[Portrait] Landry, délégué ressources au service conduite : un bel exemple de mobilité interne !

Landry, peux-tu nous décrire les grandes lignes de ton parcours professionnel ?

C’est au Cameroun, mon pays natal, que j’ai vécu ma première expérience professionnelle. Après l’obtention de mon bac, en 2003, j’ai intégré pendant 5 ans l’ENSET (Ecole normale supérieure d’enseignement technique) pour devenir enseignant dans un lycée professionnel. Je suis donc devenu prof d’électronique et d’électro-technique à des élèves de 1^ère et de Terminale pendant 3 ans, une expérience passionnante et très riche !

Quand je suis arrivé en France en 2011, j’ai intégré l’école d’ingénieurs de l’INSA à Strasbourg, avec une spécialité génie électrique option énergie. C’est à la fin de mon cursus que j’ai découvert les opportunités qu’offrait EDF, en effectuant mon stage de fin d’études à la centrale de Golfech.

Une opportunité qui m’a permis, avec ma double casquette de prof et d’ingénieur, d’être embauché ensuite à la centrale de Cruas-Meysse en tant que formateur process sur simulateur, poste que j’ai occupé pendant 5 ans, avant de basculer au service sûreté qualité comme ingénieur prescriptif.

Dans le cadre d’un projet de rapprochement familial, j’ai rejoint la centrale de Saint-Alban Saint-Maurice en septembre 2020 comme ingénieur d’exploitation. Mon ancien métier de formateur process m’a permis d’être habilité opérateur rapidement. J’ai passé 18 mois en salle de commande.

Qu’est-ce qui t’a conduit à quitter le quart pour rejoindre l’état-major du service conduite comme délégué ressources ?

C’est vrai que j’avais plutôt projeté une évolution de carrière en quart en visant un poste de chef d'exploitation, alors quand la possibilité de succéder à Véronique m’a été proposée à l’été 2022, j’ai un peu hésité au début … Mais j’ai rapidement décidé de saisir cette opportunité qui me permettait d’ouvrir des champs de compétences transverses, comme les dimensions RH et le budget.

Mon objectif à plus long terme est d’évoluer vers un poste ou une mission à l’international, et les compétences acquises par un délégué ressources sont valorisables dans n’importe quel secteur d’activité, pas seulement dans le nucléaire. Je peux donc ajouter de nouvelles cordes à mon arc !

J’ai pris mon poste le 13 mars 2023. J’ai eu la chance de bénéficier de plusieurs semaines de recouvrement avec Véronique avant qu’elle parte à la mission RH. Cette doublure m’a vraiment été précieuse pour faire mes 1^er pas dans ce poste aux facettes multiples et très nouvelles pour moi !

Justement, peux-tu nous en dire un peu plus sur les missions du délégué ressources ?

Comme mentionné précédemment, mes deux principaux domaines d’actions sont :

Le domaine RH avec la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Nous avons des enjeux énormes de recrutements et de formations, en prévision du programme industriel majeur qui nous attend avec les 4èmes visites décennales. Sur 2023 par exemple, nous avons réalisé plusieurs embauches, et il est important que ces nouvelles recrues soient bien intégrées et bien formées pour être opérationnelles au bon moment. Compte-tenu de la durée des cursus de formation aux métiers de la conduite, l’anticipation est le maître-mot en matière de recrutements !

Toujours dans le domaine RH, je gère les questions que se posent les agents et managers du service, en matière de pointage, rémunération, temps de travail etc… Chaque situation est différente, donc chaque réponse est personnalisée ….

Mon 2^ème champ d’action est le domaine budget/achats, que j’ai découvert également… je gère notamment le budget du service.

Qu’est-ce que tu apprécies particulièrement dans ce nouveau job ?

La diversité des missions et des domaines d’activité, sans oublier le contact et les relations en transverse avec l’ensemble des agents du service conduite.

As-tu un hobby, une passion dans la vie ?

J’adore le basket, que je pratique en loisir, ainsi que le bricolage, sauf la plomberie [Rires]. Je suis également passionné par l’énergie solaire et les systèmes photovoltaïques et je participe d’ailleurs à des missions solidaires dans ce domaine, avec la fondation groupe EDF, dans le cadre des mécénats de compétences.

Après avoir effectué une mission en Côte d’Ivoire en 2021, je partirai peut-être pour Madagascar au 1er trimestre 2024, pour former des collégiens sur la fabrication d’une maquette pédagogique de pompage solaire. Lors de ces missions, on côtoie des jeunes qui ont une culture et une façon de travailler très différentes de la nôtre mais leur soif de connaissances est un booster qui donne vraiment envie de s’investir. On se sent utile et on est fiers de contribuer à leur éducation et leur inclusion.

En contribuant au recrutement et au développement des compétences de la nouvelle génération d’exploitants, je ressens également la même responsabilité et la même fierté ….

Comme Landry et Véronique (lire ci-dessous), de nombreux salariés bénéficient chaque année des opportunités de mobilité interne offertes par le groupe EDF. Mobilité géographique ou mobilité fonctionnelle, les perspectives d'évolution de carrière sont nombreuses au sein du groupe.

Photo : Passation de relais au service conduite entre Landry et Véronique