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Chaque mois, dans le cadre de la transparence, la centrale nucléaire de Gravelines publie les évènements significatifs déclarés à l'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection. Ci-dessous, les évènements déclarés en novembre 2025.

Évènements de sûreté de niveau 1

La centrale de Gravelines a déclaré un événement significatif pour la sûreté de niveau 1, le 18 novembre 2025. Il a été mis en ligne à disposition du public sur le site internet edf/Gravelines.

La centrale de Gravelines a déclaré un événement significatif pour la sûreté de niveau 1, le 18 novembre 2025. Il a été mis en ligne à disposition du public sur le site internet edf/Gravelines.

Évènements de sûreté de niveau 0

Le 25 octobre 2025, lors du redémarrage de l’unité de production n°3 après son arrêt pour rechargement, les équipes constatent une hausse de la température du circuit primaire après la remise en service de trois pompes primaires. Malgré l’ouverture d’une vanne régulant le débit du circuit de refroidissement, la température continue d’augmenter. Une vérification sur le terrain révèle que cette vanne restait en position minimale d’ouverture, car le robinet assurant son alimentation en air était anormalement fermée. Les équipes réouvrent alors le robinet, permettant l’ouverture complète de la vanne de régulation et le rétablissement du débit de refroidissement.
Cet événement a entraîné une indisponibilité temporaire du circuit de refroidissement, constituant un écart aux règles d’exploitation. Sans conséquence sur la sûreté des installations, cet écart a été déclaré le 29 octobre 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) au niveau 0 de l’échelle INES, soit en dessous du seuil de classement.

Le 27 octobre 2025, l’unité de production n°3 est à l’arrêt pour maintenance. 
Un intervenant ouvre une vanne pour stabiliser la température du circuit primaire entrainant une baisse de pression. 20 secondes plus tard, l’intervenant referme la vanne, la pression restant au-dessus de 24 bars. Cependant, un capteur secondaire a enregistré brièvement une valeur inférieure (23,4 bars), avant retour à la normale. 
L’évènement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de nos installations mais conformément à nos procédures, la sortie de domaine par pression basse du circuit primaire pendant 20 secondes constitue un non-respect des Règles Générales d’Exploitation : cet évènement a été déclaré le 30 octobre 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) au niveau 0, soit en dessous du seuil de l’échelle INES.

Le 16 août 2025, lors de l’arrêt pour visite partielle de l’unité de production n°1, le joint d’étanchéité de la porte du bâtiment réacteur a été remplacé. Le 20 octobre 2025, au cours des opérations de redémarrage de l’unité, un test d’étanchéité est réalisé sur cette porte. Ce test révèle que le nouveau joint est inétanche. Le même jour, la pose du joint est reprise et un nouveau test est effectué, cette fois avec un résultat satisfaisant. Bien qu’il n’ait eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, cet événement constitue un écart aux règles d’exploitation. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 5 novembre 2025.
Cet événement a été classé au niveau 0 de l’échelle INES, soit en dessous du seuil de classement, sans impact sur la sûreté des installations ni sur l’environnement.

Le 30 octobre 2025, l’unité N°2 est en production. A 8h15, des intervenants débutent le sablage d’un portique, dans un sas, à proximité d’un groupe diesel de secours. Il s’avère que le sas n’est pas étanche.
A 10h40, une alarme « feu » se déclenche en salle de conduite, arrêtant automatiquement la ventilation du local diesel. Le chef d’exploitation considère alors le groupe diesel indisponible dans son ensemble. Un agent de levée de doute est envoyé sur place et les intervenants stoppent leur activité de sablage à 10h45. A 10h50, les ventilateurs sont à nouveau opérationnels mais cette indisponibilité d’une dizaine de minutes du groupe diesel constitue un écart à nos règles d’exploitation. Sans impact sur la sureté des installations, il a néanmoins été déclaré le 3 novembre 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) au niveau 0, soit en dessous du seuil de l’échelle INES.

Un essai périodique visant à contrôler le fonctionnement d'une des deux pompes d’aspersion du Bâtiment Réacteur doit être réalisé une fois tous les deux mois sur chacune des deux pompes d'aspersion. Celui-ci devait être réalisé sur une des pompes d'aspersion du Bâtiment Réacteur de l’unité de production n°1 avant le 16 octobre 2025. Le 3 novembre 2025, les équipes de conduite constatent que l’essai périodique n’a pas été réalisé sur une des deux pompes d'aspersion et que la date butée maximale de réalisation de cet essai est dépassée. L’essai est alors immédiatement réalisé mais le dépassement de la date butée maximale constitue un écart à nos règles d’exploitation. Bien qu’il n’ait eu aucune conséquence sur la sûreté de nos installations, cet écart a été déclaré le 5 novembre 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) au niveau 0, soit en dessous du seuil de l’échelle INES.

Le 3 juin 2025, l’unité de production n°5 est en fonctionnement. Un élément de fixation d’une pompe de l’unité de production n°5 est manquant. Fin juin, un contrôle révèle que 6 fixations sur 16 ne fonctionnent plus, mais aucune fuite n’est détectée. Le 30 juin, toutes les fixations sont remplacées, puis un contrôle global confirme qu’il n’y a pas d’autres défauts sur les autres unités de production.
Le 10 août, l’unité de production n°5 est mise à l’arrêt pour visite partielle. Dans le cadre des travaux de maintenance, la pompe est remise en état puis en service sans fuite.
À ce jour, il n’est pas possible de confirmer si le défaut initial aurait pu affecter la résistance de l’équipement en cas de séisme.
L’évènement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de nos installations mais conformément à nos procédures, il a été déclaré le 6 novembre 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) au niveau 0, soit en dessous du seuil de l’échelle INES.

Le 20 octobre 2025, l’unité de production n°1 est à l’arrêt pour visite partielle. Dans le cadre des opérations de redémarrage, un essai périodique (EP) est réalisé sur la chaîne de protection du réacteur.
Lors du déroulement de l’essai, une alarme correspondant au signal d’arrêt automatique réacteur (AAR) se déclenche.
Après analyse, une défaillance sur un relais est identifiée comme étant à l’origine de l’alarme. Ce relais est remplacé immédiatement.
Cet ordre d’arrêt automatique réacteur n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation. De plus, l'unité se trouvait déjà à l’arrêt dans le cadre de sa maintenance programmée.
Pour autant, cet événement constitue un écart aux règles d’exploitation. Il a été déclaré le 13 novembre 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) et classé au niveau 0 de l’échelle INES, soit en dessous du seuil de classement, sans impact sur la sûreté ni sur l’environnement.

Le 7 novembre, les unité 5 et 6 sont en production et des essais périodiques sont en cours de réalisation sur la voie B du système de protection du réacteur de l’unité 6. A 19h00, un chargé de conduite se rend dans un bâtiment électrique afin de couper l’alimentation d’une pompe du circuit EAS (aspersion enceinte). Mais au lieu de se rendre dans le bâtiment de la tranche 6, il réalise l’activité en tranche 5. L’erreur est immédiatement identifiée et la tension est rétablie dès 19h01. Si cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sureté de l’installation, il présente un écart à nos règles d’exploitation. Il a été déclaré le 14 novembre 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) et classé au niveau 0 de l’échelle INES, soit en dessous du seuil de classement.

Évènements de radioprotection de niveau 0

Le 5 novembre 2025, à 08h30, un intervenant réalise une opération de manutention pour déplacer un équipement d'un bâtiment à un autre, dans le cadre d'une préparation à une activité.  Peu après, un agent d’une entreprise responsable de l’activité lui demande de déplacer à nouveau l’équipement et ouvre le balisage pour faciliter son passage. La zone d’intervention étant classée « zone orange », elle nécessite une autorisation spécifique (RTR). L'intervenant s’interroge sur la conformité de l’opération mais, pensant que la zone était sécurisée, introduit l’équipement dans le bâtiment.
Cette entrée en zone orange sans autorisation constitue un écart aux règles de radioprotection. L’événement n’a eu aucune conséquence sur la santé de l’intervenant et a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le 10 novembre 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.