Retour à l'accueil de la centrale

Absence de goupille sur une vanne
Le 20 décembre 2021, lors de sa ronde de surveillance, un technicien détecte l’absence d’une goupille sur une vanne de l’unité de production n°2. L’analyse conclue que cette absence de goupille n’empêche pas la vanne de manœuvrer. La chaine cadenassée mise en place permet d’assurer le maintien de la vanne en position neutre. Cependant la goupille sur la vanne est requise dans la consigne de conduite des condamnations administratives.
En raison de l’absence de détection de cet écart lors des précédents essais périodiques et de la déclaration d’ESS  sur le parc EDF et sur le site de Belleville-sur-Loire pour des événements similaires, cet événement est considéré significatif pour la sûreté.
Cet évènement, sans conséquence réelle pour la sûreté des installations, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 23 décembre 2021 au niveau 0 de l’échelle INES.
 
Dépassement très bref de la puissance thermique sur l’unité de production n°1
Le 21 décembre 2021, une alarme apparaît en salle de commande suite à la détection d’une défaillance sur un réchauffeur haute pression dans la partie non nucléaire des installations. Ce matériel sert à réchauffer l’eau avec de la vapeur avant l’envoi dans les générateurs de vapeur.
Cette situation provoque l’isolement automatique du soutirage de vapeur du réchauffeur avec pour impact la diminution du réchauffage de l’eau alimentaire des générateurs de vapeur et donc un refroidissement du circuit primaire principal.
Suite à ce dysfonctionnement, la puissance thermique du réacteur augmente et atteint 101,23 % de la puissance nucléaire pendant 39 secondes. Les spécifications techniques d’exploitation précisent que la puissance thermique doit rester inférieure à 102%  de la puissance nucléaire (-1% d’incertitude), soit 101%. L’opérateur réduit la puissance thermique de la tranche 1 dans un délai très rapide afin de revenir dans les limites prévues par les spécifications techniques d’exploitation. Une intervention sur le faisceau tubulaire du réchauffeur est aussitôt planifiée.
Cet évènement, sans conséquence réelle pour la sûreté des installations, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 23 décembre 2021 au niveau 0 de l’échelle INES.
 
Interrogation sur la disponibilité du bilan thermique entre le 31 mars et le 18 juin 2021
Le 22 décembre 2021, suite à un comité de sûreté, au cours duquel des événements passés sont ré-analysés, la direction de la centrale de Belleville-sur-Loire s’est repositionnée sur un écart concernant une légère fuite identifiée mais non traitée, dans la partie non nucléaire des installations, sur un poste de mesure permettant la réalisation de bilans thermiques.
2 bilans ont été effectués pendant la période du dysfonctionnement (entre le 31 mars et le 18 juin 2021). Même si le système a toujours été disponible et les valeurs conformes à l’attendu pendant l’événement, cette situation constitue un écart aux règles spécifiques d’exploitation. La remise en conformité a été aussitôt planifiée.
Cet évènement, sans conséquence réelle pour la sûreté des installations, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 28 décembre 2021 au niveau 0 de l’échelle INES.
 
Cumul d’anomalies de sectorisation mis en évidence par les expertises quinquennales
En fin d’année 2020, des expertises quinquennales concernant des traversées du Plan action incendie, sur les unités de production 1 et 2, sont engagées. Ces contrôles représentent environ 3 000 trémies par tranche.
Au 28 décembre 2021, la situation rencontrée est réinterrogée sur l'intégralité de l'année. En effet, un cumul d’anomalies de sectorisation important a été mis en évidence par ces expertises. Ces anomalies de sectorisation ont été résorbées ou sont en cours de résorption selon les exigences de traitements associées.
Cet évènement, sans conséquence réelle pour la sûreté des installations, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 29 décembre 2021 au niveau 0 de l’échelle INES.