A l’occasion de la journée de la résilience, la centrale de Belleville-sur-Loire a accueilli des membres du bureau de la Commission locale d’information (CLI) le jeudi 30 octobre, pour une visite du chantier de construction du Centre de crise local (CCL), dispositif déployé par EDF à la suite de l’accident de Fukushima.
La résilience, c’est tout le temps. Toute entité responsable se prépare avant à des situations à éviter à tout prix, ce qui permet d’y faire face pendant, puis elle s’améliore après en tirant les enseignements.
Pour répondre à cette prescription, EDF a pris la décision de construire, sur chaque CNPE, un Centre de crise local (CCL), qui remplacera le bâtiment actuellement dédié à la gestion de crise.
Le 30 octobre dernier, les équipes d’EDF et leurs partenaires, en charge de l’ingénierie, de la construction du CCL, ou encore de la gestion de crise, ont fait découvrir pour les locaux du futur bâtiment de gestion de crise aux membres du bureau de la CLI, présidée par M. Patrick Bagot.
Dimensionné pour résister à des niveaux d’agression (séisme, inondation, tornades, etc.) plus importants que ceux pris en compte actuellement, le CCL permettra d’assurer en toute autonomie la gestion d’un événement en toute situation.
Il prévoira, dans des zones de prise en charge, de travail et de circulation plus spacieuses et plus adaptées, une gestion de crise globale avec des moyens télécoms indépendants, une zone de décontamination (en cas d’événement avec des rejets radioactifs), une autonomie en eau et en électricité, la purification de l’air et une logistique de vie permettant aux équipiers de crise une gestion autonome durant trois jours.
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À la centrale de Belleville, ce sont près de 350 salariés qui sont mobilisables dans le cadre d’une astreinte. Ainsi, 24h sur 24 et 7 jours sur 7, ce sont chaque semaine près de 60 salariés disponibles et opérationnels pour répondre à tout aléa technique. Mécaniciens, électriciens, ingénieurs, secouristes, ou encore informaticiens... tous les corps de métiers sont représentés pour assurer la continuité des fonctions du réacteur et garantir la sûreté des installations. En cas de besoin, pour répondre à un aléa technique, une organisation peut être mise en œuvre de façon réactive : le Plan d’urgence interne (PUI). Commun à l’ensemble du site, il permet le déploiement de toute l’organisation de crise et notamment la mobilisation des astreintes dans un temps restreint. |