La centrale nucléaire de Saint-Laurent réalise une surveillance environnementale et des contrôles réguliers des produits chimiques présents sur site. Elle réalise par ailleurs, à échéance quinquennale, une étude de dangers conventionnels (EDDC) qui définit les risques que peut présenter l’installation pour la population et l’environnement en situation incidentelle ou accidentelle. A travers cette étude, des activités dites « importantes pour la protection des intérêts » (AIP) sont identifiées et des consignes, propres à chaque site nucléaire, sont mises en place pour répondre aux exigences fixées par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR).
Le 9 avril 2025, lors d’une inspection réalisée par l’ASNR, un exercice de mise en situation d’une activité de transferts d’effluents, appelée « dépotage » est observé. Cet exercice a souligné l’absence d’un contrôle physique par prélèvement du produit dépoté, alors que celui-ci était requis. Ce contrôle ne faisait plus partie de la consigne de dépotage du site de Saint-Laurent depuis sa mise à jour lors de l’EDDC en mars 2023, indiquant que le prélèvement est désormais réalisé uniquement en cas d’absence du certificat d’analyse fourni par le transporteur. L’impact sur l’exigence établie par l’ASNR n’a alors pas été prise en compte.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur l’environnement, la sûreté des installations et la santé des salariés. Il a toutefois été déclaré par la direction de la centrale nucléaire de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, comme un événement significatif pour l’environnement, le 21 mai 2025.