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La centrale de Dampierre-en-Burly a déclaré 6 événements significatifs de sûreté de niveau 0 (écart) et un évènement significatif de niveau 1 (anomalie)  à l'Autorité de sûreté nucléaire au mois de janvier 2022.
 
Unité de production N°1 (alors à l’arrêt en janvier 2022 pour sa visite décennale)

04/01/22 : Une opération de maintenance sur un réservoir du circuit de protection incendie du bâtiment réacteur est initiée le 29 décembre. La consignation de ce circuit a entraîné l’indisponibilité d’un des moyens d’appoint en eau de la piscine du bâtiment combustible. Cette indisponibilité, sans mise en place de mesures compensatoires constitue un écart aux règles d’exploitations. Le 30 décembre dès la découverte de l’écart, les équipes d’exploitation ont remis en service le circuit concerné. Cet écart, de niveau 0 sous l’échelle INES, n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations, les autres dispositifs de protection de la piscine du bâtiment combustible sont toujours restés disponibles.

17/01/22 : Une consigne d’exploitation impose, à chaque état du réacteur (à l’arrêt, en fonctionnement ou lors des phases de montée ou baisse de puissance), de positionner les grappes de commande* à un « pas » donné. Le 14 janvier, cette consigne n’a pas été respectée. Les grappes de commande étant positionnées au « pas » 222 au lieu du « pas » 225. Dès la détection de l’écart, les grappes de commande ont été extraites au « pas » prévu. Cet écart, de niveau 0 sous l’échelle INES, n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations, les dispositifs de surveillance du flux du réacteur étaient pleinement opérationnels. 

* Pour contrôler la réaction nucléaire dans le cœur du réacteur, l'exploitant peut introduire les grappes de commande dans le cœur ou les en retirer. II convient, en marche normale du réacteur, de maintenir certaines grappes à un niveau suffisant, d'une part pour que leur chute puisse étouffer efficacement la réaction nucléaire en cas d'arrêt d'urgence, d'autre part pour assurer une bonne répartition du flux de neutrons.

19/01/22 : Retrouvez la déclaration de l’événement significatif de niveau 1 ici.

25/01/22 : Les spécifications techniques d’exploitation prévoient que la température de la piscine de stockage du combustible doit rester supérieure à 10 C°. Le 20 janvier, une mauvaise interprétation de la configuration d’un circuit entraîne une chute de la température de 15 C° à 10.3 C°. Dès la détection, l’équipe de quart a procédé aux manœuvres permettant de rehausser la température. Bien que la température soit conforme aux spécifications techniques, cette baisse aurait dû être anticipée. Cet écart, de niveau 0 sous l’échelle INES, n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations.

Unité de production N°2  (en production, connectée au réseau électrique national)

26/01/22 : Le risque FME (Foreign Material Exclusion) désigne l’ensemble des risques d’introduction de corps ou de produits étrangers dans les circuits ou installations industrielles pouvant entraîner l’indisponibilité de matériels. À deux reprises en 2021, des intervenants ont déclaré un risque FME. Le 22 octobre 2021 dans le compartiment de transfert des assemblages combustibles et le 16 novembre, la perte d’une vis dans la piscine du bâtiment combustible lors d’une opération de maintenance.  Ces deux évènements ont conduit les équipes de la centrale à engager des inspections télévisuelles qui ont montrés des corps migrants au fond de la bâche d’alimentation du système de refroidissement de la piscine. Celle-ci a été vidangée et nettoyée.  Cet écart, de niveau 0 sous l’échelle INES, n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations et n’a pas eu d’impact sur la disponibilité  des matériels.

Unité de production N°3 (en production, connectée au réseau électrique national)

09/01/22 : Les essais périodiques de conduite (EPC) visent à garantir le bon fonctionnement d’un matériel ou d’un circuit. Le 4 janvier, les équipes d’exploitation détectent qu’un essai périodique, sur le circuit de production d’eau glacée des locaux électriques, aurait dû être réalisé au plus tard le 6 décembre 2021. Cet essai est immédiatement mis en œuvre et son résultat est conforme à l’attendu. Cet écart, de niveau 0 sous l’échelle INES, n’a eu aucun impact réel sur la sûreté des installations.

13/01/22 : À chaque redémarrage d’une unité de production, il est prescrit par les règles générales d’exploitation un contrôle du système de mesure des écarts de puissance au sein du réacteur dit « tilt fictif ». Le 11 janvier, il est détecté que le contrôle du « tilt fictif » n’a pas été réalisé au redémarrage de l’unité de production N°3 en octobre 2020, ce qui est un écart aux règles générales d’exploitation. Cet écart, de niveau 0 sous l’échelle INES, n’a eu aucun impact réel sur la sureté des installations, le contrôle du « tilt fictif » ayant eu lieu, par ailleurs, tous les 90 jours équivalent pleine puissance et n’a montré aucun écart.
 
Unité de production N°4 (en production, connectée au réseau électrique national)

Aucun évènement déclaré sur l’unité de production n°4