La centrale nucléaire du Blayais déclare auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire ses événements en matière de sûreté, de radioprotection et d’environnement. Leurs synthèses sont consultables dans cet article dédié.
SÛRETÉ :
Deux événements significatifs de niveau 0, sans conséquences réelles sur la sûreté de l’installation, ont été déclarés par la Direction de la centrale du Blayais à l’Autorité de sûreté nucléaire entre le 1er et le 30 septembre 2022.
- Déclaration du 2 septembre - niveau 0
Le 26 août 2022, lors de la réalisation d’un test de fonctionnement du débit du circuit primaire de l’unité de production n°3, les conditions exigées pour cet essai n’ont pas été totalement respectées vis-à-vis de la position requise des grappes de commande. L’essai a de nouveau été réalisé le lendemain, dans les conditions requises.
- Déclaration du 26 septembre 2022 – niveau 0
Le 17 septembre 2022, lors de la réalisation d’un test de fonctionnement des capteurs de débit des générateurs de vapeur de l’unité de production n°3, un écart dans les valeurs calculées a entraîné la détection tardive de l’indisponibilité de deux capteurs et le non-respect d’une spécification technique d’exploitation. Les deux capteurs ont fait l’objet d’un calibrage et d’une requalification.
RADIOPROTECTION
Deux événements significatifs radioprotection de niveau 0, sans conséquence réelle sur la santé du personnel, ont été déclarés par la direction de la centrale du Blayais à l’Autorité de sûreté nucléaire entre le 1er et le 30 septembre 2022.
- Déclaration du 5 septembre 2022 – niveau 0
La détection de plusieurs écarts relatifs à la dépose de balisage zone orange en 2021 et 2022 sans autorisation préalable d’une personne compétente en radioprotection ont conduit la centrale du Blayais, à la demande de l’ASN, à reclasser un événement déclaré le 3 juin 2022 en événement significatif radioprotection.
- Déclaration du 6 septembre 2022 – niveau 0
Le 31 aout 2022, lors d’un tir radiographique réalisé dans la salle des machines de l’unité de production n°1, deux salariés ont pénétré à l’intérieur de la zone d’exclusion, incomplètement balisée. Ils ont immédiatement quitté la zone et appelé l’opérateur afin de lui signaler l’événement. L’opérateur a arrêté son tir en cours et mis son chantier en sécurité.
La zone dans laquelle se sont retrouvés ces salariés ne faisait pas partie du balisage initialement prévu pour ce tir radiographique. A l’issue de la dernière visite visant à contrôler le balisage de protection, une extension de ce balisage avait été demandée. Cette extension consistait à englober dans ce balisage un chantier encombré pour des raisons purement logistiques, incluant les accès utilisés par les deux salariés.
La balise de mesures de la radioactivité présente à proximité confirme que le seuil d’exposition des deux salariés était extrêmement faible. De plus, la présence d’une caméra de surveillance au niveau de cet accès non balisé confirme qu’aucun autre salarié n’a pénétré dans cette zone lors de la réalisation du tir radiographique.
Les salariés étant porteurs de leur film dosimétrique, ceux-ci ont immédiatement été envoyés en développement et ont confirmé l’absence d’exposition des salariés.