La production des centrales nucléaires a, depuis les années 1980, toujours été modulable pour pouvoir ajuster en permanence la production d’électricité à la consommation très variable selon les moments de la journée et de la nuit. Ces dernières années, avec le développement des énergies renouvelables intermittentes, EDF a encore renforcé la souplesse de fonctionnement de ses réacteurs. Une flexibilité d’autant plus importante en période de moindre consommation, ou lors d’épisodes très ensolleillés ou venteux.
Depuis une dizaine d’années, le développement des énergies renouvelables variables (non pilotables mais prioritaires sur le réseau électrique) amplifie les besoins de flexibilité du nucléaire. En plein essor, le solaire photovoltaïque, l’éolien, la biomasse, la géothermie ou les énergies marines constituent, avec l’hydraulique, les énergies renouvelables du Groupe EDF. Elles sont complémentaires au "socle" de l’énergie nucléaire. L’électricité ne se stockant pas, le nucléaire adapte sa puissance lorsque les énergies renouvelables sont disponibles.
Avec son mix électrique constitué à 97% de nucléaire et de renouvelable, le Groupe EDF confirme son engagement très fort en faveur de la lutte contre le changement climatique, grâce à la production d’une électricité qui émet très peu de CO2.
30 min :
C’est le temps nécessaire aux réacteurs nucléaires pour faire varier leur puissance jusqu’à 80%, à la hausse ou à la baisse, jusqu’à deux fois par jour.