Le 17 novembre, lors des opérations de redémarrage de l’unité de production n°2, un défaut est observé sur le temps de fermeture d’une vanne située sur un circuit de refroidissement. Dans ce cas, les spécifications techniques d’exploitation imposent de diminuer la pression et la température du circuit primaire sous trois jours, si le dysfonctionnement ne peut être résolu avant. La vanne est réparée le 17 novembre dans la soirée, dans le respect des spécifications techniques d’exploitation.
Le 19 novembre, un nouveau dysfonctionnement de cette même vanne est observé. Le temps de fermeture est trop rapide. Les spécifications techniques d’exploitation s’appliquent à nouveau. Les expertises menées permettent d’identifier que le problème provient de l’actionneur de la vanne. Il présente un fonctionnement aléatoire.
Le 21 novembre, l’actionneur est remplacé dans le respect des spécifications techniques d’exploitation.
Le 29 novembre, l’expertise de l’actionneur démonté montre que les défauts rencontrés les 17 et 19 novembre sont identiques. Aussi, le dysfonctionnement initial, datant du 17 novembre, n’a pas été réparé sous 3 jours comme le demande les spécifications techniques d’exploitation.
Cet événement n’a pas eu d’impact réel sur la sûreté des installations, cependant l'analyse ayant conclu au non-respect a posteriori du délai défini par les spécifications techniques d’exploitation, la direction de la centrale de Flamanville 1&2 a déclaré le 1er décembre, à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif sûreté au niveau 1 sur l’échelle INES, qui en compte 7.