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De la centrale au musée...
Publié le 15/04/2021
Depuis le 7 avril un rotor de la centrale de Fessenheim trône dans le nouveau Jardin des énergies du Musée Electropolis. Il y est exposé, dans le cadre d’un parcours de 12 000m², parmi une collection unique de machines du patrimoine industriel.
Comme l’explique Elvire Charre, directrice de la centrale : « Ce rotor est issu de la première centrale REP (réacteur à eau sous pression) de France. A ce titre, il a participé à la production du groupe turbo-alternateur de l’unité de production n° 1 de Fessenheim pendant près de 40 ans avant d’être stocké en tant que pièce de sécurité après une maintenance. C’est un objet-clé de la production nucléaire d’EDF et de l’histoire de Fessenheim ». Pour Claude Welty, directeur d’Electropolis : « Ce magnifique rotor va incarner pour nos visiteurs l’épopée industrielle et humaine de cette centrale qui a joué un rôle économique majeur sur le territoire. Demain, il va permettre à nos visiteurs d’explorer et de mieux comprendre les questions de production, de transport, comme de distribution d’électricité dans les enjeux de la transition énergétique, grâce au parcours instructif et ludique proposé par le Jardin des énergies ».Un rotor du CNPE entre au musée
Publié le 09/04/2021
Le musée Electropolis de Mulhouse va accueillir le mercredi 7 avril, une pièce industrielle spectaculaire et emblématique de la centrale de Fessenheim, comme de la production nucléaire REP (réacteur à eau sous pression) : l’un des rotors Basse Pression du groupe turbo-alternateur n° 1 de la salle des machines.
Après avoir servi en production, ce rotor avait fait l’objet d’une maintenance, avant d’être stocké en tant que pièce de sécurité. Il était alors devenu LA pièce de la salle des machines devant laquelle, techniciens du site et visiteurs des installations appréciaient poser pour la traditionnelle photo-souvenir. De par ses mensurations impressionnantes – un poids de 153t pour un diamètre de 5,30m – sa manutention a constitué une opération complexe qui a nécessité la condamnation momentanée des 2 salles des machines pour permettre son transit par pont roulant.
Le rotor une fois installé sur sa remorque et sécurisé pour son transport, a ensuite rejoint son point de stationnement en attendant son départ : un convoi exceptionnel de près de 50m de long, de 250 tonnes au total, pour une hauteur de 6,50m, composé d’un attelage de 16 essieux compris entre deux véhicules, l’un pour tracter, l’autre pour pousser.
Ce convoi a quitté la centrale guidé et sous bonne escorte, dans la nuit du 6 au 7 avril, en direction du musée Electropolis de Mulhouse. Son trajet, qui s’est déroulé de nuit pour ne pas perturber la circulation, a fait l’objet d’une étude préalable minutieuse, en collaboration étroite avec la préfecture du Haut-Rhin et les services techniques de la Ville de Mulhouse pour la partie concernant son arrivée au musée programmée au petit matin.
Le rotor a ensuite pu être installé dans un nouvel espace du musée de 12 000 m², situé en extérieur : le Jardin des énergies, dont l’inauguration est prévue à l’été 2021. Ce projet instructif, amusant, engageant et contemplatif, deviendra le nouvel espace incontournable du musée grâce à une collection unique de matériels industriels qui permettra aux visiteurs d’explorer les questions de production, de transport et de distribution de l’électricité via leurs enjeux de transition énergétique. La présence du rotor de Fessenheim dans cet espace est aussi un hommage rendu aux femmes et aux hommes qui ont assuré la construction puis le fonctionnement et la production d’une centrale qui a joué un rôle économique et industriel majeur sur son territoire.
Un cursus d’habilitation très spécifique pour l’évacuation du combustible
Publié le 25/03/2021
Une quinzaine d’évacuations combustible sont prévues sur l’année 2021. L’intensification du rythme de ces évacuations depuis l’arrêt des réacteurs définitif de la centrale a conduit à renforcer les équipes en charge de cette activité à enjeu. L’évacuation des assemblages combustible est une opération complexe et minutieuse pour laquelle des équipes de 4 personnes se relaient en zone nucléaire durant plusieurs jours. Depuis l’arrêt des réacteurs, 13 salariés de la centrale ont intégré le cursus d’habilitation de premier niveau qui leur permettra, à terme, d’assurer, de façon autonome, les différentes étapes nécessaires à l’évacuation du combustible.
Le cursus d’habilitation premier niveau « évacuation combustible nucléaire » comprend :
· Un stage de connaissance de base du combustible, animé par le CETIC*.
· Une semaine de formation « évacuation combustible usé » réalisée sur maquette, dans les locaux du CETIC à Châlon sur Saône.
· 4 doublures d’une semaine chacune, en situation avec des techniciens expérimentés et permettant de suivre 4 évacuations combustible distinctes.
La dernière donne lieu à une observation en situation de travail au terme de laquelle l’habilitation est délivrée si l’intervenant démontre qu’il maîtrises les compétences nécessaires.
*Le CETIC, fondé par EDF et AREVA NP est un centre dédié à la formation des opérateurs et à la qualification de nouveaux outils et techniques d’intervention sur les réacteurs à eau pressurisé.
Delphine Rorive succède à Marie-Hélène Bouhand-Mergey en tant que responsable communication de la centrale nucléaire
Publié le 25/03/2021
Delphine Rorive, nouvelle responsable de la communication du site, a pris ses fonctions le 1er mars. Elle prend la suite de Marie-Hélène Bouhand-Mergey qui a rejoint la délégation régionale Auvergne- Rhone Alpes régionale d’EDF en tant que responsable communication.
Arrivée sur le site en 2007, Delphine Rorive y a assuré, durant 8 ans, des fonctions de chargée de communication.Exercice incendie
Publié le 18/03/2021
Cet exercice mobilisera les sapeurs-pompiers du Centre de secours de Fessenheim et les équipes d’intervention incendie de la centrale.
Ces exercices se déroulent selon des scénariis proposés par le Chargé Incendie et l’officier de sapeur-pompier professionnel de la centrale, à partir d’un feu simulé et d’effets de fumée. L’appel d’un témoin ou une alarme déclenche l’intervention en suivant le protocole adapté au type de feu rencontré. À l’issue de l’exercice, un débriefing regroupe l’ensemble des participants.
1 exercice tous les 4 jours se déroule en moyenne sur chacune des centrales du parc nucléaire d’EDF : exercice incendie, de sûreté nucléaire, sécuritaire, de mobilisation des équipes de crise…
La DIVA des assemblages combustibles
Publié le 18/03/2021
Il ne s’agit pas d’une célèbre cantatrice mais d’un outil technique dénommé DIVA comme Dispositif Immergeable de Visualisation d’Assemblages, utilisé actuellement en piscine de refroidissement du combustible. Une opération qui représente une nouvelle « première » pour les équipes du site, cette technique n’ayant jamais été mise en œuvre jusqu’à présent à la centrale de Fessenheim.
L’outil DIVA permet de réaliser des photos à différentes hauteurs des quatre faces d’un assemblage combustible. Ces images permettent ensuite d’effectuer différentes mesures (espacements, distances, largeurs) afin d’établir un rapport de mesures dimensionnelles de l’assemblage concerné. Le dispositif DIVA est constitué d’un ensemble de prise de vues étanche fixé à une table qui permet d’effectuer les mouvements latéraux, montant et descendant, d’un appareil de prise de vue numérique, d’une baie de commande et d’une perche permettant les manipulations.
L’analyses réalisée avec le disposiitif DIVA permet d’enrichir notre retour d’expérience sur des assemblages combustible ayant séjourné sous eau, avant de procéder à leur évacuation, comme prévu au programme industriel du site, dans le cadre des opérations de préparation au démantèlement.
Une première pour la centrale et pour EDF
Publié le 11/03/2021
Les équipes de la centrale viennent de réaliser une première en matière d’évacuation en expédiant des Déchets Activés d’Exploitation ou DAE. Ce premier envoi participe à la mise en service industrielle d’une nouvelle filière d’EDF spécialisée dans la gestion des DAE.
Déchets Activés d’Exploitation : cette dénomination regroupe, entre autre, les matériels et outils techniques utilisés en période de production pour la manutention des assemblages combustibles, donc soumis à leur irradiation. Le processus de leur évacuation reste, dans les grandes lignes, similaire à celui d’une évacuation de combustible, avec les mêmes exigences de sûreté et de sécurité.
Un premier ensemble d’équipements issus de l’unité de production n° 1 de Fessenheim, a été chargé dans un emballage spécifique en suivant un protocole rigoureux de chargement et de manipulation. L’ensemble a été évacué vers le site d’une nouvelle entité d’EDF appelée ICEDA.
Située à proximité de la centrale nucléaire du Bugey, ICEDA (Installation de Conditionnement et d’Entreposage des Déchets Activés) dispose d’une surface d’entreposage de 3000 m², pouvant accueillir 2000 tonnes de déchets. Le site va permettre de conditionner et d’entreposer temporairement, de manière sûre et responsable, des déchets métalliques radioactifs provenant des activités d’exploitation et de déconstruction d’EDF.
Une carrière bien conduite
Publié le 04/03/2021
« J’ai rejoint la centrale de Fessenheim en 1994, sélectionné après avoir répondu à une petite annonce, intéressé par tout ce qui touche à l’industrie et à la technique, sans compétences particulières dans la production nucléaire » raconte Christophe Schwebelen «… et je me suis rapidement pris de passion pour ce domaine ». Il est affecté à ce que l’on appelle la Conduite c’est-à-dire les équipes qui se succèdent 24h/24 et 7 jours/7 en salle de commande d’une centrale pour assurer le pilotage et le suivi des installations. Il en découvre les différents métiers et vise de devenir opérateur. Son engagement et ses compétences vont l’emmener, au-delà de son objectif initial, jusqu’au poste de chef d’exploitation délégué.
A la suite de quoi, la direction de la centrale valide sa candidature au poste de chef d’exploitation. « Le management d’une équipe de quart et le management de la sûreté, qui sont liés à ce poste m’ont profondément motivé » explique Christophe. S’engage alors pour lui – en plus de ses fonctions habituelles - un parcours préparatoire de plusieurs mois qui va le conduire jusqu’au jury national d’EDF fin janvier 2021. Il obtient brillamment son titre de chef d’exploitation pour, selon l’indication du jury dans ses conclusions «… ses compétences techniques, la rigueur de sa démarche lors de l’épreuve et le partage d’exigences dont il fait preuve vis à vis de ses coéquipiers ». Christophe, prendra ses nouvelles fonctions à l’été. Après avoir participé à la vie d’une centrale en exploitation, à sa mise à l’arrêt et aujourd’hui à l’étape qui va la conduire vers son démantèlement, Christophe voit dans la mission qui l’attend, la perspective de transmettre à ses futurs équipiers, le fruit d’une expérience riche et diversifiée.Bilan annuel de partenariat avec le STIS 68*
Publié le 25/02/2021
Cette convention repose principalement sur le partage d’une culture commune technique et opérationnelle, destinée à garantir l’efficacité des interventions de secours qui pourraient être mise en oeuvre. Dans ce cadre, différents types d’exercices (incendie, pollution, risque radiologique, secours à personnes en milieu industriel…) sont effectués régulièrement au cours de l’année, par les équipes de la centrale et celles des centres de secours du STIS 68. Des visites techniques des installations et des sessions de formation complètent ce dispositif. La convention prévoit également la présence d’un officier sapeur-pompier professionnel sur le site à temps complet, pour faciliter les échanges entre les deux entités, promouvoir les actions de prévention de l’incendie, apporter son expertise auprès du chargé incendie du site, intervenir pour des formations et lors des exercices.
L’objet de la convention prévoit également de s’apporter un soutien mutuel en vue du perfectionnement de l’ensemble des acteurs qui interviennent sur les installations, personnel EDF, entreprises prestataires et sapeurs-pompiers. Pour ce faire, des formations conjointes sont organisées chaque année à la centrale ou à la Maison du feu à Colmar. La convention prévoit également le financement par la centrale d’équipements opérationnels spécifiques aux besoins d’intervention en milieu nucléaire.
*Service Territorial d’Incendie et de Secours du Haut-Rhin (suite à la création de la CEA)
ASN : le temps du bilan 2020
Publié le 18/02/2021
Dans son bilan général l’ASN indique que la fin d’exploitation des réacteurs a été effectuée de façon « très satisfaisante et bien maîtrisée », avec un « niveau de performance très satisfaisant en termes de sûreté ». Une mention particulière souligne la « bonne qualité d’exploitation des réacteurs ». Parmi d’autres points de satisfaction, l’ASN relève la bonne gestion de la crise COVID sur le site et des adaptations apportées au dispositif du Plan d’Urgence Interne et aux prestations incendie, suite à l’arrêt de la production. Le bilan fait également état d’une bonne réactivité des services de la centrale dans le traitement des constats effectués par les inspecteurs.
Concernant les projets de prédémantèlement et de démantèlement, l’ASN a jugé satisfaisante la réponse organisationnelle qui a été apportée par EDF dans le dossier règlementaire remis en juin 2020.L’ASN observe que les activités de prédémantèlement inscrites au programme ont été réalisées conformément aux plannings, dans le respect des engagements pour les premières opérations d’évacuations de combustible et de fluides. Pour ce qui concerne les points de vigilance signalés, l’ASN demande à ce « qu’une attention particulière soit maintenue dans les domaines de la radioprotection et de la protection incendie ».
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