume Benjamin Declas, directeur général d’EDF ENR Solaire.
Au coeur du service : une interface client, simple et intuitive, qui permettra de mettre à disposition les données de comptage et de visualiser, notamment, la répartition de l’énergie produite.
En matière juridique et financière, les clients bénéficient de conseils pour la mise en place de la personne morale en charge de l’autoconsommation collective (constitution juridique, statuts).
« Nous pourrons assurer le financement du projet et la gestion des actifs : comptage et répartition des charges, contrats d’assurance, exploitation et maintenance, comptabilité et reporting technicofinancier », ajoute Benjamin Declas.
Avec « Notre Soleil & Nous », EDF ENR Solaire assure à ses clients l’optimisation du fonctionnement de la solution technique par un accompagnement de bout en bout du projet.
Pour répondre aux attentes des copropriétés, bailleurs sociaux et particuliers résidants en habitat collectif, EDF ENR Solaire lance l’offre « Notre Soleil & Nous ». « L’idée de cette offre, expérimentée sur plusieurs projets pilotes, est de favoriser la production et le partage de l’énergie à l’échelle d’un immeuble ou d’un éco-quartier », résume Benjamin Declas, directeur général d’EDF ENR Solaire.
Au coeur du service : une interface client, simple et intuitive, qui permettra de mettre à disposition les données de comptage et de visualiser, notamment, la répartition de l’énergie produite.
En matière juridique et financière, les clients bénéficient de conseils pour la mise en place de la personne morale en charge de l’autoconsommation collective (constitution juridique, statuts).
« Nous pourrons assurer le financement du projet et la gestion des actifs : comptage et répartition des charges, contrats d’assurance, exploitation et maintenance, comptabilité et reporting technicofinancier », ajoute Benjamin Declas.
Avec « Notre Soleil & Nous », EDF ENR Solaire assure à ses clients l’optimisation du fonctionnement de la solution technique par un accompagnement de bout en bout du projet.