Mise en service en 2004, la passe à poissons de la centrale hydroélectrique de Châtellerault permet aux espèces migratrices, principalement la grande alose, la truite de mer, la lamproie marine, l’anguille et le saumon atlantique, de franchir le barrage. Ce sont environ 250 km de zones de reproduction potentielles qui sont ainsi accessibles. Une station de comptage permet de savoir combien de poissons franchissent la passe.

Grâce à un système de contrôle vidéo, l’association Loire grands migrateurs (LOGRAMI) assure pour EDF le comptage et le suivi de la population piscicole.

Comment ça marche ?

La station de comptage des migrateurs est installée au niveau de la sortie de la passe, après que les poissons aient franchi 12 bassins successifs. D’une largeur d’environ 3 m, ces bassins permettent de remonter par paliers de 30 cm la totalité de la chute qui est de 3,60 m au total, comme on le ferait dans un escalier. Grâce à un système de contrôle vidéo qui détecte le passage des poissons devant une vitre et les enregistre, un comptage précis des différentes espèces piscicoles franchissant le barrage est effectué.

Vous pouvez consulter les dernières données des comptages en consultant le site internet de LOGRAMI.

Usine et barrage hydroélectriques de Châtellerault