Une victoire pour l’hydroélectricité durable

Le nouveau Poutès illustre concrètement l’hydroélectricité durable en conciliant innovation technique, partenariats et gouvernance partagée. Il conserve une grande partie de la production actuelle d’énergie renouvelable (85 %), tout en réduisant l’impact environnemental. Cette production, la plus importante du département de Haute-Loire, peut alimenter une ville de la taille du Puy-en-Velay et contribue significativement au réseau électrique français. Ce projet exemplaire allie protection de l’environnement, performance économique et production d’énergie, incarnant pleinement le développement durable.

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Poutès, un grand terrain d’expérimentation pour la science

De part l’envergure des travaux envisagés, le site de Poutès représente une opportunité unique. Il permet de mettre en œuvre des programmes scientifiques sur le long terme et constitue un site d’expérimentation remarquable. Un véritable site atelier pour l’innovation.

Sur le site, un suivi scientifique a été mis en place sur différentes thématiques. Ces diverses études visent à mesurer les futures retombées positives du nouveau Poutès en approfondissant, dans un premier temps, notre connaissance de l’état actuel. Elles permettent également de tester certaines innovations qui, demain, permettront d’une part d’améliorer l’efficience de l’aménagement et d’autre part, le suivi global. Aussi bien sur l’aspect sédimentaire, que piscicole ou sur l’adaptation de la faune et de la flore.

Pour cela, des équipes pluridisciplinaires participent à des études sur différentes thématiques. Ces travaux permettent de faire travailler ensemble des équipes issues d’horizons variés : faculté de Clermont-Ferrand (GEOLAB), faculté de Grenoble, IRSTEA, ONEMA, LOGRAMI, fédération de pêche 43, CNSS… En tant qu’organisme de tutelle, la DREAL est également associée.

Les compartiments étudiés sont extrêmement variés, ils concernent les macro-invertébrés, les poissons, les diatomées, la végétation terrestre, les mammifères, les sédiments.

L’innovation scientifique au service du nouveau Poutès

Le suivi scientifique du projet permet également d’innover dans les techniques utilisées. Sur le plan sédimentaire, des galets de différentes tailles sont marqués pour analyser leur déplacement selon le débit de la rivière. L’IRSTEA teste une nouvelle méthode de suivi des poissons par plongée subaquatique, couvrant près de 50 km, afin d’observer l’évolution des peuplements sur de grandes distances. Le repérage des lieux de reproduction des poissons migrateurs est également réalisé par drone.

Concernant le saumon, l’étude sur la dévalaison des smolts (jeunes saumons) se poursuit depuis 2013 avec le CNSS. Près de 40 000 poissons issus de la salmoniculture ont été relâchés, et des dispositifs flottants permettent de capturer une partie des poissons pour suivre leur progression. Parallèlement, 120 smolts ont été équipés de micro-émetteurs pour suivre leur parcours avec des balises stratégiquement placées. Ces travaux fournissent des données précieuses sur les périodes et trajets de migration des saumons, essentielles pour optimiser le fonctionnement des futurs équipements du barrage de Poutès et garantir la libre circulation des poissons.

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