Le 24 septembre 2025, lors d’un essai périodique réalisé sur l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly (qui est en fonctionnement), une vanne située sur un circuit de distribution d’eau déminéralisée est retrouvée en position ouverte.
Or, selon les règles générales d’exploitation, cette vanne doit être condamnée en position fermée afin de garantir l’isolement du bâtiment réacteur en cas d’incident ou d’accident.
Dès détection de l’écart, la vanne est immédiatement remise en conformité en position fermée.
Cet événement n’a eu aucune conséquence réelle sur la sûreté des installations ni sur l’environnement, le réacteur étant resté en fonctionnement normal. Toutefois, en raison de sa détection dite « tardive » (car détecté a posteriori), la centrale de Dampierre-en-Burly a déclaré ce non-respect d’une prescription des STE à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) le 26 septembre 2025 au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
*Le pilotage d’un réacteur s’inscrit dans un cadre de prescriptions, parmi lesquelles les spécifications techniques d’exploitation (STE), qui recueillent l’ensemble des règles à respecter pour la conduite des installations.