Retour à l'accueil de la centrale

Le vendredi 4 avril dernier, l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Civaux a été déconnectée du réseau électrique national dans le cadre d’un arrêt pour maintenance programmé appelé « visite partielle ». Cet arrêt vise à assurer le renouvellement d’un tiers du combustible du réacteur et à réaliser de nombreuses opérations de contrôles et de maintenance. Actuellement, les équipes EDF et partenaires sont mobilisées sur une des phases les plus chargées de cet arrêt. Explication.

L’arrêt de l’unité de production n°2 a débuté par une phase de mise à l’arrêt du réacteur, qui passe par le refroidissement progressif du circuit primaire.

Des opérations d’ouverture de la cuve ont ensuite été engagées afin d’ôter son couvercle et de procéder au déchargement de la totalité du combustible.
Une fois sortis de la cuve, les assemblages combustible, maintenus immergés dans l’eau, ont été transférés vers une piscine spécifique installée dans le bâtiment combustible.

À la suite du déchargement du combustible, l’arrêt a atteint l’étape dite « réacteur complètement déchargé ». Durant cette phase, les circuits du réacteur sont vidangés, permettant ainsi de réaliser diverses opérations de maintenance et des inspections approfondies de la partie primaire des installations. 
Des modifications sont également mises en œuvre sur les installations dans une démarche d’amélioration continue de la sûreté et de la fiabilité de ces dernières.
Cette phase de « réacteur complètement déchargé », en cours, est la période la plus chargée d’un arrêt pour maintenance. Près de 1500 intervenants supplémentaires sont mobilisés au pic de ces activités. 


Quelles seront les prochaines étapes de l’arrêt pour maintenance de l’unité de production n°2 ? 

Une fois l’ensemble des activités de contrôles et de maintenance finalisées, les équipes de la centrale nucléaire EDF procèderont au rechargement du réacteur de l’unité de production n°2. Le combustible sera transféré vers la piscine du bâtiment réacteur selon le même procédé que lors du déchargement. 
L’étape suivante est la fermeture et la mise sous vide du circuit primaire (qui permet d’extraire l’air emprisonné dans les tubes des générateurs de vapeurs et de remplir complètement l’ensemble du circuit avant d’enclencher les opérations de redémarrage). 
La dernière étape est le redémarrage du réacteur. Après avoir effectué les essais de fonctionnement et obtenu l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), le réacteur peut être redémarré.