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Les équipes de la centrale de Dampierre-en-Burly réalisent une surveillance environnementale régulière et des traitements préventifs vis-à-vis des légionelles. Ces micro-organismes, naturellement présents dans l’eau de la Loire, peuvent trouver un terrain favorable de développement dans les eaux tièdes qui circulent, en dehors de la zone nucléaire, au niveau des tours aéroréfrigérantes des unités de production en fonctionnement. Pour la légionelle potentiellement pathogène (Legionella pneumophila), la règlementation fixe une limite de 100 000 UFC/litre.
Des prélèvements bi-hebdomadaires sont réalisés par les équipes de la centrale, afin de surveiller la concentration en légionelles. Les échantillons prélevés nécessitant une mise en culture, les résultats provisoires sont obtenus 7 jours plus tard et les résultats définitifs 10 jours plus tard.

Les résultats des analyses des prélèvements réalisés les 12 et 15 septembre 2022 sur l’unité de production n°4, reçus mercredi 21 septembre 2022, ont mis en évidence des taux en légionelles de 190 000 UFC/litre (12 septembre) et 120 000 UFC/ litre (19 septembre). Les équipes de la centrale ont immédiatement déployé plusieurs mesures pour retrouver un taux inférieur à 100 000 UFC/ litre.

Cet événement n’a eu aucun impact réel sanitaire ou environnemental. En raison du dépassement du seuil réglementaire de concentration en légionnelles sur l’unité de production n°4, la direction de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire, un Evénement Significatif pour l’Environnement (ESE) le 22 septembre 2022.

* Naturellement présentes dans l’environnement, les légionelles apprécient les milieux humides, spécialement les eaux douces chaudes dont la température s’échelonne de 25°C à 50°C.