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Rencontre avec Martha, Adjointe chef de section génie civil
Publié le 08/03/2021
Parcours professionnel
En 2009, j’ai obtenu mon diplôme d’Ingénieur à l’Institut Polytechnique de Grenoble. J’ai par la suite commencé à travailler dans le domaine de l’assainissement des eaux puis dans la fabrication des postes de transformation avec des nouvelles technologies en béton préfabriqué. J’ai été embauchée en 2015 chez EDF en tant qu’ingénieur génie civil au service structure des travaux neufs, mon tout premier poste dans le secteur du nucléaire. Depuis 2018, je suis adjointe au chef de section génie civil. Je viens en appui au responsable de la section et je dois avoir une vision globale sur l’ensemble des travaux réalisés sur le site.
Ce que j’aime dans mon métier
Dans le génie civil, j’apprécie particulièrement la diversité de mes missions. Il faut avoir le sens de l’adaptation, faire preuve de rigueur et aussi avoir un bon relationnel. Tout ça sur un site nucléaire où la maîtrise des notions techniques est indispensable.
Etre une femme dans un milieu d’hommes c’est…
Avoir le goût du challenge et acquérir des compétences « bétons » pour aider à casser les stéréotypes féminins.
L'engagement de la centrale EDF du Bugey aux côtés de l’AFM Téléthon
Publié le 05/03/2021
Légende photo de gauche à droite : M. Martinet de l'AFM Téléthon, Emmanuelle Valembois (responsable communication du CNPE), Jean-Pierre Gagne (Maire de Loyettes) et Mme Martinet de l'AFM Téléthon
Déconnexion de l’unité de production n°2 du réseau électrique
Publié le 17/02/2021
Mercredi 17 février, vers 06h40, l'unité de production n° 2 de la centrale du Bugey a été déconnectée du réseau électrique national suite à l'arrêt de sa turbine, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur.
L’unité de production avait été reconnectée au réseau lundi 15 février, dans le cadre de son redémarrage après la réalisation de la visite décennale de ses installations.
Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour permettre la remontée en puissance du réacteur et sa reconnexion au réseau électrique en toute sûreté.
Les unités de production n°3 et 4 sont en arrêt programmé pour maintenance. L'unité de production n° 5 est connectée au réseau national d’électricité.
4èmes visites décennales : l’unité de production n°2 sur le réseau national !
Publié le 16/02/2021
Lundi 15 février à 19h23, après 1 an d’activités et de challenges techniques, l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire du Bugey est de nouveau connectée au réseau électrique national ! Depuis, la puissance du réacteur est augmentée progressivement tout en réalisant les contrôles requis à différents paliers de puissance. Un arrêt de longue haleine qui n’a jamais entamé la détermination des équipes du CNPE. Cette opération de maintenance de grande ampleur a permis d’atteindre les standards de sûreté internationaux les plus exigeants et ce, dans un contexte industriel et sanitaire exceptionnel. Ce premier arrêt programmé de la campagne de maintenance 2020 avait marqué le début des 4èmes visites décennales des réacteurs de la centrale du Bugey qui se poursuivront jusqu’en 2024.
Un chantier hors du commun dans un contexte sanitaire et industriel inédit
Aux côtés des 1 400 salariés EDF, plus de 2 600 salariés d’entreprises prestataires, associés en amont à la préparation, ont été mobilisés tout au long de cette 4ème visite décennale.
La visite décennale se distingue des autres arrêts pour maintenance notamment par la réalisation de 3 contrôles ou épreuves réglementaires dont la réussite, validée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), est déterminante pour redémarrer le réacteur, soit :
- Le contrôle de la cuve du réacteur : l’état de la cuve du réacteur et l’ensemble des soudures ont été contrôlés, millimètre par millimètre, avec un robot spécifiquement qualifié pour ces inspections appelé « machine d’inspection en service ».
- L’épreuve hydraulique du circuit primaire : lors de cette épreuve, la pression du circuit primaire est augmentée au-delà de sa pression de service pour contrôler son intégrité.
- L’épreuve enceinte du bâtiment réacteur : la pression dans le bâtiment est augmentée afin de contrôler sa résistance et son étanchéité.
Durant cet arrêt, les intervenants ont aussi contrôlé dans les moindres détails les équipements et ont réalisé des opérations de maintenance et des modifications pour améliorer le niveau de sûreté.
Au-delà du remplacement de matériels tels que robinets, pompes, matériels électriques ou encore tuyauteries, de grands chantiers se sont déroulés, tels que :
- Des travaux sur les tambours filtrants de la station de pompage,
- Le changement des pôles du transformateur principal qui permettent l’évacuation de l’énergie sur le réseau de transport d’électricité,
- Le renforcement de la robustesse mécanique du pont de manutention situé sous le dôme du bâtiment réacteur. Pouvant soulever des charges de 205 tonnes, il permet la manutention des charges telles que le couvercle du réacteur.
Dans ce domaine, des améliorations significatives ont été faites pour garantir la sûreté de l’installation en cas d’agressions climatiques extrêmes (inondation, tornade…) et de renforcer la tenue au séisme.
De nouveaux moyens techniques ont été installés, par exemple des alimentations en électricité et en eau supplémentaires, un système de refroidissement supplémentaire de l’enceinte du bâtiment réacteur, un dispositif de récupérateur de corium sous la cuve du réacteur...
Et, comme pour chaque arrêt pour maintenance, une partie du combustible a été également renouvelée.
EDF a informé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à chaque étape de l’arrêt et obtenu de sa part les autorisations nécessaires au redémarrage. Après l’étude du dossier transmis par EDF à l’issue des opérations de maintenance et de contrôle réalisées, l’ASN rendra un avis, comme le prévoit la réglementation française lors de tout arrêt décennal, quant à la poursuite d’exploitation de l’unité de production numéro 2 pour les 10 prochaines années.
Les temps forts de l’arrêt couplés d’aléas techniques en période COVID-19
Le rythme de réalisation de cet arrêt déjà dense a été impacté par la gestion de la pandémie de Covid-19 qui a nécessité la révision des plannings de maintenance pour assurer la plus grande disponibilité du réseau électrique et garantir l’approvisionnement en électricité du territoire.
Enfin, les équipes ont rencontré des aléas techniques et notamment une corrosion sur un réservoir chargé de collecter des effluents d’exploitation et commun aux unités de production n°2 et 3.
Les travaux de réparation ont duré plusieurs semaines retardant le redémarrage de ces unités.
"Je tiens à souligner l’engagement de tous, individuel et collectif, salariés EDF et salariés d’entreprises prestataires, au service de cette performance qui force l’admiration. Nous avons réussi, Bugey a réussi, grâce à chacun de vous", précise Pierre Boyer, Directeur du CNPE du Bugey. .
Une première sur le parc nucléaire français : 2 VD4 en simultané sur les unités de production n°2 et n°4.Le CNPE du Bugey est le premier site nucléaire en France à mener en parallèle deux VD4 (4èmes visites décennales) en simultané sur l’unité de production n° 2 et n°4 (actuellement en cours). Le site prépare également sa 3ème VD4 sur l’unité de production n°5 qui commencera à l’été 2021.
En 2024, le CNPE du Bugey aura ainsi réalisé la totalité des 4èmes visites décennales de ses réacteurs.
Quelques chiffres sur la 4ème visite décennale de l’unité de production n°2 :
- Plus de 20 000 activités pilotées par une équipe projet
- Plus de 60 chantiers de modification
- 1 200 000 heures de travaux pour les modifications
- 120 entreprises partenaires et 4000 intervenants
- + de 28 000 heures de travaux de robinetterie
- Début de l’arrêt le 18 janvier 2020
- Couplage de l’unité de production au réseau le 15 Février 2021, à 19h23.
*en France, la durée de vie d’une centrale n’est pas prévue par un cadre réglementaire. Tous les 10 ans, les réacteurs effectuent leur visite décennale sous le contrôle de l’ASN qui décide d’autoriser la poursuite de fonctionnement du réacteur concerné pour 10 années supplémentaires.
Lancement de la deuxième phase de distribution des comprimés d’iode
Publié le 12/02/2021
Le ministère de l’Intérieur organise la deuxième phase de la campagne préventive de distribution de comprimés d’iode aux riverains situés dans un rayon de 10 à 20 km autour des 19 centrales nucléaires françaises.
La première phase de cette campagne consistait depuis septembre 2019 à mettre à disposition les comprimés d’iode dans les pharmacies partenaires pour les 2,2 millions de personnes et plus de 200 000 établissements, entreprises, écoles, administrations sur tout le territoire. Dans l’Ain, 275 088 particuliers et 3 931 établissements situés à proximité de la centrale du Bugey sont concernés par cette phase.
Dès février, les comprimés seront adressés par voie postale à 600 000 foyers identifiés, ne les ayant pas retirés en pharmacie.
Les établissements recevant du public (ERP) n’ayant pas effectué la démarche ainsi que les nouveaux arrivants des communes concernées sont invités à les retirer dans les pharmacies partenaires. Ils pourront effectuer leur retrait sur simple présentation d’un justificatif de domicile, de capacité d’accueil du public et/ou du nombre de salariés.
Plus de 800 pharmacies participent à cette opération sur l’ensemble du territoire, dont la liste est consultable sur le site www.distribution-iode.com à la rubrique « les comprimés d’iode ».
La prise d’iode, une démarche préventive en cas d’accident nucléaire
Les campagnes de distribution des comprimés d’iode ont lieu régulièrement depuis 1997 et concernent les personnes qui résident ou travaillent à proximité d’une centrale nucléaire.
Organisées par les pouvoirs publics (services de l’Etat et EDF), ces campagnes ont pour objectif la mise à disposition aux populations riverains des centrales nucléaires de comprimés d’iode stable permettant de protéger leur thyroïde en cas de rejet accidentel d’iode radioactif dans l’atmosphère.
En cas d’accident nucléaire, la prise de comprimés d’iode stable protège la thyroïde de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement. La thyroïde va absorber l’iode stable jusqu’à saturation, et ne pourra donc plus incorporer l’iode radioactif qui serait éventuellement respiré ou ingéré. Les comprimés d’iode doivent être administrés en situation accidentelle et uniquement sur instruction des autorités.
Pour rappel, les réflexes en cas d’alerte nucléaire sont :
1) Se mettre à l’abri rapidement dans un bâtiment en dur
2) Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux
3) Ne pas aller chercher ses enfants à l’école
4) Limiter ses communications téléphoniques
5) Prendre les comprimés d’iode stable sur instruction du préfet et selon la posologie
6) Se préparer à une éventuelle évacuation
Dépassement d’un délai réglementaire lors d’un essai sur les systèmes de protection du réacteur n°2
Publié le 10/02/2021
Durant l’essai, les équipes rencontrent plusieurs fortuits techniques qui retardent le bon déroulement des opérations. Le délai réglementaire des 24h approchant et conformément à la conduite à tenir, une baisse en température et en pression du réacteur est amorcée. Mais ces opérations débutent deux minutes après la butée des 24h réglementaires, ce qui conduit la centrale à déclarer le 8 février 2021 à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif de niveau 1 sur l’échelle INES qui en compte 7 pour non-respect de la conduite à tenir .
Cet événement n’a aucune conséquence sur la sûreté de l’installation et sur l’environnement.
* Les circuits des centrales nucléaires sont conçus en redondance (deux voies sont séparées : voie A et voie B). Lorsqu’un circuit est indisponible, un autre permet d’assurer des fonctions similaires.
La Force d’Action Rapide du Nucléaire de Bugey, un groupe d’intervention unique au monde
Publié le 09/02/2021
Un dispositif né d’un retour d’expérience
Suite à l’accident de Fukushima, EDF a créé en 2011 la Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN) afin de garantir en tout temps la disponibilité de moyens matériels robustes et de ressources humaines qualifiées pour éviter tout rejet dans l’environnement dans le cas d’un accident grave survenu sur une centrale nucléaire. Leur mission en situation de crise est de réalimenter la centrale en eau, en air et en électricité de manière à maintenir le bon fonctionnement des installations.
Retour sur l’exercice national à la centrale de Paluel mi-janvier
La Force d’Action Rapide du Nucléaire s’est entraînée mi-janvier dans le cadre d’un exercice national. Pendant cinq jours, une centaine d’équipiers FARN venus des bases régionales de Bugey, Paluel, Dampierre et Civaux, et de l’État-major, s’est regroupé en « colonnes » sur le site de la centrale nucléaire de Paluel. Les équipiers s’y sont entraînés en situation fictive de catastrophe naturelle avec des vents violents qui ont coupé des lignes électriques, rendu les accès routiers impraticables et endommagé des moyens de télécommunication. Cet exercice de grande ampleur, dont l’objectif premier était de relever les équipes en salle de commandes afin de garantir la sûreté des installations, a permis d’évaluer les pratiques d’intervention. La première équipe est arrivée en moins de 12h et l’intégralité des équipes a été pleinement opérationnelle en moins de 24h.
Un important volume de formation
Pour être à même d’intervenir en tout temps, la FARN a mis en œuvre un vaste programme de formation dans le cadre duquel plus de 50 000 heures de formation sont dispensées par an et l’équivalent de 10 semaines d’entraînement par an est réalisé en situations critiques et complexes à l’échelle nationale. Plus de 40 exercices de grande ampleur ont été réalisés depuis 2016. Les équipiers s’entraînent quotidiennement pour maintenir le plus haut niveau de qualification afin d’intervenir en cas de crise.
Déclaration d’un événement significatif de sûreté de niveau 1 sur l’échelle INES, suite à un non-respect des règles générales d’exploitation
Publié le 22/01/2021
Un essai de requalification doit être réalisé sur le système de mesure de la puissance neutronique RPN*. Les signaux analogiques émis à partir des détecteurs du système sont directement transmis en salle de commande, fournissant ainsi à l'opérateur des informations sur l'état du réacteur. Cet essai consiste notamment à contrôler le bon fonctionnement des sorties analogiques de la chaîne de mesure neutronique vers la salle de commande.
Le 17 janvier 2021, lors de la réalisation de l’essai, les opérateurs constatent que l’un des indicateurs visibles en salle de commande n’évolue pas conformément à l’attendu. L’essai est alors interrompu. Des mesures sont effectuées et démontrent qu’il s’agit d’un problème de branchement de l’indicateur. Une remise en conformité est réalisée et l’essai peut être soldé. Un diagnostic complémentaire permet de confirmer le bon fonctionnement du système de surveillance de la puissance du réacteur. L’information délivrée par l’indicateur défaillant est restée néanmoins toujours disponible et correcte sur d’autres écrans pour les opérateurs.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Toutefois, en raison du non-respect des règles générales d’exploitation du à la durée d’indisponibilité d’un matériel du système de surveillance post-accidentelle, la Direction de la centrale nucléaire du Bugey a déclaré le 19 janvier 2021 à l’Autorité de sûreté nucléaire un événement significatif de sûreté de niveau 1 sur l’échelle INES qui en compte 7.
* Le système RPN assure la surveillance permanente de la puissance du réacteur à partir de mesures de flux neutronique effectuées par l'intermédiaire d'une série de détecteurs disposés à l'extérieur de la cuve.
Indisponibilité d’une alimentation électrique de secours sur l’unité de production n°4
Publié le 18/01/2021
Mise à jour de l’événement significatif environnement, relatif au dépassement de la limite réglementaire de flux annuel des métaux totaux
Publié le 30/12/2020
Ce dépassement n’a pas de conséquence sur la sûreté ni sur l’environnement et la santé des personnes.
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