Retour à l'accueil de la centrale

Le 6 juillet 1988, l’unité de production numéro 2 de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire délivrait ses premiers kilowatt-heures sur le réseau électrique français. Le début d’une aventure qui dure depuis maintenant 35 ans.

Avant cela, le secteur bellevillois était essentiellement rural, caractérisé par la polyculture mêlant plateaux céréaliers et herbages. Le terrain où se dresse désormais la centrale nucléaire était occupé, à l’époque, par une ferme, la ferme de la Glas. Dans cette exploitation de 260 hectares étaient élevés des bovins et poussaient des céréales, qui ont laissé place à la vapeur des tours et à la production des kilowatts électriques.

En chiffres :

  • Janvier 1979 : début des premiers travaux de terrassement
  • 1985 : début de la construction de l’aéroréfrigérant
  • 286 700 000 000 KWh produits depuis son démarrage jusqu’au 4 juillet 2023, ce qui est équivaut à près de 16 fois la consommation de la région Centre-Val de Loire en 2021.

Échange avec Regis Deriaux, arrivé en mars 1985

En mars 1985, Régis rejoint la centrale de Belleville-sur-Loire comme prestataire de surveillance. Les deux unités de production et les bâtiments tertiaires sont alors en construction.

En mai 1989, il intègre EDF dans le service intitulé "Protection de site" et rejoint une équipe pour travailler en 3x8. Cela signifie que plusieurs équipes différentes se relaient sur le même poste pendant 24 heures du lundi au dimanche. Il exerce tous les emplois liés à l’exploitation des systèmes de protection physique des installations jusqu’en 2001. Régis obtient cette année-là, un poste de responsable dans lequel il s’investit jusqu’en 2009.

Il terminera sa carrière en occupant le poste d’ingénieur protection de site, son dernier poste jusqu’en 2019.

« Natif de la région, j’ai pu voir le début de la construction à l’extérieur et la fin depuis l’intérieur de la centrale. Le 6 juillet 1988 a été un évènement marquant pour le site. Une de mes satisfactions restera d’avoir été acteur d’évolutions marquantes, visant à rehausser en continu le niveau de sûreté de la centrale de sa création jusqu’à mon départ en retraite, et que ce travail est poursuivi par mes anciens collègues et salariés de la centrale. »
 
Aujourd’hui, 35 ans après le premier couplage de l’unité de production n°2, les femmes et les hommes de Belleville poursuivent l’aventure pour les décennies à venir !

 

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