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Comme chaque été, le canal d’amenée bénéficie d’un entretien indispensable : le faucardage. Cette opération, menée par l’Équipe Commune (EC) en collaboration avec l’entreprise OCELIAN, vise à sécuriser notre source froide. Mais cette année, le rituel prend une tournure inédite avec un faucardage « à la carte », adapté aux enjeux écologiques et techniques du site.

Le faucardage 2025 marque une évolution significative dans la gestion du canal d’amenée. Grâce à une collaboration étroite entre les différentes équipes du site, les experts écologiques et l’entreprise OCELIAN, le site démontre sa capacité à innover tout en respectant l’environnement.

Une opération essentielle pour la sûreté

Céline, ingénieure source froide, souligne l’importance de cette intervention :

« L’accumulation de colmatants, branchages, plantes aquatiques, au niveau des grilles de préfiltration ou du tambour filtrant peut entraîner une perte de la source froide et avoir des conséquences pour la sûreté et la production du site. Il est donc nécessaire de réaliser un nettoyage régulièrement dans les eaux du canal d’amenée ».  

Un faucardage innovant et respectueux de l’environnement

En 2025, une nouvelle étape est franchie avec OCELIAN, qui met en œuvre un faucardage écologique et ciblé, tenant compte des spécificités locales.

Un inventaire réalisé par le Conservatoire des Espaces Naturels a révélé la présence de deux espèces sensibles :

  • L’élodée de Nuttall : espèce exotique invasive.
  • La grande naïade : espèce protégée.

Trois méthodes selon les zones

Pour concilier efficacité opérationnelle et préservation de la biodiversité, trois techniques sont déployées :

  1. Arrachage manuel : dans les 300 premiers mètres de la rive droite, où la grande naïade est présente. Des plongeurs interviennent pour préserver cette espèce tout en éliminant les autres végétaux.
  2. Faucardage mécanique : maintenu dans les zones sans espèces protégées, où aucune prolifération anormale d’élodée de Nuttall n’a été observée.
  3. Arrachage mécanique : envisagé en cas de prolifération végétale persistante, pour limiter la croissance des plantes.

« Cette approche « sur mesure » nous permet de concilier performance technique et respect de la biodiversité. C’est une belle avancée pour la gestion durable de notre source froide », conclu Céline.