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A la suite du déploiement des DUS - Diesels Ultimes Secours sur le parc nucléaire, des nouvelles cellules électriques, appelées familièrement cellules 6,6, ont été implantées. Les entrainements à la maintenance et à la manœuvre de celles ci sont impossibles en raison du risque associé.

Plutôt que de doter chaque centrale d'une maquette pour réaliser ces entrainements,  l’équipe projet a abouti à l’élaboration d’un module en réalité virtuelle. L’environnement virtuel permet au stagiaire de se mettre dans les conditions quasi-réelles de réalisation des manœuvres d’embrochage, de débrochage et de mise à la terre de ces cellules 6,6kV. Le module intègre également une prise en compte des Equipements de Protection Individuel et des pratiques professionnelles.
Cette formation d’une demie journée, à destination des électriciens et des agents en charge de la manoeuvre de ces cellules permet de travailler tous les gestes professionnels, sans risque ! Les retours d'expérience de chaque site ont pu être intégrés tels que les dégradations de matériel…

Une formation de formateurs s’est tenue sur le site de Chinon afin de former les futurs formateurs des sites à cette nouvelle méthode. L’engouement était présent !
Plus de 2000 salariés à l'échelle du Parc vont être concernés par ce nouvel entrainement qui peut être ouvrira la porte à de nouvelles méthodes de formations.

Suite à l'appel lancé par la mission ressources humaines, des salariés de la centrale ont répondu présents pour  présenter leurs métiers à une cinquantaine de lycéens chinonais actuellement en terminale STI2D (Sciences et Technologie de l’Industrie et du Développement Durable) au lycée RABELAIS et en Bac Pro MEI (Maintenance des Equipements Industriels) au lycée CUGNOT en vue de leur orientation ParcourSup.

François, Guillaume et Sylvain, armés de leurs expériences professionnelles, ont présentés leurs métiers de maintenance et conduite.  Ils ont pu parler de leur quotidien, des compétences clés nécessaires pour travailler dans le nucléaire, de leur métier mais aussi des perspectives d’évolution. Guillaume du service robinetterie était venu avec photos à l’appui pour montrer notre environnement de travail et parler concrètement aux jeunes lycéens. Françoise, en tant que représentante de la filière Ressources Humaines, à quant à elle présenté les vidéos de nos métiers diffusées sur le site edfrecrute ainsi que les fiches métiers. 
Les salariés de la centrale étaient accompagnés dans l’exercice de l’association PEREN afin de promouvoir aussi les métiers de nos partenaires industriels.
 

Dans le cadre de son programme de maintenance, l’unité de production numéro 2 de la Centrale nucléaire de Chinon a été mise à l’arrêt samedi 30 janvier 2021 à 00h20.

Il s’agit du 34ème arrêt programmé de cette unité depuis sa première connexion au réseau électrique en 1983.

Cet arrêt programmé, appelé « visite partielle », permet de renouveler une partie du combustible et de réaliser de nombreuses opérations de contrôle et de maintenance dont 21 épreuves hydrauliques de circuit sur les parties primaires et secondaires.

Elle est composée de 13 000 activités pour 9500 habituellement dont 15 000 heures sur des activités de robinetterie. Elle permettra également de réaliser 20 modifications dont le remplacement d’un moteur de sauvegarde (diesel).

 Une organisation spécifique a été mise en place depuis plusieurs mois pour réaliser toutes ces activités dans le respect des gestes barrières et des mesures de prévention pour les salariés EDF et prestataires.

 Cet arrêt  de maintenance mobilise largement le tissu local industriel (Ouest Indre et Loire et plus globalement Centre-Val-De-Loire) avec une contribution majeure des entreprises implémentées dans les 20 à 50 km autour de la centrale, que ce soit pour la réalisation de prestations de maintenance ou la fourniture de pièces de rechange.

Il mobilise environ 1500 personnes supplémentaires accueillies sur le site de Chinon. 

 Les unités de production n°1, 3 et 4 sont en fonctionnement et alimentent le réseau électrique national.

• lantation de 2000 arbres. Un mélange de 1000 feuillus et 1000 résineux qui permettra de mieux résister aux effets du changement climatique.
• Plantation de 20 sujets à hautes tiges avec des essences adaptées qui viendra accompagnerla voie à vélo.
• Une haie champêtre sera reconstituée avec 250 plants d’arbustes mellifères.

Vendredi 1er janvier 2021 à 00h50, l’unité de production n°4 de la centrale nucléaire de production d'électricité de Chinon a été reconnectée au réseau national d’électricité. Elle a atteint sa pleine puissance le jeudi 7 janvier.

Elle avait été mise à l’arrêt le 30 mai 2020 pour la réalisation de sa troisième visite décennale*. Durant sept mois, ce sont  18 700 chantiers et trois grandes épreuves visant à démontrer la capacité du réacteur à fonctionner dix ans supplémentaires en toute sûreté qui ont été menés.

Avec quatre unités de production connectées au réseau national d’électricité, la centrale nucléaire de Chinon est totalement mobilisée pour répondre aux besoins en électricité en cette période hivernale.

Etape majeure dans l’exploitation d’une unité de production, la visite décennale permet de réaliser le contrôle approfondi des composants majeurs des circuits primaires, secondaires et tertiaires d’une unité de production.

La cuve du réacteur a été complètement inspectée, l’étanchéité du circuit primaire contrôlée et validée et l’enceinte du bâtiment réacteur a été soumise à une très forte pression pour garantir sa fonction de confinement.

Des chantiers d'envergure, en collaboration avec les constructeurs, ont été réalisés tels que le renouvellement des trois pôles du transformateur principal** et le démontage et l'expertise complète des corps basse pression des éléments principaux de la turbine.

L’ensemble des activités a été réalisé sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire qui a mené 12 inspections sur les chantiers de la visite décennale.

Plus d’une centaine d’entreprises nationales et régionales ont travaillé aux côtés d’EDF, pour mener à bien plus de 18 000 chantiers programmés et ont réalisé également 19 000 heures de contrôles et examens. Une cinquantaine de modifications ont été intégrées. 

Au total, ce sont près de 2 700 personnes, salariés d’EDF et salariés d’entreprises partenaires, qui ont été mobilisés. En raison de l’épidémie de Covid 19, l’organisation du travail a été adaptée et des mesures sanitaires ont été mises en place afin de protéger la santé du personnel intervenant sur le site.

Cet arrêt pour maintenance vient clôturer la campagne des 3èmes visites décennales des centrales nucléaires 900 MW d'EDF.

*Les visites décennales, intervenant tous les dix ans, sont des arrêts durant lesquels sont réalisés une inspection détaillée et complète de l’unité de production en particulier des principaux composants (cuve, circuit primaire, générateurs de vapeur, enceinte de confinement...), en complément du rechargement du combustible, des opérations de maintenance, et des actions d’amélioration de la sûreté de la centrale. A l’issue de ce bilan, l’Autorité de sûreté nucléaire contrôle la réalisation des opérations et délivre l'autorisation de poursuivre l'exploitation du réacteur pour 10 années supplémentaires. Outre un programme de maintenance dense et très encadré, chaque visite décennale porte des améliorations qui visent à élever les unités de production au niveau de sûreté en vigueur.

**Le rôle du transformateur principal est d'élever la tension de l'énergie produite par le groupe turbo alternateur à 400 kV afin de l'évacuer sur le réseau de transport RTE.