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Samedi 1er novembre 2025, un intervenant réalise des activités de préparation de surface d’une tuyauterie en vue du soudage au sein du bâtiment réacteur de l’unité de production n°2 de la centrale de Belleville-sur-Loire, en arrêt programmé pour la « visite partielle » des installations. 
Lors des contrôles systématiques réalisés en sortie de bâtiment réacteur, une contamination externe est détectée au niveau de sa main. Le salarié est rapidement pris en charge par le service médical de la centrale, pour réaliser des contrôles complémentaires et traiter le point de contamination conformément aux procédures en vigueur. Les contrôles effectués ne révèlent pas de contamination interne.

L’exposition de l’intervenant est calculée à partir du niveau de radioactivité de la particule présente sur la peau (activité) et du temps durant lequel l’intervenant a été exposé à cette particule.
Ainsi, le calcul de dose a été réalisé sous une forme conservative, prenant en compte un temps d’exposition majoré, et a conduit à estimer la dose intégrée par la peau à 133,3 mSv.
Cette exposition représente un potentiel dépassement du quart de la limite réglementaire annuelle dite "dose peau" fixée à 500 mSv pour une surface de 1 cm² de peau. La dose équivalente reçue par l’intervenant pour le corps entier est quant à elle très faible, plus de 870 fois inférieure à la limite annuelle réglementaire qui est de 20 mSv pour le corps entier.

Cette exposition est sans conséquence pour la santé du salarié, qui bénéficie par ailleurs du suivi médical adapté à tous les intervenants travaillant en zone contrôlée.

Dès la détection de la contamination, des contrôles ont été réalisés dans la zone de travail de l’intervenant. Ils n’ont montré aucune trace de contamination particulière. Aucun autre salarié présent au même moment dans le bâtiment réacteur n’a été détecté contaminé par les portiques de contrôles lors de leur sortie de la zone nucléaire.

La direction de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire a déclaré cet événement le 6 novembre 2025 auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, comme événement significatif radioprotection de niveau 1 sur l’échelle INES, qui comporte 7 niveaux, en raison du dépassement potentiel du quart de la limite réglementaire annuelle pour la dose cutanée.