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Brennilis. Fin de chantier des prélèvements dans le bloc réacteur
Publié le 15/03/2021

« On a déjà travaillé sur différents réacteurs un peu partout dans le monde, mais jamais sur quelque chose ressemblant à celui de Brennilis” précise Sudesh Aggarwal, de l’entreprise américaine NMNTI.
Présente sur site depuis plus d’un an, accompagnée de Grant Charters, ils étaient chargés des prélèvements dans le bloc réacteur. NMNTI a remporté il y a plus d’un an l’appel d'offres lancé par EDF pour ce chantier. Si leur proposition a été retenue, c’est pour leur technique de prélèvement unique (brevet technologique) et innovante à l’image du réacteur de Brennilis. La réussite de ces opérations de prélèvements représente une étape importante pour EDF et les salariés du site.Dans un premier temps, ces prélèvements vont permettre de confirmer l’inventaire radiologique de la cuve, c’est-à-dire son taux de radioactivité et sa localisation. De plus, ces analyses permettront de comprendre leur composition sur le plan physique et chimique. Ces résultats serviront également de données d’entrées pour le prochain chantier dans le bloc réacteur.
Les interventions consistaient à réaliser des prélèvements externes et internes de la cuve du réacteur. En réalisant des perçages à l’aide de forets parfois long de 4 mètres, NMNTI était en capacité de prélever des copeaux, dans différentes couches de matériaux au travers de seulement cinq perçages. La plus grande difficulté de ce chantier était de devoir atteindre des cibles pour prélèvement, sans aucune visibilité directe sur plusieurs mètres, en se basant seulement sur des axes X, Y et Z. L’une des autres difficultés se trouvait dans la possible contamination croisée d'échantillons ou de l’environnement. C'est à dire qu'un échantillon puisse contaminer un autre élément présent dans l'environnement. Le brevet technologique de NMNTI répond à cette problématique, avec un circuit d’aspiration interne dans le foret. De cette manière, les échantillons sont isolés de leur environnement, évitant toute interaction radiologique. C’est aussi une garantie de sécurité supplémentaire envers les individus environnant.
Aujourd’hui, le chantier est terminé. Les échantillons ont été scindés le 8 mars, afin d’envoyer une partie en Allemagne pour des analyses en laboratoire. Ce chantier qui a mobilisé toutes les équipes, notamment pour traiter de nombreux aléas, est une véritable réussite technologique et humaine, permettant le franchissement d’un jalon important pour les équipes du site en déconstruction de Brennilis.
« Je suis très heureux et fier de la réalisation de ce chantier si particulier », témoigne Jean Cucciniello, chef du projet ; « Je sais que les enseignements que nous allons en tirer seront d’une grande richesse pour Brennilis mais aussi pour les autres projets de la DP2D ».
Brennilis. L'instruction technique, c'est terminé.
Publié le 04/03/2021
En ce début d’année 2021, c’est déjà une première victoire pour les salariés du site en déconstruction de Brennilis. En effet, après plus de 2 ans d’analyse et d’étude, l’instruction technique du dossier de démantèlement complet de Brennilis se rapproche de la fin.
2007, 2011, 2018... L'obtention d'un décret de démantèlement complet d'une centrale est un procédé long et rigoureux. Pour déconstruire, EDF se doit de proposer et suivre un plan de démantèlement précis dans le respect d'exigences de sûreté et sécurité. L’instruction technique définit les échanges entre EDF et l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). Après rapport d’expertise, l’IRSN émet des questionnements sur le plan technique du démantèlement auquel EDF se doit de répondre. Au total, c’est plus de 100 questions auxquelles EDF a répondu à travers deux sessions. Après validation, l’accord est donné et le processus de démantèlement peut continuer.
Effectivement, avant de commencer les travaux, EDF doit recevoir la validation de plusieurs instances, chargées de veiller à ce que EDF démantèle dans les bonnes conditions. Explication.
Avant toute chose, afin de pouvoir démanteler la centrale nucléaire de Brennilis, EDF est dans l’obligation de fournir ce qu’on appelle un « dossier de démantèlement complet ». C’est ce dossier qui régit et décrit l’ensemble du procédé de démantèlement qu’EDF souhaite mettre en place. Composé de 13 "pièces", il aborde l’ensemble des thématiques du démantèlement : la radioprotection, la sûreté nucléaire, la gestion des déchets ou encore l’impact environnemental. EDF envoyait ce dossier en Juillet 2018 au Ministère de la Transition Écologique (MSNR ).
EDF assume l'entière responsabilité technique, financière et réglementaire du démantèlement mais se doit d'appliquer les décisions gouvernementales. Il lui faut avant toute chose une autorisation de la part du Ministère concernant son dossier de démantèlement, autorisation qui se matérialise sous la forme d'un décret. Pour se faire, le ministère s'appuie sur l'expertise de l’Autorité de Sûreté Nucléaire ( Autorité indépendante chargée de contrôler les installations nucléaires en France) afin d'émettre un avis. l’Autorité de Sureté Nucléaire s'appuie quant à elle sur l’IRSN. L'IRSN a une approche plus technique, permettant un meilleur positionnement quant au volet technique. On appelle cette partie l’instruction technique. Début février, L’IRSN a transmis son rapport d’expertise à l’Autorité de Sureté Technique.
L'instruction technique maintenant terminée, l'Autorité Environnementale est chargée d'analyser l'étude d'impact, qui instruira l'étude d'impact du dossier. Une fois validé, le dossier sera soumis à l'enquête publique pour la fin d'année 2021.
L’IRT Jules Verne et EDF développent un prototype de robot pour le démantèlement complet
Publié le 26/02/2021

Unique centrale à eau lourde de France, la centrale de Brennilis est en cours de déconstruction. Elle attend actuellement l’autorisation administrative pour procéder au démantèlement complet. Dans l’attente de ce décret, les équipes d’EDF perfectionnent les technologies et outils qui seront nécessaires à ce démantèlement.
En raison de la radioactivité présente dans la cuve du réacteur, certains matériels seront démantelés à distance. La technique actuelle pour ce genre de chantier est la téléopération. Cette méthode, basée sur le pilotage de la machine par un opérateur situé à distance, reste limitée en cadence. EDF a donc proposé à l’IRT Jules Verne de collaborer pour trouver une solution améliorant les cadences des robots. L’objectif de ce programme de recherche est le développement d’un robot capable de se positionner de manière autonome grâce à une détection visuelle. Les temps d’approches seront ainsi réduits.
Un temps d’étude, un temps de développement
Ce partenariat est structuré en 2 parties distinctes :
- 2021 : Phase d’Etudes de Faisabilité
- 2022-2026 : Projet de recherche et développement collaboratif
5 années sont estimées nécessaires pour mener à bien les recherches. Il faudra choisir les matériaux les plus adaptés, concevoir une technologie intelligente, la modifier, la tester… pour conclure en 2026 avec la réalisation du prototype échelle 1.
Une collaboration pour les 6 prochaines années
La centrale de Brennilis et l’IRT Jules Verne travailleront ensemble jusqu’en 2026. L’institut de recherche technologique mutualisé (IRT) Jules Verne de Nantes est un des instituts de recherche technologique thématique et interdisciplinaire créé par le Gouvernement français pour la compétitivité industrielle (Programme d’Investissement d’Avenir).
Créé en 2012, l’IRT Jules Verne a pour mission d’accélérer l’innovation et le transfert technologique vers les usines. Ce centre de recherche dispose de 5 expertises techniques : robotique ; procédés matériaux composites ; procédés matériaux métalliques ; modélisation et simulation ; caractérisation, surveillance et contrôle.
« On a avec l'IRT Jules-Verne, premier IRT opérationnel, le vaisseau amiral de ce qu'on essaie de faire en matière de recherche et d'innovation : mettre le paquet sur la recherche, et avoir des cycles très courts entre recherche fondamentale et applications industrielles. », Laurent Wauquiez, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de l’inauguration de l’IRT Jules Verne. Depuis ces mots, l’IRT Jules Verne compte 49 brevets, ce qui présage un bel avenir pour ce prototype !
France télévision à la centrale nucléaire
Publié le 05/02/2021
Sous la réalisation d'Olivier Chasle, l'ensemble de l'équipe de tournage de France 3 a pu suivre Marine Barnérias, présentatrice de l'émission, dans sa découverte des installations de la centrale nucléaire de Brennilis avec comme guide exclusif Jean Cucciniello, directeur de la centrale.
Du parcours extérieur à une visite complète de l'intérieur de l'enceinte réacteur, ce reportage permet de valoriser le savoir-faire technique des équipes du site au travers du récit du démantèlement complet. L'occasion également de souligner les actions conduites avec le territoire, les chemins communautaires autour du lac, de favoriser l'emploi local.... et montrer comment cette aventure industrielle singulière s'inscrit dans l'histoire des Monts d'Arrée.
Un reportage à retrouver prochainement dans vos écrans, sur France 3 bien évidemment !
Bilan et perspectives 2021
Publié le 29/01/2021
Brennilis. Vers le démantèlement complet
Publié le 04/01/2021
La demande d’autorisation de démantèlement complet a été envoyée à l’ASN et au Ministère de la Transition Ecologique en juillet 2018. La fin de l’instruction technique devrait aboutir en 2021. Dans l’attente, salariés EDF et collaborateurs prestataires finalisent la sécurisation des locaux.
Deux tiers des déchets radioactifs de la centrale sont déjà évacués. Pour retirer l’enceinte de béton et la cuve qui patiente en son sein, EDF attend le feu vert des autorités. Trois étapes devraient aboutir en 2021 avec la validation du dossier technique, de l’étude d’impact et l’ouverture d’une enquête publique au second semestre.
Un dossier robuste sur le plan technique
Il y a un an jour pour jour, lors de la cérémonie de vœux de la centrale, Jean Cucciniello l’annoncait « 2020 sera l’année de l’instruction technique du dossier de démantèlement».
Si l’épidémie de COVID19 a quelques peu perturbé les plannings, l’IRSN a pu évaluer le dossier de plus de 3000 pages tant sur le volet stratégie de démantèlement que sur les dispositions de sûreté et sécurité de l’installation.
A l’été 2020, les ingénieurs d’EDF répondaient à quelques 118 questions.
Les nombreux échanges entre experts EDF et IRSN permettaient de préparer le projet de rapport d’expertise qui sera présenté en mars 2021 aux instances décisionnaires.
Liens durables et leviers économiques
La centrale de Brennilis est un réacteur complexe. Son démantèlement demande du temps. Du temps administratif bien sûr mais également du temps de chantier.
"La dernière phase de travaux devrait durer 17 ans à compter de l’application du décret", confirmait le directeur de la centrale lors de la commission locale d’information rediffusée en Facebook Live en décembre dernier.
Ces chantiers de longue haleine sont autant d’opportunités économiques pour le territoire. Sur la seule année 2020, EDF a conclu plus d’une quinzaine de contrats (cordistes, désamiantage, maintenance, électromécanique, …).
Pour tisser des liens durables avec les entreprises et industriels locaux, EDF s’appuie sur une collaboration étroite avec Monts d’Arrée Communauté, CCIMBO1 et Pôle Emploi.
Ensemble, ils travaillent à donner de la visibilité sur les chantiers à venir et créer le lien entre futurs titulaires des gros contrats et les besoins en sous-traitance éventuelle.
Ausculter le coeur
A l’image des matriochkas imbriquées les unes dans les autres, le cœur de la centrale se découvre au fur et à mesure.
L’année 2020 a été consacrée à l’acquisition de données complémentaires qui permettent de sécuriser les opérations de découpe à venir.
Grâce à leur brevet unique au monde, Sue et Grant, experts américains de la société NMNTi, ont réalisé des prélèvements à l’intérieur même de la cuve sur les tubes de force. Ils ont réussi à percer avec précision les parois de béton et l’acier de la cuve pour réaliser des échantillons de quelques grammes.
Une fois le décret de démantèlement complet obtenu, l’une des premières opérations sera le retrait des internes de canaux. Il s’agit des éléments à l’intérieur desquels se trouvait le combustible à l’époque de l’exploitation.
Les équipes ont donc procédé à des tests de mobilité sur 44 canaux de la face de chargement du bloc-réacteur. Le chantier est un succès, chaque élément a été manoeuvré de quelques centimètres.
Les mesures effectuées lors de l’opération ont été intégrées au premier appel d’offres du démantèlement complet lancé fin 2020.
BRENNILIS : Les salariés EDF à la découverte de l’ornithologie avec la LPO.
Publié le 01/10/2020
Rouge-gorge familier, grand cormoran ou encore bergeronnette des ruisseaux, le territoire entourant la centrale nucléaire de Brennilis est le terrain de jeu parfait de nombreux oiseaux. Aux jumelles ou à l’œil nu, ils sont facilement observables par tous autour de la maison du lac ou durant la visite de la centrale.
La LPO est une association créée en 1912 et reconnue d’utilité publique en 1986. Aujourd’hui, elle est la première association de protection de la nature en France. À l'origine, elle fut créée dans le but « de mettre un terme au massacre des macareux moine en Bretagne ».
Dans le cadre de cette journée, les deux intervenants de la LPO ont permis aux salariés de s’essayer à l’utilisation de longue-vue et aux jumelles, atouts non-négligeables pour observer des oiseaux, disponible à la maison du lac pour les visiteurs. Chardonneret, Goéland, rouge-gorge ou encore corneille noire, c’est près de 12 espèces qui ont pu être identifiées en moins de deux heures, du parking de la maison du lac à l’observatoire à oiseaux.
Les intervenants de la LPO ont présenté aux salariés les démarches individuelles et collectives pour préserver les habitats des espèces volatiles. En passant de leur alimentation à leurs habitudes migratoires, cette intervention fut lieu d’échanges autour des connaissances et expériences de chacun et chacune, fin connaisseur ou non.
Au total, près de 55 espèces d’oiseaux sont répertoriées dans un périmètre de 5 KM autour de la centrale. Accessible en voiture comme à pied dans le cadre d’une promenade ou d’une randonnée, les curieux peuvent se rendre tous les jours à la maison du lac, à l’observatoire ou bien encore simplement au bord du lac.
Pour toute demande de visite guidée, réserver au 02 98 99 69 06 ou par mail à l’adresse suivante : cip-brennilis@edf.fr
TOUT COMPRENDRE SUR LE DEMANTELEMENT
Publié le 08/02/2019
Au début des années 2000, EDF a repris seul la responsabilité du démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis. Aujourd’hui, EDF est en attente du décret de démantèlement complet de l’ASN. Un dossier décrivant les scénarios des opérations envisagées pour ce démantèlement a été fourni en juillet 2018. Dans l’attente de cette autorisation, les équipes préparent et sécurisent les locaux et installations nécessaires aux chantiers à venir.
QU’EST CE QUE LE DÉMANTÈLEMENT ?
- la conception et la construction
- l’exploitation, le fonctionnement
- le démantèlement
Le démantèlement d’une centrale nucléaire, c’est en un terme plus simple : sa déconstruction. Il fait partie du cycle classique d’une centrale.
Cependant, le domaine du nucléaire exige des procédures et réglementations strictes. Il ne suffit pas de simplement démolir, il s’agit :
- d’évacuer les substances dangereuses et les déchets en toute sécurité
- de décontaminer, puis démonter l’ensemble des équipements d’exploitation
- d’assainir les locaux, les zones de production de déchets nucléaires, les sols... avant de pouvoir déconstruire les bâtiments de l’installation.
POURQUOI DÉMANTELER LA CENTRALE DE BRENNILIS ?
Le gouvernement a fait le choix de démanteler la centrale, qui ne fonctionnait plus depuis des années.
La centrale nucléaire de Brennilis est la seule centrale de ce type actuellement en déconstruction dans le monde. Au fil du démantèlement, EDF partage ses enseignements et son expertise du domaine à l’international.
DEPUIS QUAND (début 97 / pause 2007...)
Travaux stoppés de 2007 à 2011 : L’annulation du décret de démantèlement complet du site des Monts d’Arrée en juin 2007 a engendré la suspension des travaux. En 2011 le ministère et l’ASN publient un décret autorisant EDF à terminer les travaux engagés en 2007. ce décret dit de démantèlement partiel autorise EDF à poursuivre les opérations mais impose également à EDF de déposer un dossier de démantèlement complet pour juillet 2018.
LES PROCEDURES ADMINISTRATIVES POUR LE DEMANTELEMENT
Pour les opérations de démantèlement complet des installations (bloc réacteur, enceinte réacteur...), EDF a déposé son dossier de démantèlement complet le 24 juillet 2018. Ce dossier décrit et justifie les scénarios techniques qui seront employés pour assurer le démantèlement. EDF y démontre également l’absence de risque, pour les populations et l’environnement, des travaux à venir. Dans l’attente les travaux sont en cours pour préparer les locaux et sécuriser les accès.
OÙ ON EN EST AUJOURD'HUI?
L'ENQUÊTE PUBLIQUE
Publié le 01/12/2012
S’INFORMER SUR UN SUJET QUI NOUS CONCERNE TOUS
Ce site propose donc au public de s’informer directement via l’entreprise, pour disposer de toutes les informations et explications actualisées sur le sujet.
L’ENQUÊTE PUBLIQUE C’EST QUOI ?
C’est une phase essentielle pour la procédure d’autorisation au démantèlement de la centrale de Brennilis.
POURQUOI UNE ENQUÊTE PUBLIQUE À BRENNILIS ?
L’article L. 593-8 du code de l’environnement dispose que l’autorisation au démantèlement de la centrale de Brennilis ne peut être délivrée qu’après enquête publique. L’objet de cette enquête est d’informer le public et de recueillir ses appréciations, suggestions et contre-propositions, afin de permettre à l’autorité compétente de disposer de tous les éléments nécessaires à sa propre information avant toute prise de décision.
QUAND AURA LIEU CETTE ENQUÊTE PUBLIQUE ?
L’enquête publique de Brennilis (pour l’obtention du décret de démantèlement complet) devrait se tenir au second semestre 2021.
QUI PEUT PARTICIPER À L’ENQUÊTE PUBLIQUE ?
Les riverains des communes alentours à la centrale (des 15-20 km) pourront se rendre en mairie afin de participer à l’enquête et donner leur avis.
L’enquête sera également dématérialisée et donc accessible par internet.
COMMENT VA SE DÉROULER L’ENQUÊTE PUBLIQUE ?
COMMENT S’INFORMER :
- s’informe sur la surveillance de la centrale
- s’informer sur la gestion des déchets, la surveillance environnementale à Brennilis, la radioprotection
- s’informer sur les métiers de la centrale
- s’informer sur les chantiers en cours
LES BATIMENTS DEMANTELES
Publié le 01/12/2012
Elle est un reflet de l’excellence technique d’EDF, qui opère le démantèlement d’une technologie des plus complexes, en toute sécurité depuis 1985. Aujourd’hui, les chantiers sont aujourd’hui bien avancés. Les travaux sur le cœur du réacteur sont d’ores et déjà initiés. 17 ans de travaux sont estimés après autorisation des autorités.
1 - La passerelle et le Bâtiment Central Bureaux) (BCB)
Les premières installation démantelées ont été la passerelle entre l’enceinte réacteur et la salle des machines. S’en est suivi le Bâtiment Central des Bureaux de salariés, qui sont désormais installés dans des bureaux administratifs et bungalows situés un peu plus loin sur le site, hors INB (Installation Nucléaire de Base)
2 - Le Bâtiment des Combustibes Irradiés (BCI)
Une fois le combustible utilisé pour produire de l’énergie, on le remplace. Le combustible usagé était retiré, puis entreposé dans la piscine de refroidissement. Il était ensuite envoyé dans les usines de retraitement du CEA. Aujourd’hui, un bassin de décantation a pris sa place. Il sert à controler les eaux du site avant de les restituer dans le cours d’eau de l’Ellez.
3- La Station de Traitement des Effluents (STE)
La station de traitement est le dernier bâtiment en date démantelé. Elle permettait de traiter les eaux usées de la centrale présentant un risque radiologique (lingerie, eaux de la piscine du BCI...)
4- La salle des machines
La salle des machines abritait le groupe turboalterneur. c’était l’endroit où la vapeur d’eau était transformée en électricité. Pour le démantèlement, la salle des machines a été déconstruite et réaménagée. Elle est devenue une installation de transit (IDT). L’IDT permet l’entreposage des colis de déchets avant leur expédition vers les centres de stockage des déchets.
5- La salle des commandes
Cette salle était le centre névralgique d’une centrale nucléaire. C’est de là qu’était contrôlé l’ensemble de l’exploitation de la centrale. On y surveillait le bon déroulement de la fission nucléaire. Cette salle se trouvait au-dessus de la salle des machines et a été démantelée en 2004.
Ce qu’il reste à faire :
6- Les bureaux administratifs
Les bureaux administratifs accueillent l’ensemble des salariés du site travaillant sur les chantiers.
7- La cheminée de rejet
L’air ambiant provenant de l’enceinte réacteur fait l’objet de filtrations et contrôles, puis est rejeté à l’extérieur par la cheminée de rejet. C’est le dernier élément du site qui sera démantelé.
8- l’Installation de découplage et de transit (IDT) et l’aire d’entreposage des déchets Très Faiblement Actifs (aire TFA) permettant d’entreposer les déchets du site avant leur évacuation
9- le local de contrôle des transports « ADR » permettant de vérifier la conformité des transports avant la sortie du site, conformément à l’accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route.
10- L’Enceinte réacteur
99,9% de la radioactivité a été évacuée lors du retrait du combustible en 1985. Aujourd’hui, Ce gros bloc de béton contient ce qu’il en reste.
En tant que prototype unique en France, la centrale de Brennilis abrite un bloc réacteur unique. C’est la partie la plus radioactive du site. Il sera démantelé par des robots télé-opérateurs pour assurer la sécurité des salariés. Les travaux devraient prendre 17 ans. à photo bloc réacteur
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