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Sûreté

28/02/2022

Le 21 février, l’unité de production n°2 est en arrêt pour simple rechargement. Afin de garantir le maintien en position de certaines vannes, l’exploitant les condamne en position ouverte ou fermée selon le requis des règles générales d’exploitation (le code de la route des exploitants nucléaires).
Dans ce cadre, 6 vannes du circuit d’eau déminéralisée auraient dû être condamnées en positon fermée dès le changement de configuration du circuit primaire. Or, durant 12h, ces 6 vannes n’ont pas été condamnées physiquement en position fermée, bien que correctement fermé. Cet écart n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations.
La direction de la centrale a déclaré à l’autorité de sûreté nucléaire, le 28 février 2022, un événement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle INES.

03/03/2022

Conformément à l'Arrêté Ministériel du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, qui fixe une périodicité de contrôle de 40 mois pour certains organes de la centrale, une inspection périodique d’un échangeur calorifique de la tranche 2 devait être réalisée avant le 26 février 2022.
Ce contrôle était programmé durant l’arrêt pour simple rechargement de l’unité 2 qui a débuté le 12 février 2022.  Différents évènements ont retardé les opérations  de mise à l’arrêt afin de rejoindre les conditions requises à la réalisation de l’inspection périodique de cet échangeur. Cela a conduit au non-respect de l’échéance de contrôle ou de mise hors pression de l’échangeur.
Le contrôle a été réalisé dès l’atteinte des conditions requises et n’a montré aucun défaut.
Cet écart n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations. La direction de la centrale a déclaré à l’autorité de sûreté nucléaire, le 3 mars 2022, un événement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle INES.

25/03/2022

L’unité de production n°1 a été découplée du réseau électrique national le 22 mars, à 19h48, dans le cadre de la réalisation de son arrêt pour rechargement du combustible.
Pour diminuer la puissance et arrêter le réacteur,  les grappes de commande sont insérées « pas à pas » dans le réacteur. Elles permettent d’absorber les neutrons et de diminuer la réaction en chaine.
En fonction de l’état du réacteur, elles doivent être insérées à un nombre de « pas » défini par les STE (spécifications techniques d’exploitation) compris entre 5 pas (insérées) et 260 pas (extraites) Or, lors de l’état « Arrêt normal sur générateur de vapeur – AN-GV », 2 groupes de grappes ont été insérées à 9 et 10 pas, au lieu des 5 pas attendus.
Dès la détection de l’évènement, les grappes sont insérées conformément à l’attendu.

Cet écart n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations. La direction de la centrale a déclaré à l’autorité de sûreté nucléaire, le 25 mars 2022, un événement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle INES.

 

Radioprotection

28/02/2022

Le 24 janvier 2022, deux intervenants EDF sont entrés dans un local situé en zone nucléaire de l’unité de production n°1 sans porter sur eux le dosimètre actif neutron. Or, l’affichage à l’entrée du local mentionnait l’obligation du port de la double dosimétrie (dosimétrie active et passive) neutron et gamma. Les intervenants portaient sur eux les deux dosimètres actifs et passifs gamma et le dosimètre passif neutron.
Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la santé des intervenants.
La direction de la centrale a déclaré à l’autorité de sûreté nucléaire, le 28 février 2022, un événement significatif radioprotection au niveau 0 de l’échelle INES.

28/02/2022

Le 21 février 2022, deux intervenants travaillent sur un chantier dans le bâtiment réacteur. Aucune logistique associée à radioprotection n’est installée (borne d’alarme débit de dose, tenue de protection complémentaire, etc.). En quittant leur chantier, les 2 intervenants déclenchent le portique de mesure de radioactivité se trouvant à la sortie du bâtiment réacteur. Ils sont pris en charge par le service radioprotection qui stoppe immédiatement le chantier.
Après avoir retiré leur sur-tenue papier, ils repassent ensuite tous les deux le portique, sans déclencher d’alarme.
Cet écart n’a eu aucune conséquence sur la santé des intervenants. La direction de la centrale a déclaré à l’autorité de sûreté nucléaire, le 28 février 2022, un événement significatif radioprotection au niveau 0 de l’échelle INES.

10/03/2022

Le 24 février, un écoulement d’eau sur une pompe du circuit de contrôle volumétrique et chimique est identifié par un intervenant EDF dans un local situé dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires, en zone nucléaire. Le service de conduite met à l’arrêt la pompe permettant de stopper l’écoulement.
L’équipe de quart a estimé à 2,7m3 d’eau déversée dans le local, les locaux adjacents et situés aux étages inférieurs. L’assainissement et le pompage de l’eau sont engagés immédiatement.

La direction de la centrale a déclaré à l’autorité de sûreté nucléaire, le 10 mars 2022, un événement significatif radioprotection au niveau 0 de l’échelle INES.