Baromètre chantier
À compter de 2021, découvrez les premiers indicateurs et chiffres clés du projet.
Démanteler un ouvrage de cette taille ne s'improvise pas. Les enjeux sont multiples. Il s'agit de garantir la sécurité des ouvriers et des habitants, préserver les équilibres naturels jusqu'en baie du Mont Saint-Michel et maintenir la biodiversité du site.
Les équipes d’EDF mettent toute leur expertise et leur professionnalisme au profit de ce chantier que je souhaite exemplaire. Quatre axes guideront notre action : le souci permanent de la sécurité, la préservation de l’environnement, l’information aux publics, le respect des règles sanitaires et des gestes barrières.
Garantir la sécurité des intervenants et du chantier est la priorité d'EDF. Ainsi, seuls les prestataires peuvent pénétrer dans les zones d'accès au chantier.
Par ailleurs, la navigation et l'accès au lac vide sont interdits par arrêté préfectoral pendant les travaux. Objectif : éviter les risques d'enlisement, de glissade ou d'interférence avec la barge en charge de l'extraction des sédiments.
L'ensemble du projet est adapté au cycle de vie des espèces présentes sur le site. Son calendrier et ses modalités se fondent ainsi sur une étude d'impact (commune à celle de la démolition du barrage voisin de Vezins).
L'accompagnement d'EDF par des spécialistes de l'environnement (le Centre permanent d'initiatives environnementales et le Groupe mammalogique normand) garantit par ailleurs la bonne mise en œuvre d'actions dites compensatoires, validées par l'État.
Parmi elles, 3 mares sont créées afin d'accueillir des batraciens protégés : la Grenouille agile, le Crapaud commun, le Triton palmé et la Salamandre. L'ancienne maison des ouvriers a également été sécurisée pour préserver l'habitat de chauves-souris protégées (le Petit rhinolophe, le Grand murin et le Murin à oreilles échancrées). Des nichoirs pour l'hirondelle de fenêtre y sont mis en place. Enfin, la loutre bénéficie d'un suivi spécifique.
Le chantier est ainsi mené de façon à préserver l'habitat des espèces protégées identifiées sur le site.
J’ai accompagné EDF pour la création d’une mare de 150 m² visant à remplacer une mare de 15 m² qui a dû être comblée. Ce qui était important était de réaliser ces travaux avant mi-février 2020 pour que les amphibiens puissent se reproduire et coloniser le site dès l’été 2020, avant le lancement du chantier
En tant que riverain, touriste ou accompagnant de publics scolaires, vous souhaitez suivre l'actualité des travaux ? Vous pouvez :
À compter de 2021, découvrez les premiers indicateurs et chiffres clés du projet.
L’habitat des chauves-souris qui ont élu domicile au barrage vient d'être sécurisé pour protéger la biodiversité. Merci au Groupe Mammologique Normand et à l'entreprise MOTTIER de Ducey pour leur appui !
EDF a présenté les travaux en cours aux élus des communes d'Isigny-Le-Buat, de Ducey et de Saint-Laurent-de-Terregatte.
EDF débute l'extraction des sédiments présents dans le lac de la Roche-Qui-Boit afin de reprofiler le lit de la vallée de la Sélune et d’éviter leur transfert en aval pour protéger la baie du Mont-Saint-Michel. Il s’agit là de la première des trois étapes du chantier de renaturation du barrage hydroélectrique.
L'objectif est de faire un état des lieux photographique documenté du site de production avant sa déconstruction et ainsi d'en conserver la mémoire. Une fois l’étude achevée, les ressources seront mises à disposition du grand public par la région Normandie.
Une grue a permis de mettre à l'eau la drague de 70 tonnes à proximité du pont de Dorière.
6 panneaux pédagogiques ont été installés autour du lac de La Roche-Qui-Boit pour informer sur les enjeux et le déroulement de ce chantier.
Pour garantir la sécurité de tous, la navigation et l’accès au lac vide sont interdits par arrêté préfectoral pendant les travaux.
Aménagement de la base, retrait des sédiments... La première semaine de travaux débute. Les matériaux issus de la démolition seront réutilisés, pour un bilan carbone optimal.
Les journalistes de France 3 ont suivi Stéphane Choley, directeur d’EDF Hydro Normandie, pour couvrir le déroulement du chantier.
Une équipe de France 3 a réalisé un sujet pour expliquer pourquoi et comment les sédiments présents dans le lac de la Roche-Qui-Boit sont retirés. Découvrez prochainement le reportage.
Cet important chantier de 15 M€, débute en juillet 2020 par le retrait des sédiments et se poursuivra jusqu’en 2022 avec la vidange de la retenue, puis le démantèlement du site.
La mare créée début février permet de protéger 3 espèces protégées de batraciens présentes sur le site : la Grenouille agile, le Crapaud commun, le Triton palmé et la Salamandre.
Les sédiments extraits du lac de la Roche-Qui-Boit sont acheminés par des tuyaux dans les géotubes. Cette technologie permet de les essorer rapidement.