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Du 22 au 24 mai 2025, les équipes de Flamanville 3 ont mené avec succès un essai de grande ampleur : le basculement des sources électriques de l’EPR. Son objectif ? Vérifier que le réacteur reste parfaitement sûr, même en cas de perte complète de ses alimentations électriques. Un scénario volontairement extrême, mené en conditions réelles de fonctionnement, qui constitue un jalon déterminant dans sa mise en service.

En fonctionnement normal, le réacteur s’autoalimente pour faire fonctionner ses équipements essentiels. Lors du test, cette alimentation a été coupée, d’abord partiellement, puis totalement. Le 23 mai à 1h30 du matin, une première bascule a permis de passer sur une source externe via le réseau électrique national. Le lendemain, à 16h15, une seconde bascule a simulé une perte totale d’électricité. Le réacteur s’est alors appuyé sur ses groupes électrogènes de secours : des diesels puissants, capables de prendre le relais en moins de 15 secondes.

« C’est un test de grande ampleur, qui met à l’épreuve la centrale dans des conditions très proches du réel », explique Julien Auzou, ingénieur en charge de la préparation de l’essai. Il permet par exemple de garantir le maintien de fonctions vitales comme le refroidissement du réacteur, même sans électricité extérieure.

Durant toute la séquence, plusieurs centaines de femmes et d’hommes — EDF et partenaires industriels — se sont mobilisés de jour comme de nuit. En salle de commande, sur le terrain ou en support technique, les équipes ont démontré leur engagement et leur maîtrise des installations. Les équipes poursuivent l’analyse des données de ce test.

L’EPR de Flamanville démontre, étape après étape, qu’il est prêt à contribuer à la fourniture d’énergie décarbonée, en toute sûreté.