Concilier la réglementation et la production
En tant qu’ingénieure, Élise a avant tout un rôle de référente voire d’experte, vis-à-vis des métiers opérationnels qui œuvrent sur la machine. Son objectif : aider les métiers à travailler dans les conditions les plus optimales possibles, tout en respectant la réglementation environnementale. Son expérience de 15 ans dans les métiers de la chimie est un atout supplémentaire pour parvenir à décliner la réglementation, en cohérence avec à la réalité du terrain.
L’environnement, qui fait partie des 12 exigences éthiques du groupe EDF, est une préoccupation sociétale majeure. En effet, les problématiques environnementales sont plus que jamais mises en lumière et la réglementation en vigueur ne cesse d’évoluer. Les référentiels concernant la maîtrise des risques liés à l’utilisation de fluides industriels ont été étoffés ces dernières années et ont entraîné d’importants contrôles et réfections.
L’actualité liée aux enjeux environnementaux entraîne de profonds changements et des modifications sur nos installations. Les rejets d’effluents liés à l’exploitation d’une centrale nucléaire ont des limites réglementaires de plus en plus strictes. De ce fait, les missions de l’ingénieur environnement évoluent en permanence et nous faisons face à des situations inédites. C’est un vrai métier d’avenir, challengeant et en perpétuel renouvellement.
ISO 14001 : animer l’amélioration continue
La norme internationale ISO 14001 propose un cadre d’amélioration continue des performances environnementales. Obtenir la certification ISO 14001 est une reconnaissance de l’engagement de l’entreprise pour la préservation de l’environnement. Afin de conserver cette certification, acquise depuis 2002, Élise définit les points d’actions et axes de progression.
Cette partie de mon métier est plus orientée sur l’humain. Échanges et entraides sont au rendez-vous. L’ingénieur environnement n’est jamais seul. En effet, en parallèle de ce travail de sensibilisation et d’accompagnement envers les métiers, je suis en contact avec des ingénieurs au niveau national. C’est très enrichissant, chacun est spécialisé dans un domaine en particulier et apporte sa vision et son expertise selon le sujet.
Œuvrer pour la biodiversité
La biodiversité en centrale nucléaire est cadrée selon la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Elle se décline selon le principe « éviter, réduire, compenser ». Tout projet doit être codifié et une étude préalable doit être réaliser sur son impact environnemental. En parallèle de la réglementation, des actions volontaires de sauvegarde sont mises en place par EDF, comme le verger conservatoire de la centrale nucléaire de Penly.
En centrale nucléaire, toute action peut avoir un lien plus ou moins étroit avec l’environnement. Dans mon métier, je retrouve d’une part des missions techniques orientées vers la réglementation liée au risque industriel et d’autre part des activités axées sur la nature et le développement durable comme les sujets relatifs à la biodiversité. C’est un métier très ouvert où on ne s’ennuie pas.