Retour à l'accueil de la centrale

Afin de préserver les habitats naturels et les espèces d’intérêt communautaire présentes sur le site, la centrale de Belleville-sur-Loire s’entoure d’experts comme la ligue pour la protection des oiseaux (LPO). On vous explique.


Depuis plus de 10 ans, le Groupe EDF et la ligue pour la protection des oiseaux (LPO) collaborent autour d’un programme d’échange de compétences et de connaissances afin d’améliorer les pratiques de l’entreprise en matière de biodiversité. En parallèle du partenariat national, une convention locale a été signée entre la centrale de Belleville-sur-Loire et la LPO Centre-Val de Loire permettant un accompagnement adapté aux spécificités de la centrale et le suivi des espèces présentes sur le site.

Mi-juillet, dans le cadre de ce partenariat, la LPO a réalisé un suivi des colonies d’hirondelles de fenêtre et rustiques présentes à la centrale, évalué l’occupation des aménagements mis en place et recherché la présence avérée de guêpiers d’Europe.

L’ensemble des façades extérieures des bâtiments a été inspecté, tous les nids présents ont été cartographiés et leur occupation vérifiée. Au total, ce sont 53 nids d’hirondelles de fenêtre et quatre nids d’hirondelles rustiques occupés qui ont été recensés.

Identifiés pour la première fois en 2024 sur la centrale de Belleville-sur-Loire, la visite réalisée cette année par la LPO a permis non seulement de confirmer la présence d’au moins huit guêpiers d’Europe, mais aussi de localiser leurs terriers de reproduction. Mesurant une trentaine de centimètres de long, le guêpier d’Europe arbore un plumage brun-roux sur la nuque, jaune sur le dos, bleu-vert sur la queue et turquoise sur la poitrine et le ventre. Il s’agit de l’un des oiseaux les plus colorés de France.


Un engagement permanent au sein des équipes

En juillet dernier, les équipes de la centrale de Belleville-sur-Loire ont procédé au sauvetage d’un fauconneau crécerelle. Trouvé sur les installations en période de forte chaleur, celui-ci a été rapatrié par la clinique vétérinaire du Viaduc, à Saint-Satur, pour reprendre des forces. Il a ensuite été transféré au centre de soin de la ligue de protection des oiseaux de Clermont-Ferrand pour une réhabilitation en grande volière avant d’être relâché dans la nature. 

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