L'eau, un bien commun à préserver et valoriser

L’eau est au cœur de l’engagement d’EDF. Bien commun à préserver et protéger, c’est une ressource précieuse et fragile. Renouvelable, sans toutefois être illimitée, elle est essentielle pour notre planète et notre santé. EDF s’est engagé à utiliser l’eau de manière responsable et favorise un usage équilibré de cette ressource.

Nichés au cœur des vallées de la Loire et de l’Ardèche, nos barrages produisent de l’électricité et sont aussi au service du partage de l’eau. Ils participent à sécuriser la ressource pour tous les usages : eau potable, activités industrielles, irrigation des terres agricoles, activité touristique pour la pratique de sports nautiques, lutte contre les effets de la sécheresse…

Nous travaillons avec les acteurs du territoire au partage et au bon usage de la ressource. Nous nous impliquons dans sa préservation à long terme dans un contexte de réchauffement climatique.

  • 51 millions de m³ d’eau stockés dans nos lacs de barrages

    Cette eau est dédiée à différents usages : production d'électricité, soutien d’étiage, eau potable, agriculture, industries, milieux naturels…

  • 100 % de l’eau prélevée est restituée à la rivière

    Cette eau, prélevée initialement pour produire de l'électricité puis restituée, est immédiatement disponible pour les autres usages.

  • X m³ d'eau déstockés annuellement

    Cette eau est mise à disposition pour soutenir l'étiage de X à X. 

  • du 15 juin au 15 septembre

    Sur cette période, EDF s'engage à respecter un niveau d'eau constant dans les lacs des barrages de Grangent, Villefort et d'Issarlès.

EDF, acteur du multi-usage de l’eau

La disponibilité de la ressource varie selon les conditions hydrologiques (enneigement, précipitations). La gestion partagée de l'eau se fait en concertation avec les différentes parties prenantes, en particulier les collectivités locales et l’Agence de l’eau.

Le multi-usage de l’eau se traduit concrètement dans l'activité d'EDF par :

  • des débits réservés (débit minimal d'eau défini par l'autorité administrative pour assurer le bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques) sur chacun de nos ouvrages ;
  • du soutien d’étiage, consistant à ajouter un débit supplémentaire au cours d’eau avec celle de la retenue du barrage ;
  • le maintien de cotes touristiques, c’est-à-dire le niveau d’eau minimum permettant le développement d’activités touristiques et de loisirs au bord des retenues d’eau ;
  • des lâchers d’eau à la demande de certains usagers (pêcheurs, sports d’eau vive).

Vidéo - Hydroélectricité et gestion concertée de l'eau (2:05)

Découvrez comment EDF gère l'eau de manière responsable pour concilier la production d'électricité renouvelable et les besoins essentiels de la société. En concertation avec les acteurs locaux, EDF équilibre les usages de l'eau pour l'alimentation en eau potable, l'agriculture, l'industrie et les loisirs nautiques, tout en préservant les écosystèmes aquatiques. Une gestion partagée et durable de l'eau, cœur de l’activité d'EDF.

Un aperçu de la gestion concertée de l'eau, un bien commun.

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Transcription de la vidéo : Hydroélectricité et gestion concertée de l'eau

L'eau, un bien commun

En France, EDF gère plus de 7 milliards de mètres cubes d'eau retenus derrière les barrages. Cela représente plus de 2 millions de piscines olympiques. Cette eau permet de produire à la demande une électricité renouvelable. Mais pas seulement. 

À votre avis, quels sont les autres usages de l'eau ? L'accès à l'eau potable, c'est une priorité même durant les années les plus sèches. La gestion concertée de l'eau, c'est aussi la préservation des écosystèmes et de la biodiversité. Les barrages maintiennent un débit d'eau dans la rivière pour préserver la vie de la faune et de la flore aquatique. 

L'agriculture a également besoin d'eau pour le bétail et l'irrigation de certaines cultures. Certaines industries ont également besoin d'eau pour fonctionner.

Enfin, il y a les loisirs nautiques, comme la pêche, la navigation, le canoë ou la baignade, qui participent pleinement au développement de l'économie touristique.

Tous ces usages sont rendus possibles grâce à l'anticipation des équipes EDF, qui adaptent les débits d'eau à la sortie du barrage, tout en maintenant un niveau d'eau stable sur les lacs de retenue. Il est parfois nécessaire de s'accorder entre les usages. C'est pourquoi EDF gère les barrages en concertation permanente avec tous les acteurs concernés du territoire, notamment les collectivités locales, l'État, les associations ou encore les professionnels du tourisme, de l'industrie et de l'agriculture.

Les barrages hydroélectriques d'EDF jouent depuis plus de 70 ans un rôle clé dans la gestion partagée et responsable de l'eau, afin de concilier des besoins variés. Chaque jour, les équipes d'EDF s'engagent pour produire l'hydroélectricité, la première des énergies renouvelables, et préserver l'eau, notre bien commun.

La gestion des barrages en période de sécheresse

Quand les périodes de sécheresse s’intensifient, il est impératif de trouver le bon équilibre entre les différents usages de l’eau (eau potable, électricité, faune et flore aquatique…).

C’est pourquoi EDF anticipe le remplissage de ses retenues tout au long de l’année et en concertation avec les acteurs locaux.

Si la situation le nécessite, l’ordre de priorité des usages de l’eau est fixé par le Préfet, qui s’appuie sur le Code de l’environnement : les besoins de l’alimentation en eau potable et de la sécurité civile priment sur tous les autres.

L’épisode de sécheresse de 2022 a démontré le rôle stratégique des barrages dans la gestion concertée de l’eau.

Vidéo - La gestion des barrages en période de sécheresse (1:31)

Découvrez comment EDF gère les barrages en période de sécheresse pour équilibrer les besoins en eau. En concertation avec les acteurs locaux, EDF anticipe et optimise l'usage de l'eau, en veillant à la protection de l'environnement, la production d'électricité et les activités économiques. L'alimentation en eau potable reste la priorité, avec des décisions prises par les autorités locales.

Un aperçu de la gestion responsable de l'eau en période de sécheresse.

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Transcription de la vidéo : La gestion des barrages en période de sécheresse

Comment gère-t-on les barrages en période de sècheresse ?

Quand les périodes de sécheresse s'intensifient, la question du partage de l'eau devient essentielle. Il faut plus que tout trouver le bon équilibre entre les différents usages de l'eau.

C'est pourquoi EDF anticipe et gère tout au long de l'année le remplissage de ses 600 retenues grâce à la pluie et à la fonte des neiges, afin de répondre à tout moment aux besoins de production d'électricité. Mais pas seulement.

Dans de nombreuses vallées, cette gestion est réalisée en concertation étroite avec les acteurs du territoire.

Les barrages délivrent également en permanence un débit minimum d'eau pour préserver la vie de la faune et de la flore aquatique. Ou encore, sur certains lacs, ils maintiennent un niveau d'eau minimum pour les activités touristiques qui sont essentielles à l'économie de la région.

Si la situation le nécessite vraiment, c'est le Préfet qui décide des usages prioritaires. Il garantit avant tout l'alimentation en eau potable. 

L'eau est un bien commun qu'il faut préserver tout au long de l'année. La gestion partagée de l'eau est au cœur de l'activité d'EDF Hydro. Elle est indispensable pour produire la première des énergies renouvelables tout en conciliant les différents usages de l'eau.

En savoir plus sur edf.fr

Le projet REEHLAC

EDF exploite les 2 chaînes de barrages et centrales hydroélectriques de Montpezat et du Chassezac sur les bassins de la Loire, du Chassezac et de l’Ardèche. Les réserves d’eau constituées permettent de :

  • produire une électricité d’origine renouvelable, pilotable et flexible, car mobilisable en quelques minutes ;
  • réaliser le soutien d'étiage de ces bassins versants.

Avec le changement climatique, la baisse des débits naturels en saison estivale va s'amplifier d'ici 2050, devenant une préoccupation collective majeure. C'est pourquoi EDF et les territoires travaillent ensemble pour trouver des solutions et faire preuve de résilience dans la gestion de l’eau.

Dans ce cadre, une convention partenariale a été signée pour étudier les différentes manières de sécuriser, optimiser, voire augmenter les réserves d'eau dédiées au soutien d'étiage et à la production d'électricité.

C'est la genèse du projet REEHLAC (Résilience Eau Et Hydroélectricité Loire Ardèche Chassezac). Ce projet est un enjeu essentiel pour l'État et ses services, les territoires et EDF dans leur engagement collectif pour :

  • maintenir les usages ;
  • assurer le développement de l'hydroélectricité et garantir sa flexibilité ;
  • préserver l'environnement.

Le projet REEHLAC - Résilience Eau Et Hydroélectricité Loire Ardèche Chassezac (4:04)

Découvrez le projet REEHLAC (Résilience Eau et Hydroélectricité Loire Ardèche Chassezac), une initiative collaborative entre EDF et les territoires pour anticiper les impacts du changement climatique. Ce projet vise à optimiser la gestion de l'eau et la production d'hydroélectricité, tout en préservant les milieux naturels et les usages locaux. Un enjeu clé pour concilier transition énergétique et adaptation environnementale.

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Transcription de la vidéo - Le projet REEHLAC - Résilience Eau Et Hydroélectricité Loire Ardèche Chassezac

[Le projet REEHLAC - Résilience Eau Et Hydroélectricité Loire Ardèche Chassezac - Un projet au service des territoires pour anticiper les effets du changement climatique]

Voix off : Dans les départements de l'Ardèche, la Haute-Loire et la Lozère, EDF exploite 2 chaînes d'ouvrages hydroélectriques (chaînes Montpezat et Chassezac). Les réserves d'eau constituées permettent de produire non seulement une électricité d'origine renouvelable, pilotable et flexible car mobilisable en quelques minutes. Elles permettent aussi de réaliser le soutien d'étiage de la Loire, du Chassezec et de l'Ardèche. 

en chiffres, cela donne une puissance installée de 330 mW et un productible annuel de 700 GWh, l'équivalent de la consommation domestique de 300 000 habitants ou celle du département de l'Ardèche.

Mais avec le changement climatique d'ici 2050, la baisse des débits naturels en saison estivale va s'amplifier et devient une préoccupation collective majeure. C'est dans ce contexte, et comme ils l'ont toujours fait, qu'EDF et les territoires (Bassin Versant, Aseba, Ardèche aménagement, Ardèche Le Département, Haute-Loire et Lozère) s'associent pour travailler ensemble, pour trouver des solutions et faire preuve de résilience. C'est le genèse du projet REEHLAC, Résilience Eau et Hydroélectricité Loire Ardèche Chassezac.

Pour mieux comprendre, petit retour en arrière. La plupart des ouvrages a été construite entre les années 50 et 60 afin de produire de l'électricité. Dans les années 80, la construction des nouveaux ouvrages de Pont de Veyrières et de Puylaurent est engagée par les collectivités et EDF. Le soutien d'étiage, qui permet d'augmenter le débit naturel en période estivale, en rajoutant de l'eau stockée dans les retenues prend alors toute sa dimension. Il permet ainsi de préserver les milieux naturels et le développement d'usages comme l'irrigation, l'alimentation en eau potable mais aussi, la réalisation des activités nautiques. Conséquence : le volume de soutien d'étiage depuis les retenues EDF représente aujourd'hui près de 22 millions de mètres cubes, répartis entre l'Ardèche, le Chassezac et la Loire.

Avec le constat des premiers effets du changement climatique, nous devons nous réinterroger collectivement sur la gestion de l'eau. D'une part, pour pouvoir conserver la flexibilité de l'hydroélectricité, fonction indispensable pour la sécurité du réseau électrique, et d'autres part, pour maintenir le soutien d'étiage.

C'est dans ce cadre qu'une convention partenariale est signée pour étudier les manières de sécuriser, optimiser, voire augmenter les réserves d'eau dédiées au soutien d'étiage et à la production d'électricité. Le but ? Permettre ainsi de répondre au double enjeu : énergétique et de la gestion de l'eau. Plusieurs sujets sont d'ores et déjà étudiés et co-financés par EDF et les territoires. Concrètement, des études de développement sont embarquées...

Deux études de réhausse de barrage ont pour objectif de sécuriser, voire augmenter les volumes de soutien d'étiage vers la Loire, le Chassezac et l'Ardèche et de production d'hydroélectrique. 

La réhausse du barrage de la Palisse sur la Loire : étude d'une augmentation de 1Mm3 environ à répartir entre un usage énergétique et de soutien d'étiage vers la Loire et l'Ardèche. 

La réhausse du barrage de Puylaurent : étude d'une augmentation de 1Mm3 environ à répartir entre un usage énergétique et de soutien d'étiage vers le Chassezac et l'Ardèche.

Une autre étude prévoit d'isoler les deux lacs de Villefort et de Roujanel afin de sécuriser, d'une part, la côte touristique de Villefort et d'autre part, de pouvoir utiliser, si nécessaire, une partie de la capacité du lac de Roujanel à des fins de soutiens d'étiage ou à des fins énergétiques. 

Isolement des deux lacs de Villefort et de Roujanel : étude d'un isolement des deux lacs de VIllefort et de Roujanel afin d'utiliser une partie de la réserve de Roujanel (capacité de 5,6 Mm3).

Prochain rendez-vous en 2027 pour écrire la suite de REEHLAC avec les résultats des études. Ce projet est un enjeu majeur pour les territoires, l'État et ses services et EDF dans leur engagement collectif pour le maintien des usages, le développement de l'hydroélectricité et le maintien de sa flexibilité et la préservation de l'environnement. 

Les partenaires

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  • Logo du Sdea
  • Logo du SEBA
  • Logo du Bassin Versant, Ardèche