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Sur cette période, la centrale de Dampierre-en-Burly a déclaré 9 événements significatifs de sûreté de niveau 0 (écarts) à l’Autorité de sûreté nucléaire et de Radioprotection.

 

Déclaré le 04/07/2025 : Dans la nuit du 10 au 11 mai 2025, un essai périodique devait être réalisé sur un réchauffeur du circuit de vapeur. Pour effectuer cet essai, le protocole d’intervention prévoyait une augmentation de la puissance du réacteur.
Lors de l’essai, une baisse de pression dans l’un des générateurs de vapeur a été détectée, entraînant le dépassement d’une limite dans les mesures vibratoires autorisées par les spécifications techniques d’exploitation*.
Cet écart, de niveau 0 sur l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.

*Le pilotage d’un réacteur s’inscrit dans un cadre de prescriptions, parmi lesquelles les spécifications techniques d’exploitation (STE), qui regroupent l’ensemble des règles à respecter pour la conduite des installations.


Déclaré le 04/07/2025 : Le 28 juin 2025, un essai périodique de contrôle doit être réalisé. Il inclut une manœuvre complémentaire en raison de travaux programmés lors du prochain arrêt pour maintenance de l’unité de production n°1. Lors de l’essai, une vanne doit être condamnée fermée et sa cellule électrique débrochée. Les manœuvres effectuées sur le terrain à 20h40 n’ont pas mis le circuit dans la configuration prévue. Cet écart sera détecté le 29 juin à 02h45.
Cet écart de niveau 0 sous l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.


Déclaré le 07/07/2025 : Le 01/07/2025, l’unité de production n°3 est en phase de redémarrage après son arrêt pour maintenance. Conformément aux spécifications techniques d’exploitation (STE), la remontée en puissance doit se faire au rythme de 3 % par heure. Lors de cette opération, un fortuit technique a entraîné une augmentation de puissance supérieure au rythme autorisé.
Cet écart de niveau 0 sous l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.
*Le pilotage d’un réacteur s’inscrit dans un cadre de prescriptions, parmi lesquelles les spécifications techniques d’exploitation (STE), qui regroupent l’ensemble des règles à respecter pour la conduite des installations.


Déclaré le 09/07/2025 : Le 4 juillet 2025, une valeur anormale sur un appareil devant effectuer des mesures de radioprotection est détectée. Une intervention est immédiatement programmée. Après expertise, il s’avère qu’un décalage entre les faisceaux d’entrée et de sortie était présent depuis la dernière opération de maintenance.
Cet écart de niveau 0 sous l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.


Déclaré le 29/07/2025 : Toutes les 13 semaines (avec une tolérance de 3 semaines), un essai périodique de contrôle doit être réalisé sur les pompes du circuit d’injection de sécurité. Pour l’unité de production n°4, la date limite est fixée au 22/07/2025 à minuit. Le 22 juillet, l’essai est réalisé, mais le résultat n’est pas conforme à l’attendu en raison d’une mauvaise préparation du protocole d’essai. Le 23 juillet, l’essai est rejoué par les équipes de conduite et tous les résultats sont conformes, mais dépassent la date limite de 24 h.
Cet écart de niveau 0 sous l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.


Déclaré le 08/08/2025 : Lorsqu’une intervention conduit les intervenants à inhiber un ou des systèmes de protection incendie, les procédures prévoient la mise en place de moyens compensatoires incendie (MCI) pour remplacer les systèmes mis hors service. Du 19 au 31 juillet, dans le cadre d’un chantier dans le local d’un diesel d’ultime secours, des MCI sont mis en place conformément aux procédures. Une prolongation de la durée d’intervention est validée le 01/08, prévoyant le maintien des MCI. Le 1er août après-midi, lors d’une visite terrain, l’ingénieur sûreté détecte que les MCI ont été déposés. Après analyse, il apparaît qu’ils ont été déposés la veille, l’équipe en charge n’ayant pas attendu la demande de dépose et n’étant pas informée de la prolongation du chantier.
Cet écart de niveau 0 sous l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.


Déclaré le 14/08/2025 : Le 4 août, une anomalie est détectée sur un clapet de ventilation situé dans la partie nucléaire de l’installation lors d’un essai périodique de contrôle. Dans ce cas, les spécifications techniques d’exploitation prévoient une réparation sous un mois au plus tard. Les travaux sont immédiatement programmés et sont soldés avec un matériel conforme le jour même. L’analyse technique réalisée a posteriori fait apparaître que le clapet était indisponible depuis le 02/07/2025. Le délai de réalisation des travaux sous un mois n’a donc pas été respecté.
Cet écart de niveau 0 sous l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.


Déclaré le 26/08/2025 : Le 6 août 2025, un essai périodique de contrôle doit être réalisé afin de tester différents matériels. En amont de l’essai, l’opérateur de conduite s’interroge sur l’impact de cet essai sur le circuit de refroidissement intermédiaire. Depuis l’évolution du référentiel, après la réalisation des 4èmes visites décennales, certaines situations ne sont plus autorisées. L’essai est alors reporté.
A posteriori, un contrôle montre que le même essai périodique a été réalisé sur les unités de production 1, 2 et 3, ce qui n’est pas conforme aux spécifications techniques d’exploitation.
Cet écart de niveau 0 sous l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.


Déclaré le 29/08/2025 : Le 22 août 2025, une demande de levée temporaire d’une condamnation administrative* est faite auprès de l’exploitant le temps de réaliser une activité programmée. L’opération est réalisée, mais la condamnation administrative n’est pas remise en place à l’issue, ce qui n’est pas permis par les spécifications techniques d’exploitation. L’écart va être détecté le 24 août et permettre sa remise en place.
Cet écart de niveau 0 sous l’échelle INES, sans impact réel sur la sûreté des installations, a été déclaré par la centrale à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection.
* Condamnation administrative : La condamnation est une procédure de sécurité qui consiste à neutraliser une source d’énergie (électrique, hydraulique, pneumatique, thermique, etc.) en immobilisant l’organe de séparation (disjoncteur, vanne, sectionneur…) à l’aide d’un dispositif matériel et réglementaire.