Reclassement au niveau 1 de l’événement déclaré le 12 mars 2018 au niveau 0 (échelle INES) lié à l’indisponibilité potentielle d’un circuit de refroidissement, en cas de séisme
Publié le 04/04/2018
Le 20 novembre 2017, au cours d’un contrôle des supports des tuyauteries des circuits de refroidissement situés en station de pompage*, les intervenants ont constaté, pour les unités de production numéro 2 et numéro 4, la présence de traces de corrosion dans la partie basse de certains supports métalliques.
Les analyses des contrôles réalisés ont mis en évidence que la robustesse de ces structures métalliques ne pouvait être démontrée sur les unités de production n°2 et 4 , en cas de séisme équivalent au séisme majoré de sécurité (SMS) **
Les travaux de renforcements de ces supports de tuyauteries ont été réalisés sur les deux unités de production à l’automne 2017.
Les défauts à l’origine de cet événement n’ont eu aucun impact sur la sécurité des salariés ni sur l’environnement.
Le 12 mars 2018, la direction de la centrale de Tricastin avait déclaré cet événement à l’ASN au niveau 0 de l’échelle INES. Des analyses complémentaires ont conduit la direction de la centrale à reclasser cet événement, le 4 avril 2018, au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
* La station de pompage approvisionne en eau la source de refroidissement du réacteur.
** Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis plus de mille ans, et le séisme majoré de sécurité (SMS), séisme hypothétique d’intensité encore supérieure.
Les analyses des contrôles réalisés ont mis en évidence que la robustesse de ces structures métalliques ne pouvait être démontrée sur les unités de production n°2 et 4 , en cas de séisme équivalent au séisme majoré de sécurité (SMS) **
Les travaux de renforcements de ces supports de tuyauteries ont été réalisés sur les deux unités de production à l’automne 2017.
Les défauts à l’origine de cet événement n’ont eu aucun impact sur la sécurité des salariés ni sur l’environnement.
Le 12 mars 2018, la direction de la centrale de Tricastin avait déclaré cet événement à l’ASN au niveau 0 de l’échelle INES. Des analyses complémentaires ont conduit la direction de la centrale à reclasser cet événement, le 4 avril 2018, au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
* La station de pompage approvisionne en eau la source de refroidissement du réacteur.
** Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis plus de mille ans, et le séisme majoré de sécurité (SMS), séisme hypothétique d’intensité encore supérieure.