Publication du 30 août 2022 :
Le pressuriseur est un réservoir cylindrique permettant de contrôler la pression du circuit primaire lors de son fonctionnement. Le circuit primaire est protégé des surpressions par 3 lignes indépendantes, reliées au pressuriseur et chacune composée d’un tandem de soupapes dites SEBIM. Les soupapes sont commandées automatiquement grâce à des têtes de détection qui permettent leur ouverture en cas de situations accidentelles.
Le 17 juin 2022, l’unité de production n°2 est à l’arrêt pour visite partielle. Lors d’une intervention de maintenance, une rayure est constatée sur une portée d’étanchéité située entre l’armoire de pilotage d’un tandem de soupapes et le coffret de commande. D’autres activités de maintenance réalisées en juillet et en août ont mis en évidence que les deux autres tandems de soupapes étaient également concernés par cette anomalie.
L’ensemble des portées d’étanchéité a été remplacé.
Cet évènement n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations car les soupapes sont toujours restées disponibles. Toutefois, cette anomalie ne permettait pas de garantir l’ouverture des soupapes dans des conditions accidentelles. La direction de la centrale nucléaire de Paluel a ainsi déclaré, le 26 août 2022, à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), un événement significatif relatif à la sûreté au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
Mise à jour du 24 avril 2023 :
En mars 2023, l’unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Paluel est en arrêt pour simple rechargement de son combustible*. Des contrôles réalisés sur les tandems de soupapes de cette unité ont permis de détecter la présence d’anomalies antérieures similaires à celles identifiées en juin 2022 sur l’unité n°2.
L’installation est alors immédiatement remise en conformité.
Cet évènement n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations car les soupapes sont toujours restées disponibles. Toutefois, cette anomalie ne permettait pas de garantir l’ouverture systématique des soupapes dans des conditions accidentelles. Cette situation a conduit la direction de la centrale nucléaire de Paluel à indicer l’événement significatif relatif à la sûreté, déclaré le 26 août 2022, à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Mise à jour du 30 novembre 2023 :
À la suite d’anomalies découvertes sur les tandems de soupapes de l’unité de production n°2 (en juin 2022) et de l’unité de production n°1 (en mars 2023), des opérations de contrôle ont été réalisées sur les unités de production n°3 et n°4 de la centrale nucléaire de Paluel.
Les investigations menées sur ces deux unités de production ont permis de confirmer la présence d’anomalies similaires à celles découvertes sur les unités n°1 et 2.
L’installation a immédiatement été remise en conformité.
Cet évènement n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations car les soupapes sont toujours restées disponibles. Toutefois, cette anomalie ne permettait pas de garantir l’ouverture systématique des soupapes dans des conditions accidentelles. Cette situation a conduit la direction de la centrale nucléaire de Paluel à indicer l’événement significatif relatif à la sûreté, déclaré le 26 août 2022, à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Mise à jour du 30 avril 2024 :
Dans le cadre de la visite partielle de l’unité de production n°2, débutée le 2 février 2024, les équipes de la centrale ont procédé à des examens complémentaires qui ont mis en évidence de nouvelles anomalies de conformité, dans la continuité de celles précédemment détectées, qui ont été immédiatement corrigées.
Cet évènement n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations car des systèmes alternatifs permettaient de garantir les fonctions de sûreté. Toutefois, cette anomalie ne permettait pas de garantir l’ouverture systématique des soupapes dans des conditions accidentelles. Cette situation a conduit la direction de la centrale nucléaire de Paluel à indicer l’événement significatif relatif à la sûreté, déclaré le 26 août 2022, à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
* Il existe trois types d’arrêts programmés en centrale nucléaire au cours desquels des opérations de maintenance sont organisées et planifiées. L’arrêt pour simple rechargement consiste à remplacer un tiers du combustible du réacteur.