Retour à l'accueil de la centrale

Après la remise à disposition du réseau électrique de l’unité de production n°1 de Civaux fin janvier, l’unité de production n°2 est à son tour en plein redémarrage. Cependant, le redémarrage d’un réacteur nucléaire (d’autant plus après un arrêt pour maintenance de longue durée) est un processus long et complexe, composé de nombreuses étapes avant l’étape ultime de reconnexion au réseau électrique. Décryptage.

Le redémarrage à proprement parler d’un réacteur nucléaire commence par le rechargement du combustible (réalisé début  février pour l’unité de production n°2). Vient ensuite la fermeture de la cuve du réacteur, qui laisse place à la montée progressive des circuits en pression et température. Le passage au-delà de 110° nécessite la constitution d’un dossier qui est soumis à l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire.

Une autre étape clé dans le processus de redémarrage est également l’obtention de l’autorisation de divergence. C’est en effet à partir de ce moment que va débuter la première réaction en chaîne. L’ensemble des circuits et composants de l’unité de production font ensuite l’objet de nombreux tests de fonctionnement, à des niveaux de pression et température croissants. Ce n’est qu’à l’issue de toutes ces étapes que le réacteur peut être reconnecté au réseau électrique,  d’abord à une puissance faible, qui est augmentée progressivement et par palier afin de s’assurer du fonctionnement normal du coeur, jusqu’à l’atteinte de la production à pleine puissance.

Les grandes étapes du redémarrage d’une unité de production nucléaire :

  • le rechargement du combustible
  • la fermeture de la cuve
  • le démarrage des groupes-motopompes primaires
  • la remise en service des différents circuits
  • la divergence
  • les essais de fonctionnement
  • la montée en puissance et en température
  • le couplage